Dossier enquête sociologie. Thème de la maison individuelle
TD : Dossier enquête sociologie. Thème de la maison individuelle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar julie.1007 • 23 Avril 2016 • TD • 3 652 Mots (15 Pages) • 1 471 Vues
TD enquête sociologique
2013-2014
Dossier enquête sociologie
Thème de la maison individuelle
Le sujet de notre enquête sociologique, imposé à tout le groupe de TD, a été tout au long de l’année la « maison individuelle. » Notre travail a été divisé en plusieurs étapes : tout d’abord la définition du sujet à l’aide de recherches d’articles, ensuite à partir de ceux-là l’élaboration de la question centrale et des hypothèses. Ensuite, afin de confirmer ou infirmer ces hypothèses, il a été convenu que chacun pratiquerait un entretien exploratoire puis une passation de plusieurs questionnaires pour compléter, sur un plus grand nombre de personnes. Enfin nous avons choisi un thème afin d’approfondir sur une question plus précise à l’aide du codage.
- Appropriation du sujet
Afin de voir ce qui a été fait préalablement sur ce sujet, nous avons recherché et sélectionné trois articles desquels en sont ressortis plusieurs points : tout d’abord, les maisons individuelles se situent majoritairement dans des milieux ruraux, souvent occupées par des familles ou jeunes couples. Nous avons également vu que le fait d’acquérir une maison appartient souvent à un modèle résidentiel hérité, et que les professions intermédiaires et les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent la moitié des ménages propriétaires de maisons, ce qui nous donnera certaines pistes par la suite.
Suite à ces recherches, nous avons élaboré (provisoirement) comme question centrale « Quels sont les critères sociaux qui amènent à voir la maison individuelle comme un idéal ? » Associé à cela, nous pensions nous orienter sur les hypothèses du milieu social, de la situation familiale et professionnelle, la trajectoire/réussite sociale, la réussite sociale et les habitudes résidentielles. Puis à la suite des entretiens exploratoires, nous avons préféré choisir « Qu’est-ce qui nous pousse à devenir propriétaire ou non d’une maison individuelle » avec en final les mêmes hypothèses, plus celle du passé résidentiel.
- Méthodes d’enquêtes
- Présentation de ces méthodes
Nous en avons vu trois lors de TD : l’observation, l’entretien exploratoire et le questionnaire.
L’observation est une méthode qualitative qui consiste à aller sur le terrain et observer le comportement des individus, d’analyser l’interaction entre eux. C’est la seule méthode qui ne fait pas parler. Cette méthode ne permet pas à elle seule de répondre à l’hypothèse, elle est donc généralement cumulée avec des entretiens et/ou des questionnaires. Il existe aussi l’observation participante qui consiste à s’intégrer dans un groupe et d’observer au lieu d’observer seulement de l’extérieur.
L’entretien exploratoire est lui aussi une méthode qualitative et ne sert pas à vérifier des hypothèses mais à en élaborer d’autres; son objectif est de prendre contact avec le terrain. Il est exploratoire dans le sens où il n’a pas pour but de répondre à des questions précises directes. L’entretien se fait à l’aide de questions ouvertes, le but étant que l’enquêteur fasse parler le plus possible la personne interrogée, sans l’influencer dans son choix de réponse par des questions trop précises. De plus, l’enquêteur doit s’adapter à la façon de parler de l’enquêté, de manière à le mettre à l’aise et ainsi le pousser à en dire plus. Le contact avec l’enquêté doit se faire par téléphone et non directement afin de fixer une date de rendez-vous pour ne pas prendre la personne au dépourvu. Le danger est de se faire passer pour un vendeur que les personnes ont l’habitude d’avoir au téléphone, il faut donc mettre la personne directement en confiance.
Il y aussi une phase d’observation qui consiste à analyser le lieu où va se dérouler l’entretien ; ici, s’agissant donc de la maison de l’enquêté, il est important de savoir la taille de la ville, le type d’environnement (rural ou urbain) et d’observer le quartier (s’il est entretenu, le type de maisons qui se trouvent autour) mais aussi l’extérieur de la maison (l’entretien du jardin, de la façade etc) et enfin l’intérieur (si la maison est rangée, l’ameublement, le type de décoration.) Il faut également prendre en compte l’apparence de l’enquêté lui-même c’est-à-dire son physique (âge, vêtements qu’il porte) mais aussi sa façon de parler, de se tenir, s’il est à l’aise ou non, s’il est accueillant (par exemple, s’il propose quelque chose à boire) et également noter s’il y a des personnes présentes dans la pièce au moment de l’entretien, si l’enquêté est totalement attentif; plein de détails qui permettront de compléter les réponses obtenues lors de l’entretien. De plus, il est important de noter l’heure et la durée de l’entretien qui peuvent coïncider avec les habitudes de l’enquêté. Enfin il ne faut pas préparer de questions à l’avance car cela ferait perdre à l’entretien son caractère spontané et enfermerait l’enquêté ce qui n’est pas le but.
