Communication
Documents Gratuits : Communication. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresa poussé Kronenbourg à leur proposer K, une bière légère qui leur était spéci quement destinée. Malgré l’énorme campagne de pub, le produit est resté sur les linéaires. Quand les femmes veulent de la bière, elles veulent de la vraie bière. Ceux qui, par la suite, ont investi le marché de la bière mexicaine (plus légère mais avec de la personnalité) l’ont bien compris.
http://www.emarketing.fr/Magazines/ ConsultArticle.asp?ID_Article=5819&t=Lancement-l-echec-en-dix-lecons
Dans la lignée, Coca-Cola, qui est le numéro trois du marché mondial de l’eau avec 7,4 % du secteur, a tenté de se lancer en Europe au printemps 2004 via sa marque Dasani. Las, après avoir ni par admettre en Grande Bretagne que l’eau contenue dans les bouteilles n’était rien d’autre que de l’eau du robinet retraitée, la marque a annulé son lancement en France, prévu le 19 avril 2004.
Qui sont les champions... de l’eau, Florence Santrot http://www.journaldunet.com/ management/0509/0509102match_eau.shtml
Vers 1988, Bic tente de se positionner sur le marché de la parfumerie, en vendant des petites bouteilles de parfum, dans les débits de tabac et les grandes surfaces ; ce fut un échec.
T, Tommy Hil ger 2001, Annie Buzantian Avec T, Tommy Hil ger poussait à l’extrême le concept du parfum qui « sent le propre », peut être un peu trop loin, d’ailleurs, si on en juge le résultat. L’inspiration du parfum était l’odeur d’un T-shirt blanc qui aurait séché à l’air libre. En le sentant, on pouvait même rajouter l’étape du repassage, tant la quantité d’aldéhydes présents évoquait l’odeur du fer chaud, et même l’atmosphère métallique et aseptisée d’un pressing. Quelques notes citronnées, boisées, aqueuses et vertes venaient renforcer cette impression de lessive et de propreté industrielle, assez éloignées pour ma part de l’image « sexy clean » que la marque voulait inventer.
http://www.auparfum.com/?Parfums-disparus-flop-olfactif-ou,263
1 - Que cherchaient à communiquer ou comment cherchaient à se positionner les différentes marques présentées ? 2 - Comment les consommateurs ont-ils perçu les différents messages ?
À retenir :
Si je connais mal l’autre je risque d’échouer dans la transmission du message comme dans la réception du message. Le message, le canal ou le feed back risquent d’être inadaptés. L’autre peut être individuel comme collectif, identifié comme non identifié.
Extrait de Management, mai 2007
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Thème 1 : La négociation, une situation de communication
Se connaître et connaître les autres pour mieux communiquer
Activité 2
CHAUD DEVANT !
Vous êtes serveur dans un restaurant de grand standing. Vous devez prendre la commande d’une table en suivant les instructions données par votre enseignant et en respectant les contraintes suivantes : - Vous mémorisez la carte avant de prendre la commande. - Vous ne devez utiliser aucun support. - Vous ne devez pas faire répéter le client. - Vous prenez d’abord la commande des entrées, puis celle des plats, puis celle des desserts. - Vous devez ensuite transcrire la commande de façon à ce que la cuisine puisse comprendre la commande et que vous puissiez aussi donner à chaque client le plat qui lui correspond.
À retenir :
Si l’on se connaît mal, et surtout si l’on connaît mal ce que l’on communique à l’autre, notre communication peut être totalement inefficace et surtout ne pas correspondre à ce que l’on souhaite communiquer.
Synthèse
À la synthèse !
Thème 1 : La négociation, une situation de communication
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Se connaître et connaître les autres pour mieux communiquer
B - Se connaître soi-même pour connaître les autres ou connaître les autres pour mieux se connaître ?
