Etude de cas AL INDUSTRIE
Étude de cas : Etude de cas AL INDUSTRIE. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Emgane • 11 Novembre 2018 • Étude de cas • 1 586 Mots (7 Pages) • 807 Vues
MANAGEMENT
ETUDE DE CAS : AL INDUSTRIE
La situation d’AL INDUSTRIE
AL Industrie est une société créée en 2003, spécialisée dans la fabrication et la remise à neuf de pièces pour les machines-outils dans les domaines de l’automobile, l’aéronautique, du ferroviaire et du maritime ; elle est aujourd’hui présente sur tout le marché européen.
Pour déterminer la situation d’AL INDUSTRIE nous allons tout d’abord faire un diagnostic externe puis un diagnostic interne.
Pour établir notre diagnostic externe nous allons réaliser une analyse macro-environnementale ; c’est-à-dire de l’environnement global dans lequel AL INDUSTRIE évolue en 2008. Pour cette analyse nous allons utiliser la méthode PESTEL qui permet de regrouper les données pertinentes pour l’entreprise en six grands domaines :
- Politique : Effets des politiques gouvernementales, fiscales, sociales sur l’entreprise
- Économique : Influence de l’évolution des principaux agrégats économique
- Socioculturel : Impact des données quantitatives (démographie) et qualitatives (mode de vie) relatives à une population
- Technologique : Évolution technologique qui doit faire l’objet d’une veille et d’une capacité à innover
- Écologique : Normes de protection de l’environnement qui obligent à contrôler son action sur le milieu naturel ou sur la santé humaine
- Légal : la loi et les règlementations constituent une contrainte à intégrer pour évoluer dans les contextes nationaux, européen et international
ANALYSE | |
POLITIQUE | Influencé par les mesures législatives dans les secteurs de l’automobile, aéronautique, ferroviaire, maritime. Exemple : Les états industrialisés prennent des mesures législatives contre la pollution automobile ce qui peut être une menace pour le marché De plus en plus de normes de protections sont prise pour l’utilisation des machines ce qui est une opportunité |
ECONOMIQUE | En 2008 une crise économique éclate dans le secteur de l’automobile ce qui représente une menace. En 2018 mise en place d’une taxe douanière américaine sur l’acier représente également une menace. Le secteur de l’automobile est sensible aux variations de consommation. Ainsi tous ces évènements représentent des menaces pour l’entreprise |
SOCIOCULTUREL | Influencé par ce qui influence le marché automobile, aéronautique, ferroviaire et maritime. OU Non communiqué |
TECHNOLOGIQUE | Évolution des machines de production de plus en plus robotisées, ce qui demande des investissements conséquents ce qui peut être une menace. |
ECOLOGIQUE | Influencé par ce qui influence le marché automobile, aéronautique, ferroviaire et maritime. OU Non communiqué |
LEGAL | Influencé par ce qui influence le marché automobile, aéronautique, ferroviaire et maritime. Ou non communiqué |
Pour réaliser notre diagnostic interne nous allons analyser les forces et faiblesses de l’entreprise.
ANALYSE | |
PLACE | Large distribution sur tout le marché européen Touche de nombreux secteurs (aéronautique, automobile, ferroviaire, maritime) ce qui est une force pour l’entreprise |
PROMOTION | Non communiqué |
PRODUIT | Diversification des produits, ils ont su s’adapter en transposant leurs produits à des marchés sans liens avec le milieu de la machine-outil ce qui est une force. Proposent de nombreux services ce qui est également une force |
PRIX | Non communiqué |
QUALITATIVE | Marché centré sur le service, ils se sont réorganisés en interne pour être plus réactif et flexible ce qui est une force et représente un gage de qualité |
QUANTITATIVE | Leur CA est important ce qui est une force, cependant ce CA est en chute pendant la crise économique ce qui représente une faiblesse |
En 2008, l’entreprise AL INDUSTRIE est en pleine expansion. En effet, elle a investi un demi-million dans l’acquisition de matériel et a procédé à des embauches. Cependant, courant 2008 une crise économique éclate dans le secteur de l’automobile et AL INDUSTRIE perd 1/3 de ses ventes, ses investissements et charges augmentent. Il aura fallu plusieurs années (2014) à AL Industrie pour atteindre de nouveau leur chiffre d’affaires de 2008, c’est-à-dire, 3,5 millions euros. Bien que l’entreprise soit en expansion, la crise économique l’entraîne vers des difficultés internes.
La problématique d’AL INDUSTRIE en 2008
L’entreprise a été mise en difficulté suite à un facteur objectif défavorable au marché – crise économique - et a su se relever grâce à des facteurs subjectifs tels que la capacité d’adaptation du personnel, la personnalité du dirigeant ainsi que l’éthique de l’entreprise. En effet, la crise économique qui éclate dans le secteur de l’automobile impute à l’entreprise AL INDUSTRIE la perte de 30 % de ses volumes ainsi qu’une augmentation de leurs charges et de leurs investissements. De ce fait, leurs investissements en ressources, tant humaines que matériels, se retrouvent compromis. Suite à ces difficultés, l’entreprise AL Industrie prend des mesures pour faire face à sa problématique.
Les mesures prises suite à cette problématique
Le modèle des auteurs de l’école Harvard (SWOT) - qui consiste à aider aux décisions stratégiques – permet aux entreprises de faire des choix au niveau stratégique afin de résoudre une problématique. Mais pour pouvoir prendre des décisions il est important de respecter le processus décisionnel : d’abord Identifier correctement les problèmes, puis effectuer la phase de Modélisation qui permet de recenser les solutions possibles, et enfin faire le Choix d’une solution satisfaisante. Ceci est le modèle IMC (Intelligence Modélisation Choix) formulé par Herbert Simon, aussi appelé Modèle de Rationalité.
L’entreprise AL INDUSTRIE utilise une stratégie émergente car elle fait face à une situation inattendue de son environnement. Nous pouvons représenter le processus de décision comme ceci :
ANALYSE | |
IDENTIFICATION |
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MODELISATION |
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CHOIX |
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Le dirigeant a fait le choix de mettre en place un management centré sur l’humain. Pour cela il fait participer ses employés dans la prise de décision, amenant les salariés à proposer une réduction de 15% du temps de travail pour éviter ainsi les licenciements et le chômage partiel.
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