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Doc: Vocation Et Unite

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i est retirée, dans la pratique, après un refus de la part du destinataire. Elle doit être, au contraire, comme une sollicitation continuelle, faite de différentes façons, à chaque étape de la vie.

e. Un appel au service des autres

La vocation n’est jamais une aventure purement personnelle, et intérieure. Elle a toujours une dimension sociale et collective car, dans la cité comme dans l’Eglise, c’est toujours, directement, ou indirectement, un appel à mettre ses dons au service des autres.

f. La vocation, c’est un don de Dieu

La vocation est un don, une grâce que l’on reçoit de Dieu.

Dieu, qui la donne, est toujours discret : aujourd’hui comme hier, il parle par l’intermédiaire d’événements, de rencontres, de paroles lues, ou entendues qui sont autant de relais de sa Parole. C’est pourquoi, l’on doit être malheureux si l’on ne suscite pas de vocation à partir de nos témoignages de vie.

II. La vocation dans la Bible

A. Dans l’Ancien Testament

Les scènes de vocation sont fréquentes dans la Bible et souvent impressionnantes, qu’il s’agisse de Moïse au buisson ardent (Ex 3), d’Isaïe au Temple (Is 6), ou du dialogue entre Dieu et le jeune Jérémie (Jr 1).

Lorsque Dieu appelle un homme, ou un peuple, c’est toujours pour l’envoyer, lui confier une mission : « va ! », lui dit-il. Dieu attend une réponse à son appel : pas un accord de principe, mais une adhésion profonde et définitive. Cette réponse est parfois instantanée (Gn 12, 4 ; Is 6, 8), mais souvent, elle tarde à venir, car l’homme est pris de peur, doute de ses forces, ou tente de se dérober (Ex 4, 10 ; Jr 1,6). Et puis, la vocation est exigeante, elle « met à part » et fait de l’appelé un étranger par les siens (Gn 12, 1 ; Is 8, 11 ; Jr 12, 6).

B. Dans le Nouveau Testament

Dans l’Evangile, Jésus multiplie les appels à le suivre, non seulement aux douze (Mc 3, 13), mais à d’autres (Mc 10, 21 ; Lc 9, 59-62). Sa prédication est comme un appel continuel à marcher avec lui dans une vie nouvelle, dont il possède le secret (Mt 16, 24 ; Jn 16, 17).

L’Eglise naissante, a tout de suite, perçu la condition chrétienne, comme une vocation. Un témoignage, notamment la première prédication de Pierre (Ac 2, 40), et celle de Paul, « Apôtre par vocation » (Rm1, 1), qui renvoie sans cesse les chrétiens à « l’appel » qu’ils ont reçu (1Co1, 26 ; 7, 24).

III. Les vocations dans l’Eglise

L’Eglise a une vocation fondamentale qui lui a été confiée par le Christ : annoncer l’Evangile à tous les hommes (Mc 16, 25). Telle est sa mission essentielle. Donc, toute personne qui se dit « appelée » doit se référer à cette vocation fondamentale de l’Eglise.

D’abord Jésus-Christ en notre sein et après, au-delà de notre congrégation de Notre Dame de la Paix, en suivant ses règles et principes.

Ainsi, nous sommes tous (en tant que baptisés) égaux, en droits, et en dignité, quelle que soit, notre fonction, ou notre condition.

C’est au cœur d’une vie de baptisé, que surgit, l’appel à une vocation spécifique. D’où, tout accompagnement, et tout discernement seront d’abord un approfondissement de la vie chrétienne, et de la participation à la vie de l’Eglise.

Il faut noter que les vocations sont diverses (1Co 12, 4-11), cependant, elles sont complémentaires (Ep 4, 15-16).

A la lumière de tout ce qui précède, il convient de noter que, les vocations appellent à une attitude très humble de recherche, de prière, de docilité et de disponibilité.

Elles sont données à l’Eglise, et s’enracinent dans la vocation de l’Eglise, qui témoigne de son Seigneur au milieu du monde.

2ème Causerie : Un exemple de vie

« La Vierge Marie, modèle de notre Oui » (Lc 1, 26-56)

C’est une vocation exceptionnelle. Pourtant tout le mystère d’une vocation est vécu, dans le mystère de l’Annonciation.