Activité 3
LA FENÊTRE DE JOHARI
Formez un cercle avec les tables. Mise en situation : vous devez reconstituer un village primitif peuplé de personnalités et métiers divers. Parmi lesquels : • un bucheron • un chef • la femme du chef • un pêcheur • un chasseur • un guérisseur • un prédicateur • un jardinier • un sage • un forgeron • un poète chanteur • un dandy • un guerrier • un éleveur de chevaux • un terrassier • un grognon • un traître • un horticulteur • un fou • un ermite • un berger • un clochard
1 - Choisissez le personnage qui semble le plus proche de vous et donnez-en les principaux traits de personnalité (écrire sur une feuille de papier). 2 - Affectez un personnage à chaque membre du groupe. 3 - Faites part de vos résultats au groupe. Y-a-t’il concordance avec la liste établie par les autres étudiant(e)s ? 4 - Justi ez l’attribution d’un métier à un étudiant.
À retenir :
Plus j’apprends à me connaître, plus ma connaissance des autres s’améliore. J’analyse les autres à travers la façon dont j’envisage ce que je suis, ce que je souhaite communiquer et ce que je pense communiquer.
Synthèse
À la synthèse !
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Thème 1 : La négociation, une situation de communication
Se connaître et connaître les autres pour mieux communiquer
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Activité 4
Améliorer sa connaissance de soi et des autres pour améliorer sa communication
A - L’appartenance au groupe social, les marqueurs sociaux
Langage des ados : « ça tue ! »
Nice Matin-18 septembre 2004
L’APPARTENANCE AU GROUPE SOCIAL, LES MARQUEURS SOCIAUX
Au collège, les élèves ont leur mode et leur langage codé. Ici, « verlan », termes tziganes, arabes, turcs, insultes se mélangent. Pour donner un langage excessif qui est « trop ». « Tu traites me smorts. J’te marave. Tes qu’un sbotch ». Dans la cour de récréation d’un collège du centre de Nice, les enseignants et surveillants ouvrent des yeux gros comme des billes en écoutant le langage des ados. Une langue cryptée, bourrée de « trop » et de mots excessifs, qui « déchirent » l’oreille. Et malheur à celui qui ne possède pas le bon décodeur. Il en perd carrément son latin. « C’est fait exprès, lance Angelica, 15 ans, en 3e. Pour ne pas être compris des adultes. Le français, c’est la langue des vieux. Trop sophistiquée. Nous, on ne la parle pas entre nous. Elle est trop « réné ». En clair, ringarde. Selon une enquête réalisée par le Crédoc, Angelica n’est pas une adolescente à part. Comme elle, 97 % des jeunes en France utilisent leur propre langage, différent de celui des adultes. Parmi eux, 63 % le parlent, naturellement, sans y penser. « En fait, c’est la mode ». Dès que t’arrives au collège, il faut t’y mettre. Sinon, tu passes pour un « réné » et tu es exclue. Au pire, t’es cataloguée parmi les intellos, expliquent Marine et Elodie en 3e. Certains s’initient à cet étrange langage, dès la n du primaire, sous l’in uence des grands frères et sœurs. D’autres (la majorité), attendent le collège pour le découvrir et l’adopter. Car ce langage-là est décoiffant. « Ça tue ! C’est michto. » Entendez par là manière d’appartenir à un clan, à une tribu, de se reconnaître entre eux. « Pour mieux rester entre nous, nous avions adopté, l’an dernier, la langue de feu, raconte Walid, 15 ans, en 3e. En clair, on rajoute des « f » à toutes les syllabes, pour mieux tromper les adultes. Par exemple, « ta » devient « tafa ». Tu captes ? ». Le vocabulaire colle à l’allure vestimentaire. À la casquette vissée à l’arrière sur le crâne, au jean taille basse, à la dégaine de sportif, au rap et RnB que l’on écoute en boucle sur des radios jeunes à des émissions de télé genre « Loft Story » et « Star Ac » que l’on ne zapperait pour aucun empire.
1 - Quels sont les groupes d’appartenance et le langage associé que vous distinguez à travers ce texte ? 2 - Quels sont vos propres groupes d’appartenance et le langage que vous utilisez pour chacun d’eux ?
À retenir :
Nous appartenons tous à un groupe social et même à des groupes sociaux selon l’univers considéré ; l’appartenance à ces groupes influe sur notre façon de communiquer et sur les codes utilisés. « Le sentiment d’appartenance, c’est ce que ressent un individu concernant son appartenance à un groupe, à une organisation ou à une institution. Le fait de se sentir bien ou chez soi à l’école, le fait de se sentir utile au groupe et solidaire des autres constituent des
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