Fiche De Lecture

ttra en scène plus tard afin d’illustrer son code de la communication. Il commence donc par « la route ». Selon l’auteur, « on ne peut parler à quelqu’un sans vouloir quelque chose ». Il définit cela comme la clé de son code et utilise le mot VISEE pour la désigner, la visée étant l’effet immédiat qu’un individu souhaite produire chez l’autre par une parole, un geste, une mimique ou un silence. Un individu attend donc toujours quelque chose dans une situation de communication avec un autre. De plus, son code suppose que dans toute communication, il faut prendre le temps d’indiquer sa destination ce que l’on pourrait considérer comme l’entrée en matière. Ensuite, l’auteur parle des « voitures », dont il se sert afin de parler de la communication. Pour lui, l’intérêt de cette image est qu’elle évoque une destination car on utilise une voiture pour aller quelque part. Il poursuit alors la description des voitures en parant de leur fonctionnement. Dans cette ouvrage, une voiture de communication ressemble à une voiture équipée d’une transmission automatique, c’est-à-dire qu’elle est contrôlée par un accélérateur et par un frein. Lorsque l’individu « appuie sur le frein », il prend la position d’émetteur, et lorsqu’il « freine », il prend alors la position de récepteur. Cependant, lorsqu’ils circulent sur la route de la communication, les deux individus ne peuvent accélérer simultanément. Le fonctionnement de base consiste donc à passer de la position d’émetteur à celle de récepteur et vis versa. Entre autre, l’individu est émetteur lorsqu’il dit ce qu’il voit, ce qu’il pense, ce qu’il ressent ou ce qu’il veut, tandis qu’il est récepteur lorsqu’il écoute le point de vue de l’autre. Dans cette partie du fonctionnement des voitures, l’auteur pose donc deux positions de base symbolisées par l’accélérateur et le frein. Il parle après des « feux de signalisation » qui informe l’individu de la destination de l’autre. Sur la route de la communication, certains ne voient pas forcément ces feux ou alors n’en tiennent pas compte afin de mener leur interlocuteur là ou ils veulent aller directement. Dans cette partie, l’auteur explique donc comment utiliser ces feux pour bien communiquer. Enfin, le chapitre termine sur « les codes ». Il y a en effet une diversité des codes du fait de l’influence du pays, de la classe sociale ou du sous-groupe de l’individu. Il faut donc tenir compte de cette diversité des codes afin de pouvoir bien communiquer car le code personnel et culturel influe sur la conduite de chacun.

Dans le chapitre 2, l’auteur nous parle de la circulation car la sécurité de la route dépend souvent des autres. Il présente donc dans ce chapitre, les mouvements de base qui permettent d’utiliser les règles qui suivront. Il faut ainsi combiner trois opérations afin de circuler sur la route de la communication qui sont : avancer, surveiller les feux de signalisation et freiner. Il y a en fait 12 procédés pour avancer :

- EMMETEUR-CONSEIL

- E-DEMANDE

- E-ENONCE

- E-EVALUATION

- E-FEED-BACK

- E-INTERPREATION

- E-PREPARATION

- E-PROPOSITION

- E-REFERENCE

- E-RENSEIGNEMENT

- E-SOUTIEN

- E-SUITE

Ces douze procédés sont donc ceux que l’auteur a retenu car la variété des procédés est importante. Il n’y en a pas un qui soit efficace à tout coup. Il faut donc en essayer un, voir l’effet provoqué, et celui-ci n’est pas celui voulu, il faut changer de procédé. Pour cela il faut surveiller ce qu’il se passe et c’est là que les feux se signalisation rentrent en jeu. De même, l’auteur retient douze procédés pour freiner :

- RECEPTEUR-ACCENTUATION

- R-ANTICIPATION

- R-AUTOCRITIQUE

- R-ECOUTE

- R-QUESTION GENERALE

- R-QUESTION SUR LES FAITS

- R-QUESTION SUR LES INTENTIONS

- R-RATIFICATION

- R- REFLET DE L’EXPERIENCE

- R-REFORMULATION

- R-REPETITION

- R-VERIFICATION

Ainsi, cela complète les manœuvres de base afin de circuler sur la route de la communication.

