Comptabilité des entreprises privées
Cours : Comptabilité des entreprises privées. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Alexis Tordo • 31 Octobre 2016 • Cours • 13 427 Mots (54 Pages) • 1 043 Vues
CM Entreprise et comptabilité
Ordonnance 10 février 2016 sur réforme du droit des obligations, Dalloz a sorti un complément avec le code civil, on a les articles et sous chaque article les raisons de la réforme (version électronique imprimable).
Nous allons travailler la comptabilité des entreprises privées.
La définition de l’état de cessation de paiement quand l’actif disponible est inférieur au passif exigible, cela se trouve dans le code de commerce, donc savoir lire un bilan.
On a besoin d’un plan comptable/ plan de compte, calculatrice. Les ouvrages : La comptabilité générale Béatrice et Francis Granguillaut.chez Gualino, Les Zoom’s.
Introduction : Les principes généraux de la comptabilité.
- Qu’est ce qu’une entreprise ?
C’est un organisme dont la fonction principale est la production de biens (pain, beurre, automobile) ou de services (transports, nettoyage, logement en hôtel) destinés en général à être vendus.
- Qu’est ce qu’un entrepreneur ?
Le terme désigne un ensemble de fonctions à savoir initiatives, directions, innovations, prises de risque. Ces fonctions peuvent être assurés par un individu seul ou être répartis entre un ensemble d’individus.
- Qu’est ce que la comptabilité ?
C’est le principale système d’information de l’entreprise. Il s’agit de : la saisie, le traitement, de l’interprétation des informations intéressant la gestion de tout ou partie du patrimoine d’un individu, d’une entreprise ou plus généralement d’un organisme quelconque. Toutes les entités juridiques (entreprises, associations) ont l’obligation de tenir une comptabilité, les individus peuvent très bien aussi établir leur comptabilité.
La comptabilité a deux fonctions :
- Une fonction juridique : une fonction de mémoire et de preuve pour éviter toute contestation.
- Une fonction de gestion : on a dans la comptabilité des informations pour guider les décisions.
- Généralités.
Principe de base : il faut tenir des comptes pour faciliter la connaissance des affaires traitées et en garder la trace à des fins de preuve.
- Enregistrement des phénomènes économiques et financiers.
Les relations, échanges entre particuliers et entreprises sont caractérisés par l’utilisation de nombres ou valeurs qui entrent dans les négociations, les contrats, la détermination de biens. Les opérations élémentaires d’achat-vente sont assorties d’un prix. Il va donc falloir conserver la trace des opérations/ actes engagés mais il faudra aussi ressortir les répercussions que les affaires vont avoir sur le patrimoine de celui qui les engage. On doit adopter un système d’enregistrement. Pour enregistrer, le point fondamental est ce qu’on appelle le compte.
- Evolution des méthodes d’enregistrement.
Au niveau de l’enregistrement, on est passés de ce qu’on appelle la comptabilité en partie simple à la comptabilité en partie double.
- La comptabilité en partie simple.
Avec celle- ci, on se contente simplement de noter à un seul endroit l’opération effectuée. Exemple : j’achète 30 euros de carburant, j’écris sur un post- it « 14 septembre 2016 17h45 achat de 30 euros de carburant. » Je peux préciser « payer en espèce », je note une seule fois à un seul endroit.
- La comptabilité en partie double.
