Impact de la formation en étude de la didactique des langues dans le parcours de formation du master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation), premier degré
Mémoire : Impact de la formation en étude de la didactique des langues dans le parcours de formation du master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation), premier degré. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar mandinebe • 21 Août 2018 • Mémoire • 9 364 Mots (38 Pages) • 948 Vues
Remerciements
J’adresse mes remerciements à mes encadrants de mémoire : Christophe Beaufils pour ses conseils avisés et Fanny Berlou pour ses encouragements à chaque cours ou rencontre dans les couloirs.
Je remercie également Marlène pour sa compagnie lors des heures passées à la bibliothèque et Yoann pour sa relecture improvisée.
Sommaire
Remerciements 1
Sommaire 2
Introduction 4
I. Apports théoriques 5
1. Les représentations des enseignants 5
A. Les représentations sociales 5
B. L’histoire de vie des enseignants 7
2. Les approches didactiques en langues vivantes étrangères 8
A. Grammaire / Traduction 8
B. Méthodologie directe 8
C. Méthodologie active et méthodologie audio-visuelle 9
D. Approche communicative et cognitive 9
E. Perspective actionnelle 10
3. La formation des enseignants à l’enseignement des langues vivantes étrangères 12
A. Le recrutement par concours 12
B. La formation initiale et continue 12
II. Problématique 14
III. Données exploratoires : méthodologie et analyse 15
1. Méthodologie 15
A. Objet d’étude 15
B. Sujets choisis 15
C. Questionnaire 15
D. Démarche d’analyse 18
E. Limites 19
2. Analyse des résultats 20
A. Rappel des postulats de départ 20
B. Analyse 21
Conclusion et perspectives 35
Bibliographie 38
Annexes 40
1. Annexe 1 – Questionnaire 40
2. Annexe 2 - Nuages de mots des étudiants en première année pour la question « Qu’est-ce qu’apprendre une langue vivante étrangère à l’école primaire ? » : 41
3. Annexe 3 - Nuages de mots des étudiants en deuxième année pour la question « Qu’est-ce qu’apprendre une langue vivante étrangère à l’école primaire ? » : 46
4. Annexe 4 – Recueil des réponses à la question 2, « Quels sont les différents domaines de la discipline à l’école primaire ? » 48
5. Annexe 5 – Recueil des réponses à la question 3, « Quelles sont les différentes activités langagières à l’école primaire dans l’enseignement des langues vivantes étrangères ? » 49
6. Annexe 6 – Recueil des réponses à la question 4, « Quelles sont les priorités dans l’enseignement des langues vivantes étrangères à l’école primaire ? » 50
7. Annexe 7 – Recueil des réponses à la question 5, « Quels types d’activités s’articulent à ces apprentissages ? » 51
Introduction
En tant qu’étudiante en master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation), premier degré, et titulaire d’une licence en langues étrangères, il m’est apparu intéressant de se questionner sur les représentations de la didactique des langues dans le corps enseignant et plus particulièrement parmi les futurs professeurs des écoles. Après un premier contact avec la dimension interculturelle de l’enseignement des langues par la lecture de Byram, Gribkova et Starkey, j’ai pu me rendre compte qu’il était vraiment important que les futurs professeurs des écoles prennent conscience de ce volet culturel mais également de toute la nécessité d’un enseignement des langues étrangères à l’école. Suite à la lecture de l’article de Gilles Forlot, Des pratiques aux stéréotypes sociolinguistiques d’étudiants professeurs, il m’a était donné l’idée d’axer mon champ de recherche sur l’impact de la formation en didactique des langues.
Dans un premier temps, nous nous attacherons à exposer les représentations des enseignants, tout d’abord par une tentative de définition des représentations sociales en général puis en nous intéressant plus particulièrement aux représentations des enseignants. Dans un deuxième temps, nous verrons l’évolution des approches didactiques en langues vivantes étrangères. Enfin, dans un troisième temps, nous étudierons la formation dispensée aux futurs professeurs des écoles en matière de didactique des langues.
I. Apports théoriques
Les représentations des enseignants
Les représentations sociales
Définitions
Selon Jodelet, une représentation sociale est « une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social » (1989). Castellotti et Moore vont même plus loin, puisqu’ils considèrent que les représentations sociales sont déterminantes dans la gestion des relations sociales (Castellotti et Moore, 2002 : 8).
En 2010, Vause établit une typologie des représentations. En effet, les représentations sont composées de connaissances et de croyances (valeurs, idées…), distinguées en ce qu’elles sont validées, pour les premières, et non validées, pour les secondes. L’individu s’appuie sur ces connaissances et ces croyances pour agir en situation et justifier ses choix. Vause distingue également deux types de connaissances : les connaissances pragmatiques qui sont des connaissances personnelles construites au cours de sa pratique, et les connaissances théoriques construites au cours de la formation (continue ou initiale). De même, on distingue les croyances personnelles et les croyances partagées (élaborées par des interactions sociales). (Vause, 2010 : 2)
Tardif et Lessard parlent, quant à eux, de « connaissance ouvragée », terme traduit de working knowledge emprunté à M. Kennedy, 1983, qu’ils définissent comme un mélange de connaissances et croyances :
« Il s’agit donc d’une connaissance multidimensionnelle incorporant des éléments relatifs à l’identité personnelle et professionnelle de l’enseignant, à sa situation socioprofessionnelle, à son travail quotidien dans l’école et la classe ». (c)
Fonctions
Selon Moscovici, la formation des représentations sociales se fait selon deux processus : le processus d’objectivation et le processus d’ancrage. Le processus d’objectivation consiste en la sélection, par le sujet, d’informations qui lui sont plus parlantes afin de les transformer en « images signifiantes » de manière à faciliter la compréhension, ce qui va entrainer par la même occasion une perte d’information. Le processus d’ancrage, va quant à lui, consister en la transposition d’un objet, d’un élément qui est inconnu au sujet ou peu familier dans le but de l’assimiler à des catégories familières et fonctionnelles que l’individu possède déjà. Le but de ces processus étant d’améliorer la compréhension d’un élément nouveau ou étranger. (Moscovici, 1961)
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