Dossier globalisation et gouvernance
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* Il y a des effets revenu. Ils sont négatifs pour les pays occidentaux : perte du pouvoir d’achat.
* Il y a une multiplication des tensions commerciales entre les sociétés guerre commerciale.
Ces conséquences conduisent à l’accroissement de la fréquence des crises (crise asiatique en 1998, crise argentine en 2000, crise des subprimes actuellement). On peut expliquer cela par de véritables problèmes :
* L’absence de véritable gouvernance internationale ;
* La création d’espaces nouveaux et d’espaces intégrés (MERCOSUR par exemple). Ces organisations cherchent à mettre en place une organisation alternative / parallèle à cette organisation.
* Le renforcement des contraintes (sur les Etats, sur les politiques économiques) qui réduisent à néant les efforts nationaux. La globalisation impose de grandes contraintes aux Etats et aux politiques économiques.
Problématique :
En quoi les bouleversements et les problématiques que nous connaissons aujourd’hui sont-ils l’envers d’un mouvement qui a été amorcé il y a plusieurs siècles
Première partie : La dynamique de la mondialisation
La mondialisation est un long processus qui a débuté avec les échanges entre les communautés. Cette mondialisation n’a eu de cesse de repousser les frontières naturelles / nationales. Cette mondialisation est finalement le fruit de l’évolution des mentalités, des progrès techniques et de l’ouverture aux échanges économiques et culturels.
Chapitre I : Processus et phénomène de mondialisation
Cette mondialisation est avant tout un processus : celui qui caractérise le passage d’une économie internationale à une économie multinationale puis à une économie globale.
Par économie internationale, on entend les relations qu’entretiennent les nations entre elles. Dans ce cadre d’échange entre Etats nations, les nations sont politiquement autonomes et peuvent mettre en place des politiques économiques qui nourrissent des résultats Jusque dans les années 1950.
Dans une économie multinationale, le cadre de l’Etat nation est dépassé par les mouvements d’IDE initiés par les firmes multinationales. Dans ce cadre, la mobilité des facteurs est accrue et on s’affranchit les frontières Essor des firmes multinationales dans les années 1960 / 1970 / 1980 / début 1990.
Dans le cadre d’une économie globale, les pays sont intégrés dans un espace économique mondial qui échappe presque totalement aux régulations étatiques nationales. Selon le FMI, la mondialisation est un processus historique qui est le fruit de l’innovation humaine et du progrès technique et qui évoque l’intégration croissante des économies dans le monde entier via le marché qui favorise l’efficience grâce à la concurrence et à la division du travail. Cette mondialisation est la conséquence de l’élimination des obstacles au commerce international et à l’investissement.
La mondialisation est aussi un phénomène : elle peut s’interpréter comme l’emprise d’un système économique (le capitalisme) sur l’espace mondial. Le système capitaliste serait à la fois le but et le moyen de la mondialisation. La mondialisation s’impose à presque toutes les activités humaines (biens et services, culture, information / communication, droits pollués). Cette extension est caractérisée par des déséquilibres mondiaux et notamment économiques (pays émergents, Japon, Allemagne / pays à déficit commerciaux comme les Etats-Unis)
Section 1 : Les temps de la mondialisation
Si on cherche à voir un aperçu du développement de la mondialisation, on peut dire que la mondialisation est née avec les grandes civilisations. La mobilité des hommes et des marchandises est récente. Ce n’est qu’à partir du moment où l’homme a résolut son problème de survie que les échanges ont été nourris. La mondialisation s’est faite par vagues successives et qui ont accélérées à chaque fois les choses. Les premiers échanges sont qualifiés « d’économie monde » puisqu’ils sont des fragments du monde à grande échelle. Les échanges ont débutés en Méditerranée dans les ports. La communication s’intensifie entre la Belgique, la France et divers pays qui favorise les échanges et qui occasionne des conséquences pratiques : échange monétaire (invention du billet à ordre), accumulation à grande échelle et première trace du capitalisme. Les mouvements de grande découverte (1492) marquent une grande étape dans cette mondialisation. Cela va être marqué par l’impérialisme européen. Le colonialisme va transformer des ensembles d’économies non juxtaposées et autonomes en espace économique mondial. Avec cet impérialisme et cette colonisation, on observe une accumulation de richesses en Occident. Cette accumulation considérable de capitaux va permettre le développement de la révolution industrielle dans ces nations. Cette révolution va s’exporter dans le monde en mettant en place la division internationale du travail (d’un coté les pays producteurs de produits finis et de l’autre les pays ayant la matière première). Ces échanges seront inégaux. La première mondialisation s’étend en gros du 16ème siècle jusqu’en 1914. Elle correspond au développement des échanges extérieurs des colonisateurs dans leurs colonies.