Avec celle- ci, la même opération est inscrite à deux comptes différents, la valeur de chacun étant affectée de sens arithmétique opposé l’un par rapport à l’autre. En gros, j’ai un signe « + » d’un coté et un signe « - » de l’autre. Cette idée de mettre en jeu deux comptes procède de la constatation qu’en économie et en finances prédominent les notions de transfert et d’échange. Il est facile de repérer un point d’entrée (ce qui rentre dans mon patrimoine) et un point de sortie. Exemple : j’achète du carburant que je paye, du carburant rentre et de l’argent sort. On appelle « débit » le point d’entrée qui correspond qui correspond à un « + » sur le plan arithmétique. Ce qui rentre c’est un « + », ce qui sort un « - ». On appelle crédit le point de sortie qui correspond à un « - ». Donc d’un coté j’inscris l’entrée au débit d’un compte (carburant) et de l’autre coté une sortie au crédit d’un compte (j’ai acheté 30 euros de carburant). Et j’ai 3 moyens de paiement vis- à- vis de mon cocontractant, je crédite donc le compte caisse (espèce), dans ma comptabilité que j’appelle banque par un moyen bancaire (chèque), ou encore mon créancier m’accorde des délais de paiement (petite note) Je sais non seulement ce que j’ai acheté mais comment j’ai effectué la dépense. C’est pour ça que la comptabilité en partie double est l’enregistrement de toutes les opérations effectuées.
- Tenue de la comptabilité.
On a trois documents dans la comptabilité : le journal, le grand livre et la balance.
- Le journal (enregistrement chronologique)
Est un document où on inscrit chronologiquement les opérations dans leurs détails (14, 15, 16 avril etc.).
J’enregistre toutes les opérations engagées par l’entreprise, un compte est débité l’autre est crédité, selon le principe de la comptabilité en partie double.
- Le grand livre (reprise au niveau de chaque compte)
Est un document/instrument de synthèse sur lequel sont regroupés au moyen des comptes les opérations détaillées chronologiquement sur le journal, on regroupe au niveau des comptes. On appelle cela la présentation en T. Je réécris tout ce qui a été enregistré sur le journal sur la période donnée. ON voit sur le total en bas des débits et des crédits, on a écrit le nombre de fois où le compte a été crédité (ce qui rentre) et ce qui a été débité (ce qui sort). Exemple : sur la période donnée sont rentrés 12, 12 euros, 12 000 euros, 12 millions. Et je regarde ce que j’ai en crédit. Pour regarder ce que j’ai à la fin de la période : la comptabilité me dit 12 – 6 = donc aujourd’hui dans la caisse est + 6 donc jai le solde du compte.
Sur le compte B : j’ai 9 – 6 = + 3.
Sur le compte C : j’ai 3 coté débit, coté crédit j’ai 2 + 4 + 5 (11) donc 3- 11= - 8. Ce n’est pas forcément dramatique ca peut être la vente de marchandise, le + 3 ca peut être une annulation d’une vente par exemple.
- La balance (document intermédiaire qu’on sort une fois par mois)
Enumère les totaux et soldes de tous les comptes, c’est notamment un outil de vérification. C’est un document intermédiaire qui sort tous les mois et permet de faire le point sur l’état de la situation financière de l’entreprise sans avoir à sortir le bilan. ON va retrouver le résultat, on reprend les intitulés du compte. On reprend ce qu’on a enregistré. Pour le A par exemple c’est tout ce qu’on a mis. Je tire mes totaux. Ca peut pas être inexact, car comme deux comptes de sens arithmétiques différents tous les deux comptes sont automatiquement égaux.
Attention c’est une convention c’est du langage comptable ce qui entre c’est le débit et inversement.
- La fonction financière de l’entreprise.
L’entreprise est un lieu où l’on pratique des choses avec l’environnement économique dans le but de secréter une richesse qu’on appelle excédent brut d’exploitation ou plus vulgairement bénéfices. Il s’agit ici de flux de biens et de services reçus de la part des fournisseurs et/ ou du personnel pour être restituer externe à des clients sous forme de vente (voir schéma 5.1).
Au niveau de l’entreprise nous avons d’une part les ressources qui proviennent tout d’abord du propriétaire de l’entreprise (celui qui met un capital à la disposition de l’entreprise) et quand l’entreprise fonctionne bien en toute sécurité on peut avoir des ressources qui peuvent venir des fournisseurs essentiellement quand ils accordent des délais de paiement (ca veut dire accorder des facilités de trésorerie, ce que je ne paie pas à mon boulangère je peux l’utiliser pour payer autre chose) ainsi que des banques qui acceptent d’accorder des prêts à l’entreprise.
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