L’école des femmes - commentaire composé
Dissertation : L’école des femmes - commentaire composé. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresLa jeune fille qu'il a choisie n'est ni une coquette ni une précieuse, mais une sotte d'une ignorance extrême.
Milieu 1 :
L’extrait traité dans ce commentaire s’étendra de la première ligne à la ligne 47.
Dans un premier temps, je développerai l’identitée des personnages présents dans cet acte, ensuite, je démontrerai qu’Arnolphe fait le portrait de la femme idéal, et pour finir, montrerai en quoi, il (Arnolphe) garde un esprit comique.
Milieu 2 :
Premièrement, dans l’acte 1, de la scène 1, il n’y a que deux personnages, Arnolphe, qui est un vieux barbon, autrement dit, c’est un vieux veillard, un vieux personnage, qui voudrait jouïr de l’amour conjugal, justement, il veut se marier demain. A cette étape du texte, dans l’extrait analysé, la personne en question n’est pas préçisée. Par contre, on peut voir qu’Arnolphe connait la personne et ne veut pas juste se marier à quelqu’un d’inconnu, car, dans le premier vers de Crysalde, il préçise «(…)pour lui donner la main». En ayant lu le livre « L’Ecole des femmes », on peut préçiser qu’ il envisage d’épouser sa pupille, Agnès, qu’il a fait élever dès l’âge de 4 ans dans un couvent (pour ne pas qu’elle le trompe).
Arnolphe est le personnage qui était joué par Molière en 1662.
Aussi présent dans cet extrait, il s’agit de Chrysalde, un ami d’Arnolphe, qui lui désaprouve son mariage, il trouve ça précipiter, non réfléchis, et n’est pas d’accord avec la manière donc Agnès à été élever, c’est-à-dire, dans l’ignorance.
Les vers 2 à 5 «Je crois, en bon chrétien…les leurs avec trop de talents» sont composés d'éléments qui situent le contexte : la place de la femme dans le mariage («une femme habile» serait un danger pour Arnolphe et les époux en général), et qui préparent l'action à venir : Agnès occupera-t-elle cette place ? Aux vers 12 et 13 Arnolphe fait de sa propre idée une règle ou une morale collective et générale qui permettrait selon lui de garder son épouse soumise comme une enfant. Seulement, Agnès pourrait déjouer les plans d'Arnolphe en faisant l'expérience de l'amour, ce qui est étranger à Arnolphe (cette expérience la ferait mûrir et grandir).
Conclusion :
Ce texte constitue la première apparition du héros, qui fait de lui un personnage antipathique, par son mépris des femmes. Par ses excès, Arnolphe est aussi l'antithèse de l'idéal de “l'honnête homme” posé au XVII° siècle : un homme mesuré, équilibré.
Ce texte crée chez le lecteur un double horizon d'attente. Agnès sera-t-elle aussi “sotte” qu'elle apparaît dans le discours d'Arnolphe ? Arnolphe, qui a tellement peur d'être trompé, parviendra-t-il à éviter cela par ce choix d'une femme innocente?
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