Critique de la médecine

ple, dans Dom Juan, Sganarelle se vante d'avoir un habit de médecin qui lui offre une plus grande reconnaissance... De plus comme nous l'avons vu dans le Barbier de Séville, Beaumarchais montre le ridicule du médecin qui ne ici ne tient pas son rôle.

L'effet du rire est augmenté par les noms souvent ridicules donnés aux personnages : Géronte a une connotation avec la gérontolologie, Fleurant (L'apothicaire) dont le nom rappelle les fleurs, les plantes médicinales mais aussi Purgon qui fait surement référence aux purges couramment pratiquées à l'époque.

Dans ces pièces on voit aussi que la médecine était une science réduite se limitant à des lavements, saignées.

Comme nous l'avons vu dans le malade imaginaire, la médecine est une science à la mode qui est pratiquée avec vanité par les médecins. Pour le malade, c'est une façon de montrer sa richesse, Argan y met énormément d'argent dedans pour au final pas grand chose. (Le médecin est donc une personne riche).

Molière démontre aussi que le but de tout médecin est de soigner ou de faire mourir plus vite, dans tous les cas le médecin est reconnu.

A la fin du 18ème siècle le personnage s'individualise : les caractéristiques sociales, psychologiques se font de plus en plus précises. Le public se reconnaît dans les personnages.

La comédie aide donc les hommes à prendre conscience de leurs défauts et à les corriger. Elle révèle les comportements humains et le genre comique peut donc avoir une fonction morale.