Critique du FASR

Critique du FASR

Les programmes d’ajustement structurel comme le FASR ont une vision beaucoup plus axé sur le développement à court terme avec l’aide d’un “Big Push”. Cela aura pour effet d'améliorer la situation économique et sociale sur le court terme, avec l’aide d'investissements et d’allocations de capitaux. On verra l'amélioration de certains indices comme l'espérance de vie, le taux de natalité, l'alphabétisation, ce qui est bénéfique au Pays en développement. Par contre sur le long terme on aura beaucoup plus de difficulté à maintenir le pays dans une bonne posture avec de l’endettement et de l’inflation imminente.

C’est parce que les pays pauvres n’ont pas accès à des capitaux que le FASR devient une option intéressante pour les pays en développement. Le premier réflex de ces derniers est de suivre le guide à la lettre en augmentant les exportations avec un taux d’inflation faible à l’ajout d’une dévaluation de la monnaie locale le pays permet de vendre ses produits sur le marché internationale mais il n’obtient pas la pleine valeur de ses exportations. Ses produits n’ont plus de valeur sur le marché internationale et à long terme, le bilan des exportation jumeler à la dévaluation de la monnaie locale nous ramènera à la case départ. C’est à dire un pays incapable d’atteindre le stade de maturité selon la théorie du “Big Push”, modèle privilégié par le FASR.

L’approche du FRPC

Les critiques du FASR ont permis une restructuration des P.A.S dans les années 90. La nouvelle solution mise de l’avant la FRPC permet de répondre à plusieurs problèmes du FASR. Notamment, sur la question de la bonne gouvernance, soit un gouvernement fort et juste, sans corruption, fournissant une redistribution des richesses équitable, transparent, prônant la liberté d’expression et l’accès à l’information. Également le FRPC vise comme priorité la réduction de la pauvreté, permettant de fournir une main-d’oeuvre mieux équipé pour maintenir la croissance du pays. En donnant au plus pauvre les ressources et les capacités de travailler au développement du pays, l’état pourra transitionner vers une démocratie fonctionnel au lieu d’un système nivelé par le bas.

De plus ce programme permet de travailler de concert avec le pays ciblé plus tôt que de lui imposer une politique interne. Cela permet une transition plus aisée entre le moment des P.A.S et la période maturité. Avec la consultation du gouvernement et des populations locales le FRPC peut plus aisément ciblé les problèmes majeurs au sein de la population et ainsi développé le pays sur le caractère humain et non seulement économique. Régler les problèmes de bases avant de régler les problème économique, en écoutant les communauté, leur donnant du travail, les éduquants, le développement des techniques et des capacités de travail, permettra de stabiliser le pays. Une population en santé et éduquée, travaille mieux qu’une population pauvre et malade. Les P.A.S deviennent ainsi un outil au développement plutôt que la solution.

Négocier les conditions de restructuration et l’ajuster au pays cible. Notion de bonne gouvernance qui est priorisé dans le nouveau programme (FRPC), bonne gouvernance → gouvernement fort et juste, pas de corruption,