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Citations de Gargantua

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r mangé trop de gaudebillaux » (p. 73).

Chapitre 5 : Les propos des biens ivres.

Ce chapitre montre que derrière les bouffonneries professées un sens plus profond est à dégager.

Plaisanterie faisant allusion à l'éternité. « Moi, pauvre pécheur, ce n'est pas mon cas : faute de boire pour la soif du moment, je préviens celle à venir, vous saisissez ? Je bois pour les soifs de demain. Je bois éternellement » (p. 77).

Traduction maladroite d'un adage de Saint Augustin. « Mon âme s'enfuira vers quelque mare aux grenouilles : l'âme n'habite jamais en un lieu sec » (p. 77).

Evocation de la création divine. « Dieu tout-puissant a fait les planètes, et nous, nous faisons les plats nets » (p. 83).

Chapitre 6 : Comment Gargantua naquit d'une façon bien étrange.

Naissance de Gargantua. « Par suite de cette accident, les cotylédons de la matrice se relâchèrent au-dessus, et l'enfant les traversa d'un saut ; il entra dans la veine creuse et, grimpant à travers le diaphragme jusqu'au-dessus des épaules, à l'endroit où la veine en question se partage en deux, il prit son chemin à gauche et sortit par l'oreille de ce même côté » (p. 89).

Tentative d'explication religieuse de l'étrange naissance. « Ah ! de grâce, ne vous emberlificotez jamais l'esprit avec ces vaines pensées, car je vous dis qu'à Dieu rien n'est impossible et que, s'il le voulait, les femmes auraient dorénavant les enfants de la sorte, par l'oreille » (p. 91).

Chapitre 7 : Comment son nom fut attribué à Gargantua et comment il humait le piot.

L'origine du nom. « Le bonhomme Grandgousier [...] entendit l'horrible cri que son fils avait poussé en entrant dans la lumière de ce monde, quand il braillait pour demander : « A boire ! à boire ! à boire ! » Ce qui lui fit dire : « Que grand tu as ! » (sous-entendez : le gosier) » (p. 93).

Baptême. « Ensuite, pour apaiser l'enfant, on lui donna à boire à tire-larigot, puis il fut porté sur les fonts*, où il fut baptisé, comme c'est la coutume des bons chrétiens » (p. 93).

* fonts baptismaux.

Chapitre 8 : Comment on vêtit Gargantua.

Inscription présente sur le médaillon en or. « LA CHARITÉ NE CHERCHE PAS SON PROPRE AVANTAGE » (p. 103).

Chapitre 9 : La livrée de Gargantua. Ses couleurs.

Les couleurs de Gargantua. « Les couleurs de Gargantua étaient le blanc et le bleu [...]. Car pour lui le blanc signifiait joie, plaisir, délices et réjouissance, et le bleu, choses célestes » (p. 107).

Chapitre 10 : Ce que signifient la couleur blanche et la couleur bleue.

Règle des contraires. « Cette règle de logique admise, prenez ces deux contraires : la joie et la tristesse, puis ces deux autres : le blanc et le noir, qui sont opposés de par leur nature ; s'il est convenu que le noir symbolise le deuil, c'est à bon droit que le blanc symbolise la joie » (p. 113).

Le droit naturel. « Cet accord universel ne s'est pas fait sans que la Nature ne le justifie d'un argument ou d'une raison que chacun puisse comprendre d'emblée sans y être préparé par qui que ce soit. C'est ce que nous appelons le droit naturel » (p. 115).

Référence religieuse. « Il est dit, au chapitre XVII de Matthieu, que lors de la Transfiguration de Notre-Seigneur, vestimenta ejus facta sunt alba sicut lux : ses vêtements devinrent blancs comme la lumière » (p. 115).

Référence au drapeau de la France. « C'est ce qui explique pourquoi les Gaulois, c'est-à-dire les Français [...] portent volontiers des plumes blanches sur leurs bonnets. En effet ils sont par nature joyeux, candides, gracieux et bien-aimés et ils ont pris pour symbole et emblème la plus blanche de toutes les fleurs : le lis » (p. 119).

Chapitre 11 : De l'adolescence de Gargantua.

Reflet de son indiscipline. « [Il] faisait chanter Magnificat à matines et trouvait ça très bien » (p. 123) : or, on chante Magnificat aux vêpres.

Chapitre 12 : Des chevaux factices de Gargantua.

Les chevaux de bois. « Puis, pour que toute sa vie il fût un bon chevaucheur, on lui fit un bel et grand cheval de bois qu'il faisait gambader, sauter, volter, ruer et danser en même temps » (p. 127).

Chapitre 13 : Comment Grandgousier reconnut à l'invention d'un torche-cul la merveilleuse intelligence de Gargantua.

