Mise En Place De Kri Pour l'Évaluation Du Risque Opérationnel
Documents Gratuits : Mise En Place De Kri Pour l'Évaluation Du Risque Opérationnel. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrisque opérationnel……………….. 56 Les techniques d'atténuation du risque opérationnel « techniques de contournement »……………………………………………………………………. 57 5. Les plans de continuité d'exploitation…………………………………………….. 59 6. La Création de la fonction de gestion du risque opérationnel…………………... 59 1. 2. 3. 4. Partie II : La démarche suivie par le CIH en matière d’l’Identification, Evaluation et Mise En Place d’Indicateurs Clés du Risque conformément aux exigences de Bâle II. Section I- Les objectifs à atteindre à travers les moyens de la gestion du risque opérationnel Section II- Etape I : Identification et évaluation du risque opérationnel 1. L’identification des Risques Opérationnels………………………………………. 64 - Cartographie des risques (Outil principal d’identification du risque opérationnel) 2. L’autoévaluation ou évaluation du risque à dire d’experts……………………... 69 - Fréquence et sinistralité Section III- Etape II : Identification et mise en place d’Indicateurs clés du Risque "KRI" permettant un meilleur suivi du Risque Opérationnel 1. Les indicateurs de risque…………………………………………………………... 75 2. Les indicateurs clés du risque……………………………………………………... 76 Section IV- Etape Finale :Collecte d’incidents et suivi de l’évolution du risque
Conclusion Bibliographie Webographie Annexe
Année Universitaire 2010 - 2011
Année Universitaire 2010 - 2011
Avant Propos :
Ce stage d’une durée de 3 mois au sein du Crédit Immobilier et Hôtelier a été extrêmement instructif. J’ai eu l’occasion de faire le tour de différentes entités notamment, la Direction des Risques et différentes entités de la Direction Administration des Services à la Clientèle DASC, à savoir : l’entité Traitement des valeurs, l’entité Monétique, l’entité International, et l’entité Gestion des garanties. En effet, j’ai pu enrichir mes connaissances en matière de système bancaire en étant confrontée à des experts métier avec des mises en situations concrètes. Lors de mon affectation à la Direction des Risques, j’ai eu plusieurs propositions de thèmes et j’ai fini par choisir celui qui a le plus attiré mon attention puisqu’après m’être documentée, j’ai pu constater que la maîtrise de ce "nouveau risque " dit Risque Opérationnel constitue indéniablement un des enjeux majeurs pour l'avenir des institutions bancaires. Ce projet consiste à mettre en place des indicateurs de mesure du risque opérationnel après identification et évaluation de ce dernier. Ces indicateurs vont permettre une quantification et un meilleur suivi de l’évolution de ce risque. Le projet réalisé s’est avéré très intéressant et enrichissant pour mon expérience professionnelle. Grâce à ce stage, j’ai travaillé sur un sujet qui m’a permis de mettre en avant les connaissances acquises et d’entrevoir en quoi consistait la profession de gestionnaire du risque au sein d’un établissement bancaire. Il m’a aussi été très bénéfique sur le plan humain puisque j’ai eu l’occasion de travailler en collaboration avec les responsables de différentes entités dans le but commun d’identifier, évaluer et mettre en place des indicateurs clés du risque pour une meilleure gestion de ce dernier.
