Devoir sur le mentir-vrai

nation la locomotive le plus réellement possible

Outre les machines et le contexte historique, Zola nous montre dans chaque personnage le monde qui l'entour ! Les personnages sont décrites de manière réaliste, ils ne sont pas forcément magnifiques, ne sont pas l'idéal de l'époque, ou ne sont pas forcément mis à leurs avantages. Gros, vil, radin, violent... Ce n'est pas la beauté incroyable et parfaite que nous offre des auteurs dans d'autres genres de romans. Zola décrit ici la vérité, que le monde n'est pas rose et que personne n'est parfait : obsession( le fait que Jacques veut absolument tuer une femme quand il passe à l'acte par exemple dans La Bête humaine), passion charnelle (Séverine qui trompe son mari Roubaud avec Jacques) riche ou pauvre, malade ou en bonne santé, Zola ne laisse personne à désirer leur donnant alors un aspect mystérieux.

Aucun détail n'est laissé au hasard, le réalisme est en quelque sorte une reproduction de la vie de tous les jours. Chacun de nous peut se reconnaître un peu dans les faits et gestes de chaque personnage. On remarque aussi que Zola n'a rien laissé pour compte, il a étudié la science afin de connaître chaque parti du corps, il reste objectif sur le contexte politique et historique et La Bête humaine est un roman où la description trône.

Même si le roman réaliste tire son histoire de la réalité, ce n'est pas pour un autant un documentaire, une biographie ou encore un romane historique. Oui, il y a bien une part de fiction, car tout ce qui vient du roman réaliste n'a jamais eu lieu. Les personnages sont inventés, leurs histoires aussi, leurs obsessions et leurs passions, leur lieux d'habitations... Bien que tous cela soit tirés de la réalité, cela reste fictif.

Certes Zola s'inspire du cadre politique et économique de l'époque, mais Grandmorin et Denizet n'ont jamais existé. Ils sont peut-être la reproduction de personnes célèbres de l'époque. Aussi Roubaud et Jacques Lantier sont juste des personnages sortis de l'imagination de Zola, ces personnages là n'ont jamais été réel !

La locomotive est bien une machine qui existe. Mais la Lison, elle, n'a jamais existé. Machine dont Jacques Lantier chéri comme la prunelle de ses yeux, si ce n'est qu'il y tient plus que la prunelle de ses yeux, cette locomotive ne vient d'autre que de l'imagination de Zola, bien qu'elle requiert toutes les caractéristiques d'une vraie locomotive, elle n'est autre qu'une simple machine irréelle, comme toutes les autres machines et objets de ce roman.

Séverine n'a pas vraiment trompé son mari Roubaud avec Jacques Lantier, non puisque ces trois personnages là ne sont pas réels, inspiré des faits et gestes qui l'entour, Zola a juste reproduit sur papier ce qu'il a vu ou entendu. Passion et obsessions, maladies mentales entendues dans les faits divers peut-être ? Peut-être aussi était-ce des gens que Emile Zola connaissait. En tout cas Zola sait représenter à merveille le psychique des hommes.

Le roman réaliste est plus vrai que le réel. En effet, chaque action relatée dans l'histoire est plus vrai que la réalité, il est sorti de l'imaginaire de l'auteur et s'est donc vraiment passé dans le roman, personne ne peut revenir sur le choix de l'auteur, personne ne peut refaire l'histoire, puisqu'elle est bien encrée sur le papier.Le lecteur est projeté donc dans un monde plus que proche du sien, vérité et fiction se mélange. Le lecteur peut se retrouver dans certaine situation ou personnage.

Les machines et objets décrits dans La Bête humaine sont plus vrais que nature, leur description est tellement détaillée qu'on pourrait se représenter l'objet sur papier ou dans l'imaginaire. Les couleurs, les formes, les matières et même les sensations que ces objets nous procurent quand on les touche sont décryptés par l'auteur et couchés sur papier. Peut-être même que ces descriptions sont tellement réaliste qu'elles dépassent la réalité.

Les personnages sont réels et faux à la fois. Leur psychique est décrit, ce qui mène à croire que Zola dans la bête humaine, est un excellent psychologue, Jacques Lantier atteint d'un profond malaise qui serait peut-être du à une tare dans la famille ? Son obsession de meutre ne vient pas de nulle part.

Zola nous montre qu'il