Essai ''Annulation de l'enseignement de la 2 langue étrangère à l'école secondaire''

Suite à la décision du ministre de l’éducation de supprimer l’enseignement de la deuxième langue étrangère à l’école secondaire, je voudrais partager mon opinion sur ce sujet.

Le fait que l’enseignement de la deuxième langue étrangère soit arrêté m’interpelle, car cela n’apportera que des inconvénients.

Premièrement, les enseignants des langues étrangères perdront leurs emplois et se retrouveront au chômage. Actuellement, en France le taux de chômage est déjà très élevé, le pays est en crise économique, et la décision du ministère va donc aggraver la situation davantage.

Deuxièmement, priver les jeunes de l’enseignement de la deuxième langue étrangère signifie diminuer leurs chances de réussir leur carrière dans l’avenir. Dans la société globale actuelle les critères pour les candidats sont très exigeants. C’est pourquoi la connaissance de la deuxième voire la troisième langue étrangère serait un véritable atout.

Certes, les jeunes peuvent apprendre les langues plus tard à l’université. Mais tout de même il est désirable de commencer à les apprendre plus tôt que possible pour pouvoir les maîtriser en étant jeune. Aussi les parents peuvent inscrire leurs enfants dans une école des langues, mais ces écoles sont malheureusement payantes et ne sont pas accessibles à tout le monde.

Troisièmement, il est scientifiquement prouvé que les personnes qui savent parler quelques langues étrangères sont plus intelligentes que celles qui ne le font pas. Les polyglottes ont de meilleures capacités analytiques et créatives. Ils possèdent de l’ouverture d’esprit, un sens du contact, une excellente mémoire, de l’expérience et des connaissance interculturelles, ce qui ne représente que des avantages.

Je trouve que l’annulation de l’enseignement de la deuxième langue étrangère à l’école secondaire est peu rationnelle. Pour arriver à un compromis, le ministère pourrait rendre l’enseignement de la deuxième langue vivante facultative. Ainsi seulement les élèves motivés viendraient aux cours, tandis que les élèves qui ne le sont pas, ne seraient pas obligés d’apprendre une deuxième langue.

En résumé, la mesure prise par le ministère doit être reconsidérée par les pouvoirs publics. Je suis convaincue que cette réforme récente ne fait que discréditer le système éducatif national tout en sacrifiant les intérêts des jeunes français.

En espérant que vous jugerez ma contribution digne d’être publiée, je vous remercie pour le travail que vous faites.

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