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Commentaire Femmes, soyez soumises à vos maris

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r elle («mettre au jour avec de très grandes douleurs un enfant») puis elle termine en parlant des règles («des incommodités très désagréables»). Elle le pense et elle le dit: les particularités physiologiques des femmes sont des inconvénients. Elle peut se montre impoli. Elle se moque ainsi de Saint Paul un homme de l'église avec des termes méprisants: «j’ai jeté son livre», elle le déclare lui même «très impoli», suppose qu’il est «très difficile à vivre» . Elle ajoute en plus: «je lui aurais fait voir du pays». Étant une femme libre, elle se permet ce langage. Elle fait d'ailleurs allusion à ses amants, peut être pas directement, mais elle parle a un abbé: «Nous nous promîmes d’être fidèles: je n’ai pas trop tenu ma parole, ni lui la sienne» . On remarque aussi qu’elle accepte les infidélités de son mari. La seule règle qu'elle souhaite respecté et qui est pour elle très importantes est donc la liberté: elle refuse dans quels conditions les hommes veulent mettre les femmes, comme le montre l’emploi du terme «esclaves», très fort pour qualifier le sort des femmes (elle veut provoquer l’indignation).

II/ Une femme de lumière qui cherche a convaincre.

Voltaire se cache derrière la Maréchale, ses propos et ses pensées sont en fait les siens.

Elle s'attaque pas qu'au contenu du texte, mais directement à l'auteur (on pourrait parler d’argument ad hominem):

«Était-il marié?», parlant de Saint Paul. Elle se met ensuite en situation et formule une hypothèse, comme le montre le conditionnel: «Si j’avais été la femme d’un pareil homme».

Elle parle ensuite de sa propre expérience:

«quand j’épousai M. de Grancey» . Avant de généraliser: «nous», «la nature», «pour une femme de qualité». Elle utilise le pronom personnel «je» dans toute la suite de l’extrait mais qui désignent l’ensemble des femmes. Cela lui permet d’être plus convaincante, car elle s’appuie sur son expérience, qui lui sert à analyser et à démontrer la condition féminine dans son ensemble.

Elle reprend toutes les thèses en défaveur des femmes afin de démontrer qu'ils sont faux:

Elle conteste le fait que les femmes doivent dépendre de leurs maris: Après avoir rappelé les inconvénients d’être femme, en les renforçant par l’emploi des champs lexicaux de la souffrance et de la maladie. Si elles devaient en plus «Obéir», ce serait selon elle un inconvénient supplémentaire et intolérable.

Elle utilise l'exemple de la nature:

la différence entre les deux sexes sur le fait que l'un des deux doit être supérieure à l'autre ou inversement, mais sur une complémentarité. Elle dit explicitement que la femme est aussi nécessaire à l’homme que l’homme est nécessaire à la femme: «Certainement la nature ne l'a pas dit; elle nous a fait des organes différents de ceux des hommes; mais en nous rendant nécessaires les uns aux autres, elle n'a pas prétendu que l'union formât l'esclavage». Les mots qu’elle emploie insistent sur cette idée de complémentarité: «nécessaire», «union», «les uns aux autres». C’est une manière pour elle de montrer que l’égalité entre les hommes et les femmes est naturelle.

Elle conteste le fait que les hommes seraient soit-disant supérieurs aux femmes:

Le fait de citer Molière lui permet de montrer sa culture et de préparer son offensive suivante en faveur de l’intelligence des femmes. Elle approuve que cette idée de la supériorité masculine, ne leur vient que de leur force physique.

III/ Une habile oratrice qui n'hésite pas a avoir recours a la persuasion:

La maréchale est très impliquée dans ce qu’elle dit, très passionnée:

Elle emploi beaucoup la première personne pour montrer que la question la touche de près et qu’elle lui tient à cœur. Elle avoue ce qu’elle pense et ressent.

Elle cherche à impliquer son interlocuteur, à faire qu’il se sente concerné par cette question: La formule «s’il vous plait» n’est justement pas utilisé comme une formule de politesse, mais une invitation à l’abbé pour qu’il confirme ses propos. Toutes ses questions rhétoriques, induisent en réalité, son opinion comme une vérité. Elle utilise des hyperboles pour forcer le jugement de l’abbé et le pousser à compatir au sort des femmes, comme lorsqu’elle évoque les «très grandes douleurs» de l’accouchement. Elle essai tout de même de modérer ces paroles lorsqu'elle parle a l'abbé: «des incommodités» (pour parler des règles), «je n’ai pas trop gardé ma parole» (pour parler de ses infidélités): elle tient quand me compte du fait qu'elle parle a un homme d'église.

Elle joue avec les émotions de son interlocuteur en utilisant notamment le

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