Commentaire composé Caligula
Mémoires Gratuits : Commentaire composé Caligula. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress ce passage, Caligula a fait le vide autour de lui et n’a plus que le miroir, cad lui-même comme spectateur et interlocuteur .
La récurrence du mot « miroir » insiste sur le thème du double éclairant ainsi le sens des pronoms de première et deuxième personne.
C’est un monologue introspectif : le personnage se parle à lui-même.
Son dedoublement se retranscrit sous différentes manières :
a) dédoublement en paroles :
L’apostrophe : « Caligula » faite par Caligula lui-même est associé à l’inversion faite par le miroir.
Les pronoms « je » et « tu » sont omniprésents tout au long du monologue, et marque le dédoublement de Caligula. (« toi en face de moi » marque l’opposition des 2 aspects de sa personnalité)
« toi aussi » x2 -> « NOUS serons coupables à jamais » + caractéristique de la phrase au rythme binaire avec répétition : « je sais pourtant/ et tu le sais aussi »
- De plus même les didascalies soulignent cette autoscopie : « avec tout l’accent de la détresse » il prend à témoin le miroir : « tu le vois bien » -> déclaration de « haine » à cet autre lui-même
b) dédoublement en gestes
- les didascalies insistent sur sa gestuelle pathétique : « se pressant contre le miroir », « tendant les mains vers le miroir », « s’agenouillant devant le miroir »
- et son émotion par la répétition des larmes : « (en) pleurant » x2 +finalement « criant ». Ainsi est mis en valeur son dégoût de lui-même qu’il ne supporte plus.
-> gradation de l’intensité de l’émotion jusqu’au bris du miroir : « dans la glace lance son siège à toute volée en hurlant »
B ) Reflet dans le miroir :
Symbolique du miroir, Caligula fait un bilan de sa vie :
b) Bilan dépréciatif de son passé :
- il n’a pas eu la lune et sait qu’il ne l’aura plus (: « Hélicon n’est pas venu.. »)
- regrets exprimés avec anaphores et irréels du passé au rythme ternaire : « si j’avais eu la lune, / si l’amour suffisait,/ tout serait changé », « il suffirait… »
- l’impossible n’est pas réalisable : cf rappel de sa quête au PC révolu : « je l’ai cherché »
a) Paroxysme des emotions :
- sentiment d’être incompris éxprimé dans la pièce avant ce passage : « qu’il est dur d’avoir raison et de devoir aller jusqu’à la consommation » (= euphémisme de la mort)
- regret : « que ne suis-je à leur place ! »
- peur x2 « j’ai peur », « la peur non plus ne dure pas »
- dégoût de sa « lâcheté » qu’il a toujours reprochée aux autres
c) Constat d’échec :
- répétition de « rien » x 4 = nihilisme
« rien dans ce monde ni dans l’autre qui soit à ma mesure » = constat d’échec en termes négatifs
-> « je n’ai pas pris la voie qu’il fallait » + « ma liberté n’est pas la bonne » = reniement de soi qui s’oppose au « triomphe de l’innocence » cad de ses victimes .
=> prise de conscience de s’être trompé : sa révolte individuelle, en faisant le choix de l’absurde, a échoué et se trouve confrontée à une révolte collective qui libère ceux qu’il a opprimés en croyant leur révéler la vérité
C ) L'Humanité :
A ) Le lyrisme :
On peut remarquer l'emploi du registre lyrique :
- Emploi de la 1° personne : L-2-4-8-11-13-14-15-17-30 .
- champs lexical des sentiments : présenter précédemment entre-autres : " J'ai peur " " Degout " .
- interjections déplorative : " Nous serons coupables à jamais ! " Oh ! Cette nuit est lourde ! "
Albert Camus met en place dans ce passage un registre lyrique qui a pour but en de faire partager ses émotions au spectateur .
B ) L'Universalité :
Les registres utilisées soit dramatique et tragique ainsi que le lyrisme, , la discrétion des
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