Le « pèlerinage de foi » de Marie, c’est aussi le notre, comme l’a redit avec force le Pape Jean Paul II, dans sa lettre encyclique « la Mère du Rédempteur ».

Il ne s’agit pas ici seulement de l’histoire de la Vierge Marie, de l’itinéraire personnel de sa foi, et de la meilleure part, qu’elle a dans le mystère du salut, mais aussi de l’histoire de tout le Peuple de Dieu, de tous ceux qui participent au même pèlerinage de la foi.

Dans l’annonce faite à Marie, tout est infini respect. Chaque nom s’inscrit dans l’attention d’amour que Dieu porte au monde. « (…) ‘’ Cette jeune fille s’appelait Marie’’ ».(lc1,27)

Chaque personne, chaque lieu, entre ainsi dans la trame d’une histoire, où le plus décisif, se joue dans l’acceptation ou le refus de l’Amour qui vient de Dieu.

I. Un nom nouveau : « Comblée de Grâce ».(lc 1,28)

C’est de Dieu que Marie reçoit cette bénédiction unique parmi toutes les bénédictions qui nous sont données dans le Christ. Elle est choisie entre toutes les femmes, pour que s’ouvrent les temps nouveaux.

Reconnaître notre vocation, c’est laisser Dieu, nous révéler que, nous avons du prix à ses yeux. Son appel nous fait devenir pleinement ce que nous sommes.

Evidemment, Marie, « fut très troublée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation ».

Elle cherche à saisir le sens profond de cette révélation inattendue :

« Sois sans crainte car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein, et tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut ».lc1,30ss

II. L’Amour seul est digne de foi.

La vocation de Marie prend sa source dans l’amour qui fait toutes choses nouvelles. L’Esprit viendra sur elle. Il est création, et vie. Marie épouse à plein cœur sans que nul péché ne la retienne, la volonté divine du salut.

Ce qui exige le plus la foi, ce ne sont pas les sacrifices que Dieu demande, c’est la promesse inespérée qu’il fait. Comme Abraham, espérant contre toute espérance, Marie croit en la Parole de Dieu.

L’Esprit fait de toute vocation, un acte et un signe d’espérance. « Et l’espérance ne trompe pas, car l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné ».

Rien n’est impossible à Dieu. Elisabeth, la stérile, attend un enfant. « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible » (Mt 19 26).

Marie est la mère de Jésus selon la chair, et d’abord selon la foi, comme dit St Augustin : « Marie est la bienheureuse, parce qu’elle a entendu, la Parole de Dieu et l’a gardée : son âme a gardé la vérité plus que son sein, n’a gardé la chair »

Enfin, accueillir la vocation, c’est accueillir la grâce d’en faire, un choix d’amour.

III. Qu’il m’advienne selon ta Parole.lc1,38ss

« Une réponse qui appelle d’autres » « me voici… »

Marie s’en remet à Dieu, sans réserve. Elle se livre entière à la personne et à l’œuvre de son Fils. C’est jusqu’à la croix, qu’elle avance dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son fils. (C’est pourquoi il y a les questions des vœux dans les vocations : vœux de charité, d’obéissance et de chasteté)

Notre contemplation de son fiat (oui), devient invocation ; pour qu’enfin l’amour nous engage, et nous livre à lui davantage.

Avec Marie, nous découvrons, que la vocation constitue l’être profond de l’Eglise avant même son action. Elle est assemblée des appelés.

Confions à l’intercession de Marie, la tâche de toute l’Eglise :

* Marie contemplée et imitée comme modèle de la foi vécue.

* Marie contemplée et imitée comme la femme fidèle à la voix de l’Esprit, la femme du silence, et de l’écoute, la femme de l’espérance.

* Marie exemple parfait de l’amour envers Dieu, et envers le prochain.

Marie est son nom et toute sa vie le proclame : « le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom ».

3ème Causerie : Unité des appelés de Dieu.

Introduction

Nous allons nous appuyer sur Jn 17, 11-23 pour répondre à cette question. Les différents contours de l’unité peuvent être tracés en ces quelques points.

a. L’unité,

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