La Glorification Du Travail
Dissertation : La Glorification Du Travail. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresserait révélateur de la réalisation de soi, de son propre dépassement. Il met d'abord en avant ce qui est et ce qui se passe dans la dite satisfaction général du travail pour ensuite donner son avis, en admettant une angoisse globale de l'individualité. Nietzsche qualifie le travail comme un « dur labeur du matin au soir », et non loin d'une vérité générale, pourquoi faut il tant de temps pour exécuter sa besogne? Puisqu'il est montré comme bienfaiteur, le travail ne devrait il pas accorder une certaine liberté à l'individu, pour lui permettre de se réaliser dans un contexte différent ?
Ces questions amènent à analyser les enjeux de cette glorification du travail, qui s'agencent dans une même but, contenir chacun. Nietzsche nous montre l'aspect policier du travail, la manière dont il possède abusivement le travailleur, toute la journée, et capte, enferme ses envie ou idées propres à lui-même pour n'en faire qu'une sorte d'automate préfabriqué au labeur qu'on lui impose. De ce fait, le travail contient ou même détruit tout ce qui ne lui apporte pas satisfaction, efficacité et productivité, il chasse différents facteurs comme nous le montre Nietzsche avec une énumération : « Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l’amour et à la haine ». La satisfaction du travail est donc minimisé, il ne reste plus que le fait d'exercer un labeur, d'occuper son temps sans que l'esprit ne soit présent, comme si l'humanité du travailleur disparaissait au contact de sa besogne, ne lui apportant rien d'autre qu'une tache régulière à accomplir. La première conséquence et raison de ce système qui vise à soumettre l'homme à l'état de travailleur à part entière n'est autre que la sécurité. En effet, si l'homme est contrôlé à ne faire qu'une seule chose à part entière, ici le travail, il ne s’affairera sûrement pas à penser autre chose, à bâtir ces convictions, à emmètre une réflexion, et restera tel que la société moderne veut de lui, un simple outil à valeur de production. Car si on contrôle l'homme par le travail, on contrôle ça personne et de là vient la puissance de celui qui le commande, celui ci peut se prétendre supérieur étant donné qu'il a la sécurité fondée l'aliénation du travail qui garde l'homme tel un animal apprivoisé et désormais docile. Nietzsche utilise une nouvelle fois un vocabulaire religieux, il qualifie la sécurité de « divinité suprême » pour montrer l'importance de celle-ci. Cet extrait se conclu avec un ton ironique, on se trouve non plus dans la sécurité d'une société moderne qui s'accapare chaque être humain dans le but de soumettre ces individus pour mieux les contrôler, mais dans un danger du travailleur qui pourrait se rebeller et affirmer sa personnalité en tant qu'homme et être humain à part entière. Et de là, serait le plus grand des dangers,
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