Le code d’Hammourabi
Commentaire de texte : Le code d’Hammourabi. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar tire • 2 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 1 541 Mots (7 Pages) • 450 Vues
Parmi les compilation de droit les plus anciennes, le code d’Hammourabi ou encore le décalogue revêtent encore aujourd’hui, une importance cruciale.
Le décalogue, terme dérivé du grec dekalogos qui signifie littéralement 10 paroles et désigne un passage précis dans la Bible qui est cité dans le Livre de l’Exode et du Deutéronome. La passage traité ici est issu de l’Exode, chapitre 20, versets 1 à 17.
Le décalogue compose un ensemble d’instructions de nature morales et religieuses au fondement des religions judéo-chrétiennes.
Selon la tradition biblique, ce texte aurait été reçu de dieu par Moise au mont Sinaï après que les Israélites se soient évadés d’Égypte à la suite de 400 ans d’esclavage. Dieu décide de sceller une alliance avec ce peuple et Moïse en est l'intermédiaire. Dieu énonce dix Paroles gravées sur des tables de loi et les assortit de développements, le code de l'Alliance. Le peuple est tenu à l’obéissance s’il veut continuer à bénéficier des bienfaits que prévoient les dispositions particulières de l’alliance. Ainsi donc, la loi et l’alliance sont intimement liées. Pour les Juifs, le texte fais partie de la Torah, pour les Chrétiens, il est intégré à l’ancien testament.
L’intérêt du document réside dans la source de droit qu’il représente. Il permet de s’interroger sur le droit naturel ou positif, sur le rapport entre règle juridique et norme morale.
Nous en arrivons donc à nous demander si la décalogue est un texte actuel ?
Bien que le décalogue ait des spécificités certaines (I), il n’en demeure pas moins qu’il représente un héritage dans le droit actuel (II).
I. Le Décalogue, un commandement de Dieu pour le peuple Hébreux
A l’origine, le décalogue est un texte de loi conçu pour un peuple restreint avec des coutumes propres : le peuple Hébreux.
Le décalogue s’impose comme un commandement divin (B) qui s’adresse en premier lieu au peuple hébreux (A).
Un commandement destiné au peuple hébreux
« Le seigneur parla de la sorte à Israël » . Le seigneur du peuple hébreux s’annonce à la population. Ce décalogue est en premier lieu destiné au peuple hébraïque. La table des lois parvenue au peuple par l’intermédiaire de Moïse constitue la loi fondamentale d’Israël.
Le deuxième verset c’est lui un rappel des faits historiques. « Vous ai tiré de l’Égypte, de la maison de servitude ». Dieu à tiré les israélites de 400 années d’esclavage en Égypte, en échange de cette sécurité, les croyants sauvés doivent respecter les lois qui leur parviennent. Pour être libre, les individus doivent respecter la loi. Le rappel historique sert aussi à donner la clé d’audience qu’aura ce décalogue. Le peuple hébreux dans toutes ses spécificités. Le respect de ses lois, en plus de garantir la liberté et la sécurité, est une forme d’expression de gratitude envers un dieu non seulement envers le dieu créateur mais aussi envers le dieu libérateur de l’oppression sociale, politique et économique subie par le passé.
Certaines spécificité du décalogue s’impose au peuple hébreux en raison de leur croyance. Les libertés sont réduites, certains principes, certains rituels, s’imposent aux croyants, d’où l’idée de droit divin.
Un commandement divin
« Vous n’aurez point de dieux étrangers devant moi ». Ce dernier commandent de la première table, celle qui contient les devoirs envers le dieux, le troisième verset s’inscrit dans l’affirmation du monothéisme. Dans ce dernier verset de la première table on comprend que la parole de Dieu est sacrée et s’impose au peuple. Dieu semble est une source de droit.
« Vous ne vous ferez point d’image taillée, ni aucune figure » Le quatrième verset interdit les représentations des créations de dieu et de dieu lui même. On peut ici noter la dimension spirituelle indéniable de la religion. En couplant ce verset avec le suivant (5), on comprend que c’est ce que dieu souhaite éviter. « Vous ne les adorerez point, et vous ne leur rendrez point le souverain culte. Car je suis le Seigneur, votre Dieu, le Dieu fort et jaloux » ce commandement semble d’une importance supérieure aux précédent puisque pour la première fois, le texte évoque une sanction encourue en cas de non respect de la prescription. À savoir, « venge l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération dans tous ceux qui me haïssent ».
Le verset 6, à l’inverse fait l’objet de la présentation d’un système de récompense qui pousserait à respecter le lois. « et qui fais miséricorde dans la suite de mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes préceptes ». Le fait de respecter les lois peut certes limiter quelques libertés mais la participation est incitative, les bienfaits qui l’accompagne pousse à respecter le droit divin. À l’inverse, la non participation engendrerais une punition trop forte, ce qui est aujourd’hui le cas pour al plupart des lois.
Le 7ème verset rejoint ceux concernants les images, « Vous ne prendrez point en vain le nom du Seigneur ». La parole de dieu est sacrée est doit garder sa valeur.
Les 4 versets suivants (8-11) abordent la question du Sabbat. « Car le Seigneur a fait en six jours le ciel, la terre et la mer, et tout ce qui y est renfermé, et il s’est reposé le septième jour ». Dieu aurait créé le monde de ses mains en 6 jours et aurait gardé le dernier jour la semaine pour se reposer. Dans le religion juive, c’est ce qu’on appel sabbat. Ce jour est destiné à l’adoration de Dieu pour tous les croyants. L’héritage chrétiens en France fait que ce jour est le dimanche mais il porte la même idée. Encore aujourd’hui, le travail le dimanche est quasiment proscrit. L’héritage de la règle énoncée à aujourd’hui gagné un auditoire bien plus grand que les croyants.
Si Dieu apparait
...