Le chapitre suivant propose ensuite cinq règles pour une conduite prudente.

La première règle est qu’il faut « s’arrêter au feu rouge », c’est-à-dire que si la réaction de l’interlocuteur est contraire à ce que l’individu souhaitait entendre, celui-ci devrait se donner un temps d’arrêt avant de continuer.

La règle n°2, énonce le fait qu’il faille « partir ensemble ». L’individu ne doit donc partir ni trop vite, ni trop lentement mais prendre le temps de vérifier si l’autre veut bien le suivre. Il réagit rapidement si l’autre l’entraîne dans une direction qu’il hésite à suivre.

La prochaine règle n°3 est qu’il faut « utiliser les clignotants ». Afin de rester ensemble pendant la conversation, l’individu doit annoncer les changements de sujet, le passage à un autre point ou à une autre étape. Il doit de même s’assurer que son interlocuteur est prêt à le suivre.

La quatrième règle est celle de « ne pas doubler dans une zone dangereuse ». En effet, l’accumulation de répliques où l’individu occupe la position d’émetteur crée un danger. Quelle que soit la réaction de son interlocuteur, il doit éviter les monologues et doit vérifier si son interlocuteur le suit.

Enfin, la dernière règle est qu’il « ne faut jamais se laisser distancer ». L’individu ne doit en aucun cas se laisser distancer en restant silencieux ou en étant uniquement récepteur lorsqu’il n’est pas sur la même longueur d’onde que son interlocuteur et qu’il ne le sait pas.

Dans son dernier chapitre, l’auteur expose « les astuces ». Après avoir observé chez les meilleurs conducteurs des façons originales de conduire, il s’est constitué une liste d’astuces, augmentant la sécurité et rendant le voyage plus agréable. Il présente ainsi dix astuces :

1- L’utilisation des procédés de préparation et de réception pour bien prendre une courbe

2- Le décodeur pour une meilleure écoute

3- Le GPS pour ne pas se perdre lors de la conversation

4- Une manœuvre pour éviter le nid-de-poule c’est-à-dire que malgré le fait que l’individu ne soit pas d’accord avec un énoncé de son interlocuteur, il doit s’abstenir de réagir ou nommer la divergence afin d’y revenir au besoin lorsque cela risque de les faire bifurquer

5- Le lave-glace pour débarrasser le pare-brise des éclaboussures, les éclaboussures étant psychologiques

6- Les phares antibrouillard pour rester sur la route lors d’un moment difficile : pour prévenir ou régler un conflit, l’individu présente la situation comme un problème commun et cherche une solution sans perdant

7- Une conduite sans intrusion pour que chacun demeure maître de sa voiture : l’individu doit laisser son interlocuteur avoir sa propre opinion et prendre ses responsabilités sans l’influencer.

8- Le régulateur de vitesse pour éviter les interprétations trop rapides

9- Une précaution concernant la marche arrière c’est-à-dire que lorsqu’il est impossible de s’entendre sur un évènement passé, l’individu renonce à avoir raison et repart avec ce qui se passe au présent

10- L’aire de repos : l’individu met fin à une conversation qui s’envenime hors de tout contrôle.

L’auteur s’arrête finalement là, son ouvrage étant un « petit » code de la communication. Il fait donc un résumé de ces règles et ces astuces pour ensuite finir par conclure.

Dans sa conclusion, Yves St-Arnaud nous parle des limites de son Petit code de la communication ainsi que le fait qu’une cinquième partie existait à la base. Cependant, cette partie concernant le covoiturage, il l’a supprimé car la voiture représente, dans ce livre, le non-verbal de chaque conducteur. De plus, il n’y a qu’un seul conducteur même si chacun peut conduire à tour de rôle. L’ensemble de son guide de la communication repose donc sur le contrôle personnel que chacun exerce sur la conversation.

II- ANALYSE

L’auteur fait donc de son ouvrage un code de la route de la communication. Analysons alors ce guide ainsi que les termes employés afin de me mieux comprendre de quoi l’auteur parle. Tout d’abord il expose la route comme celle de la communication bien entendu. Les voitures sont donc les individus en tant