Le questionnaire est lui, une méthode quantitative, utilisé dans un registre d’explication. Il ne décrit jamais exhaustivement les pratiques mais cherchent à les schématiser par le travail de codage pour les comparer. Le but de l’enquête par le questionnaire est d’expliquer ce que les acteurs font par ce qu’ils sont et non pas ce qu’ils disent de ce qu’ils font. Il y a deux grosse parties dans un questionnaire ; une sur les pratiques étudiées et une autre sur les déterminants sociaux (des questions sur l’enquêté lui-même) dans cet ordre-là car cela paraît moins intrusif pour l’enquêté que l’on s’intéresse d’abord à des éléments extérieurs puis précisément à lui.
Dans le questionnaire, on distingue des questions ouvertes, des questions fermées ; les questions ouvertes sont posées par rapport au thème de la pratique étudiée et non par rapport aux déterminants sociaux et doivent être placées en début de questionnaire pour ne pas influencer les réponses de l’enquêté ; les questions fermées correspondent à des questions où on anticipe les réponses de l’enquêté avec des propositions de réponses.
On distingue aussi des questions de faits et de questions d’opinions : les questions de fait portent sur des pratiques (par exemple, combien de fois êtes-vous allez à la pêche cette semaine) qui ne doivent pas remonter trop loin dans la mémoire de l’enquêté ; les questions d’opinions qui porte sur les goûts de l’enquêté, qui sont donc plus subjectives.
Pour qu’un questionnaire soit valable il faut que les questions soient formulées de la même manière à tous les enquêtées, pour que chacun les comprennent de la même manière.
- Application des méthodes
Nous avons tout d’abord essayé de construire nous-mêmes le questionnaire sur la maison individuelle. Dans un premier temps, nous avons divisé le questionnaire en deux parties : d’abord une partie sur la maison individuelle en elle-même dans laquelle nous avons construit nos questions à partir de la localisation de la maison (ville ou campagne), la distance de lieu de travail, le mode d’acquisition de la maison, la distance avec la ville la plus proche, les aménagements extérieurs, les caractéristiques de la maison (maison achetée, rénovée, construite), rapport de l’enquêté à la maison et le projet résidentiel (rénovations, vente) ; ensuite pour la partie des déterminants sociaux, nous avons pris en compte l’âge, le sexe, la situation matrimonial, le nombre d’enfants, le cursus scolaire, le rapport à l’emploi (satisfait ou non), la trajectoire sociale, la trajectoire résidentielle, et la vision du logement idéal.
Les problèmes rencontrés concernaient surtout les questions ouvertes, qui devaient être pertinentes et tournées de manière à ce que les réponses correspondent vraiment à ce que l’on demandait, tout en restant large. De plus l’emploi de certains termes n’était pas approprié comme « campagne/ville » dont la définition change selon les personnes. Les possibilités de réponses ont également posé problème dans le sens où il fallait que chaque enquêté puissent se retrouver dans celles-ci. Nous n’avions pas non plus pensé à prendre en compte le conjoint, qui joue un rôle important.
Nous avons ensuite fait passer le test du questionnaire afin de voir s’il était compréhensible pour les enquêtés. Nous nous sommes donc aperçus que certaines questions n’étaient pas toujours claires pour les personnes interrogées ; par exemple, pour la question « Aviez-vous un idéal de maison ? » les propositions étaient « oui, plutôt oui, plutôt non, non » et nous nous sommes rendu compte que bien souvent les enquêtés nous décrivaient leur idéal ; de plus, on remarquait que certaines personnes négociaient dans leur tête avant de répondre (par exemple, la personne répond puis change d’avis car elle considère que sa représentation n’est pas « bonne » socialement. Nous avons donc décidé d’ouvrir la question et de prendre en compte cette description. Il en était de même pour la question « Depuis que vous habitez dans votre maison, avez-vous fait des travaux importants ? », le problème était la définition de « travaux importants » qui ne signifiait pas la même chose pour tous les enquêtés ; nous avons donc décidé de laisser comme cela pour ainsi voir de quelle manière les personnes percevaient les travaux importants.
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