Libre Échange

, qui permet aux consommateurs de s’habiller aujourd’hui à moindre coût, en est un bon exemple.

Enfin, il permet aux consommateurs de bénéficier à court terme d’une diversité de l’offre croissante. Il est possible d’observer ce phénomène de manière évidente dans le domaine de la grande distribution.

B. A long terme

Le libre-échange permet une augmentation du volume des échanges sur le long terme. Celle-ci entraine, au niveau de l’état, une hausse du PIB pouvant être parfois conséquente. Ces dernières années, les taux de croissance en Chine et en Inde sont de ce fait parmi les plus élevés du globe, avec respectivement 8.4 et 10%. Au troisième rang, le Laos est également un exemple flagrant de pays à fort développement économique avec un taux à 7,6%. (Source FMI)

Toujours sur le long terme, le consommateur est également l’un des acteurs à qui bénéficie la libéralisation du commerce extérieur. En effet, le libéralisme contribue généralement à faire reculer la pauvreté en aidant les habitants des pays à réaliser leur potentiel de production et en stimulant la croissance. Ainsi, l'Asie de l'Est qui affichait le taux de pauvreté le plus élevé du monde en 1981 (80 %), l’a vu chuter de nos jours jusqu’à 18 %.

Enfin, un avantage réside encore dans la division internationale du travail qui permet une meilleur allocation des ressources au niveau mondial ; notion que soutien D. Ricardo dans sa théorie des « avantages comparatifs », à savoir que, chaque nation a intérêt à se spécialiser dans la production où elle possède l'avantage le plus élevé, ou le désavantage le moins prononcé vis-à-vis des autres pays.

II. Les effets négatifs du libre-échange

A. A court terme

A court terme, l’état peut souffrir rapidement, au travers du libre-échange, d’une baisse de sa compétitivité nationale comme le démontre l’état actuel de la manufacture française qui perd depuis maintenant 3 ans de sa compétitivité d’une manière exponentielle. (cf. http://www.industrie.gouv.fr/...)

Les consommateurs sont également des acteurs souvent lésées à court terme par le libre-échange. Le dumping social et la course au moins disant font partie des effets néfastes de cette libéralisation, ou les entreprises lèsent les employés pour augmenter les profits. Ces derniers perdent ainsi des acquis sociaux et fiscaux à cause de la concurrence des salariés étrangers.

Les avantages comparatifs ont également leurs limites car certains secteurs, sont abandonnés (chômage) aux profits d’autres où les entreprises nationales sont plus concurrentielles. Ainsi les secteurs employant une haute technicité souffrent moins que les secteurs de la construction immobilière ou l’employabilité se réduit considérablement en Europe.

A cause de la non-flexibilité des salaires Français, de nombreuses délocalisations sont également effectuées par les FMN, détruisant ainsi de nombreux emplois ou créant une forte pression productiviste.

B. A long terme

Tout d’abord, les échanges inégaux, inhérents à toute activité commerciale basée sur la théorie des avantages comparatifs, créent à long terme une double oppression sur les PVD. Ces derniers sont en effet non-seulement à la merci des grandes puissances internationales mais également de leur propre classe de dirigeants. Les échanges inégaux sont ainsi facteurs de domination sur les PVD. Les pays riches quant à eux étant protégés artificiellement par le biais de subventions telles que la PAC.

Toujours à long terme, la disparition des productions locales ne fait qu’accentuer le schisme entre les populations et les dirigeants politiques et économiques. Grâce aux subventions, malgré des frais de production plus élevés et des frais de transport inévitables, les produits du Nord sont souvent moins chers dans les pays du Sud que ceux produits localement. Pour exemple, depuis 1999, les importations de poulets congelés en provenance d’Europe augmentent de près de 20% chaque année, inondant le marché africain et mettant en péril les aviculteurs locaux.

L’augmentation de la pauvreté forme une instabilité sociale et économique, en conséquence de quoi la corruption se veut croissante. Le problème du respect des Droits De l’Homme est de la même manière en inadéquation avec certaines facettes du libre-échange. En Asie du Sud-est, la réglementation chinoise prévoit que le salaire ne doit pas dépasser 8 heures par jour. Mais les quotas de pièces à réaliser par heure sont tellement importants que les travailleurs sont contraints de travailler entre 10 et 16 heures par jour. La majorité des ouvriers étant payés à la pièce, ils ne reçoivent jamais de rémunération pour heures supplémentaires.

Pour finir, force est de constater que des pays tels que la Chine tendent aujourd’hui à former à une élite de la moyenne classe qui sera suivie par