Année Universitaire 2010 - 2011
Introduction :
Les risques sont partout et leurs conséquences peuvent être très fâcheuses : le naufrage du Titanic ou celui du Prestige, l'explosion de la navette spatiale Challenger, la catastrophe de Tchernobyl, la faillite de la Barings... Tout cela aurait pu être évité ou, du moins leurs conséquences limitées. Mais le plus grave est que, si aucune expérience n'est tirée de ces catastrophes, d'autres se produiront dans les mêmes secteurs d'activité et pour des raisons similaires. Une forte libéralisation a conduit à l’apparition de nouvelles menaces pour les banques. Cette instabilité du système bancaire s'est manifestée par une crise de liquidité aigue (la crise asiatique en juillet 1997) qui n'a épargné aucun continent et encore moins l'Afrique. De là, et de par son activité d'intermédiation financière et afin d'assurer une sécurité financière et une bonne allocation des ressources, la banque doit inscrire dans ses priorités stratégiques la maîtrise des risques opérationnels auxquels elle se trouve confrontée et ce en adoptant une politique interne de gestion des risques opérationnels. Sachant que le risque opérationnel est un risque important pour l'activité bancaire, bien qu'il soit parfois difficile à appréhender et à quantifier il peut être à l'origine de pertes significatives voir de faillites. La nouveauté dans le secteur tient à la diversité des risques auxquels les banques doivent faire face, à l’ampleur particulière de certaines pertes, à leur soudaineté et au fait que les dirigeants soient parfois surpris ou dépassés. De telles pertes sont dues généralement à une inadéquation ou une défaillance des procédures, du personnel, des systèmes internes ou à des événements extérieurs donc en résumé au risque opérationnel. Certes, le risque opérationnel n’est pas un risque totalement nouveau pour les banques, ce n’est pas non plus un risque inconnu des autorités de contrôle bancaire qui, dans leur ensemble, l’ont intégré de longue date dans leur analyse du profil de risque des établissements de crédit. Par contre l'idée nouvelle est que la gestion des risques opérationnels devient une discipline autonome avec ses propres outils de mesure et ses propres dispositifs de maîtrise, tout comme les risques de crédit ou les risques de marché. Surtout que, dans un monde
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bancaire animé par un esprit d'innovation permanente et caractérisé par une variété et une complexité croissante de ses activités, le spectre du risque opérationnel est de plus en plus large, tant en termes de fréquence que de sévérité des évènements. C'est dans cette optique que s'intègre ce travail, il s'agit en effet, d'étudier la gestion des risques opérationnels liés à l’activité bancaire. Ce travail s’articule comme suit : Dans une première étape, nous allons définir les exigences du comité de Bâle II en matière de gestion du risque opérationnel identifié. Ensuite, nous aborderons dans une deuxième partie la démarche suivie par le CIH en matière de mise en place de ces exigences : identification, évaluation du risque opérationnel, implantation d’Indicateurs Clés de Risques « KRI »… Enfin, nous mettrons en avant quelques recommandations nécessaires à l’aboutissement de ce projet. Dans le présent rapport, sera retenue la définition du Comité de Bâle ainsi que ses exigences pour la gestion du risque opérationnel
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Résumé
Quels sont les risques qui pèsent sur l’activité des établissements financiers ? Lesquels gérer en priorité ? Comment utiliser ces contraintes pour améliorer la performance des entreprises ? Le point sur les risques opérationnels dans le secteur bancaire. Un focus tout particulier est proposé sur l’une des nouvelles méthodes de gestion dédiées au Risques Opérationnels. L’environnement économique et financier est devenu de plus en plus risqué ; en plus du risque de crédit ou de contrepartie, du risque de marché ou du risque de liquidité qui sont bien connus dans leurs principes, les banques doivent faire face à des nouvelles formes de risques. En effet, au-delà des risques de crédit et des risques de marché, les risques opérationnels deviennent un enjeu majeur pour les banques. L’évolution de la réglementation bancaire Bâle II, entrée en vigueur, les replace même au premier rang des préoccupations. Par risques opérationnels on entend les risques que l’organisation, ses acteurs et l’environnement externe font courir à la banque. Ils comprennent quatre sous-ensembles : le risque lié au système d’information, le risque lié aux procédures, le risque lié aux personnes, et le risque lié aux évènements extérieurs (terrorisme, catastrophe naturelle, changement de
réglementations,...). Le but ici est de montrer non seulement l'importance de l'analyse et de la gestion du risque opérationnel pour les établissements bancaires, mais surtout de voir comment le CIH se positionne face à cette pratique. Cela dans le but d'apporter ou de proposer des améliorations dans le cas où le CIH serait en marge de cette pratique ; car comme on le dit très souvent mieux vaut prévenir que guérir. Il est donc intéressant de savoir si le CIH est conforme aux normes prudentielles internationales et comment le risque opérationnel est analysé par ce dernier.
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Partie I
Le risque opérationnel : Périmètre, moyens d'identification, de gestion et instruments de couverture.
La première partie est consacrée à la présentation de la notion de risque bancaire, ensuite à délimiter le périmètre du risque opérationnel selon la définition
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