Conclusion de Gargantua sur sa découverte. « Ne croyez pas que la béatitude des héros et des demi-dieux qui sont aux Champs Elysées tienne à leur asphodèle, à leur ambroisie ou à leur nectar comme disent les vieilles de par ici. Elle tient, selon mon opinion, à ce qu'ils se torchent le cul avec un oison ; c'est aussi l'opinion de Maître Jean d'Ecosse » (p. 141).

Chapitre 14 : Comment Gargantua fut instruit par un sophiste en lettres latines.

L'enseignement du sophiste Thubal Holoferne. « De fait, on lui recommanda un grand docteur sophiste, nommé Maître Thubal Holoferne, qui lui apprit si bien son abécédaire qu'il le récitait par cœur, à l'envers, ce qui lui prit cinq ans et trois mois » (p. 143).

Chapitre 15 : Comment Gargantua fut mis sous la tutelle d'autres pédagogues.

Le résultat de l'enseignement des sophistes. « Alors, son père put voir que, sans aucun doute, il étudiait très bien et y consacrait tout son temps ; malgré tout, il ne progressait en rien et, pire encore, il en devenait fou, niais, tout rêveur et radoteur » (p. 145).

Le discours d'Eudémon. « Toute cette déclaration fut prononcée par lui avec des gestes si appropriés, une élocution si distincte, une voix si pleine d'éloquence, un langage si fleuri, et en un si bon latin qu'il ressemblait plus à un Gracchus, à un Cicéron ou à un Paul-Émile du temps passé qu'à un jeune homme de ce siècle » (p. 149).

Chapitre 16 : Comment Gargantua fut envoyé à Paris. De l'énorme jument qui le porta et comment elle anéantit les mouches à bœufs de la Beauce.

Remarque positive sur le rôle des clercs. « Sans l'action de messieurs les ânes, nous vivrions comme des clercs ! » (p. 153). Il s'agit d'inverser les termes « ânes » et « clercs ».

Chapitre 17 : Comment Gargantua paya sa bienvenue aux Parisiens et comment il prit les grosses cloches de l'église Notre-Dame.

Reflet des dimensions exceptionnelles de Gargantua. « Alors, en souriant, il détacha sa belle braguette et, tirant en l'air sa mentule, les compissa si roidement qu'il en noya deux cent soixante mille quatre cent dix-huit, sans compter les femmes et les petits enfants » (p. 155).

Le vol des cloches. « Cela fait, Gargantua considéra les grosses cloches qui se trouvaient dans les tours en question, et les fit sonner bien harmonieusement. Ce faisant, il lui vint à l'idée qu'elles serviraient bien de clochettes au cou de sa jument » (p. 157).

Le choix d'un orateur pour convaincre Gargantua de rendre les cloches. « Après avoir bien ergoté pour et contre, on conclut syllogistiquement que l'on dépêcherait auprès de Gargantua le plus vieux et le plus compétent des membres de la Faculté, pour lui démontrer quels horribles inconvénients entraînait la perte de ces cloches » (p. 159).

Chapitre 18 : Comment Janotus de Bragmardo fut envoyé auprès de Gargantua pour récupérer les grosses cloches.

Arrivée carnavalesque du vieux sophiste. « Maître Janotus, tondu à la César, vêtu de son capuchon à l'antique, l'estomac bien immunisé au cotignac de four et à l'eau bénite de cave, se transporta au logis de Gargantua, touchant devant lui trois bœufs-deaux à museau rouge et traînant par-derrière cinq ou six maîtres sans-art, bien crottés, jusqu'au bout des ongles » (p. 161).

Chapitre 19 : La harangue que Maître Janotus de Bragmardo fit à Gargantua pour récupérer les cloches.

Une argumentation aux nombreuses onomatopées. « - C'est dans je ne sais plus quel psaume... Je l'avais pourtant bien noté sur mon papier, et l'argument massue c'est le fin du fin. Hum, hum, euh, atch ! » (p. 165).

Une prière mal construite. « Ah ! Seigneur, je vous en prie, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen, rendez-nous nos cloches, et Dieu vous garde de mal et Notre-Dame de Santé, qui vit et règne dans tous les siècles des siècles, amen. Hum atch, eug-atch, greuh-hum-atch ! » (p. 165).

Chapitre 21 : L'étude de Gargantua selon les règles de ses précepteurs sophistes.

Le début de l'enseignement de Ponocrates. « mais [Ponocrates], pour commencer, lui ordonna de se comporter selon sa méthode habituelle, afin de savoir par quel processus, et en un temps si long, ses anciens précepteurs l'avaient rendu si sot, niais et ignorant » (p. 173).

Chapitre

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