Le coup d’arrêt donné à la mondialisation en 1914 est du à :
* La première guerre mondiale 14/18 ;
* La révolution Russe donne une ampleur aux soviétiques et divise le monde ;
* La crise de 1929 (crise de surproduction) : les Etats vont réagir à cette crise en augmentant les tarifs douaniers.
Ce coup d’arrêt se poursuit après la seconde guerre mondiale. L’après 1945 ne favorise pas les échanges : extension du socialisme, etc.
Le nouvel essor de la mondialisation intervient au cours de la décennie des années 1980. On voit le système socialiste s’effondrer et se faire absorber par le système capitaliste qui étend son emprise. On met en place des systèmes de destruction systématique des économies fermées. Les années 80 sont caractérisées par les éco-marchés, par la trypolisation du monde (Amérique du Nord : Etats-Unis ; Asie : Japon ; Europe : Allemagne). Cette fin de 20ème siècle peut être caractérisée de seconde mondialisation mais qui met en évidence des mouvements de déstabilisation pour les Etats, pour la finance et pour les entreprises. Elle est aussi caractérisée par la remise en cause du pouvoir des nations occidentales par les pays émergents.
La troisième phase de la mondialisation prend naissance en 1999/2000 avec l’accélération de la diffusion des connaissances qui perturbe totalement le système en matière d’échanges et de localisation.
Section 2 : Les facteurs de la mondialisation
Chacun de ces éléments ont concourus à une émergence supranationale :
* Evolution des mentalités
On doit relier la mondialisation à la morale de son époque. Pendant très longtemps, la morale a réprouvé l’accumulation de richesse et de capital. Cette condamnation morale de l’accumulation se retrouve aussi bien chez les auteurs grecs (Aristote, Platon) que chez les théologiens principalement catholiques. La réforme luthérienne fait basculer les idées. Cette période de la Renaissance (1509) est accompagnée de discours un peu moins orthodoxes (Machiavel) : même les comportements les plus immoraux participent au développement économique et à l’accumulation.
La théorie mercantiliste (16ème siècle) déclare que le nerf du développement c’est l’accumulation car elle participe à l’enrichissement de l’Etat, au développement économique de la nation. Ces mercantilistes vont diffuser une nouvelle image de la mondialisation basée sur des échanges inégaux. Ils développent l’idée qu’on doit conquérir des marchés extérieurs tout en protégeant son marché intérieur. Il s’agit de développer une économie où on va plus exporter qu’importer. C’est le mouvement d’idée qui accompagne les colonies.
Puis, il y a une évolution des idées liée au courant classique : Smith avec la théorie des avantages absolus (un pays a intérêt à se spécialiser dès lors qu’il dispose d’un avantage absolu dans la production d’un produit) la spécialisation doit rapprocher le pays de l’avantage absolu. Macro-économiquement, on a intérêt à échanger mondialement car on va avoir des avantages : réduction des capitaux engagés (théorie des avantages relatifs de Ricardo). L’échange international est préférable à l’autarcie : prise de conscience de l’importance d’échanger (relation gagnant/gagnant). Il faut adhérer au commerce international.
Théorie H-O (1934, loi de proportion des facteurs selon Hecksher Ohlin Samuelson) : dans une situation
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