Expliquer globalement pourquoi les banques espagnols sont en difficulté en 2012

Expliquer globalement pourquoi les banques espagnols sont en difficulté en 2012 .

Le 1er janvier 1999, onze pays de l’Union Européenne abandonne leur monnaie nationale pour une monnaie unique. La gestion de l’euro est confiée à la Banque centrale européenne (BCE). Elle est chargée de la politique monétaire unique pour tous les pays de la zone euro.

Le fait que l’Espagne adopte l’euro, permet la baisse des taux d’intérêt ce qui entraine une explosion des crédits dans les années 2000 et ainsi le secteur immobilier se transforme en bulle spéculative.

En 2008, la crise des subprimes fait exploser la bulle. Les caisses d’épargne détiennent la moitié du marché des crédits espagnol en 2009 et concerne le secteur de l’immobilier et de la construction. C’est en moyenne 3 milliard d’euros de crédits aux ménages espagnols qui disparaissent tous les mois. On observe avec ce graphisme à quel point cette crise dure, effaçant les excès des années 2005 (2 à 3 fois plus d’offres de crédits qu’en France ou en Italie, pour une population 30 % inférieure) De plus, la confiance des citoyens espagnols dans les banques est inexistante.

Comme beaucoup de pays de l’Union Européenne, il a fallu mettre en place un plan de sauvetage des banques, suite aux créances et au nombre de crédits accordé sans légitimité. L’Espagne et L’Union Européenne doit faire face à la « récession » et au « marasme immobilier ».

Cette crise est au cœur de l’actualité de l’Union Européenne puisque chaque pays et en particulier les banques doivent respecter des réglementations, « les banques espagnols doivent se conformer aux exigences de Bruxelles. »

Précisez pourquoi la situation économique de l’Espagne est inquiétante en 2012.

Avant la crise, l’Espagne a construit son économie dans le domaine du tertiaire au détriment de l’industrie mais la crise a cassé le dynamique de croissance. Le chômage remonte à 24% alors qu’il était à 8,2% en 2007. Même constat pour la dette qui était à 35% du PIB et qui est remonté à 70% suite à la crise. 

Les banques espagnols n’arrive pas à se sauver elles-mêmes et l’État ne peut pas intervenir parce que « les marchés financiers ont des doutes sur la capacité de l’État à faire face à la dette. » L’Espagne est en récession.

On peut ainsi constater une crise des institutions financières ce qui oblige le gouvernement à leur venir en aide en augmentant les dépenses publiques alors que les activités dans lesquelles l’Espagne avait investi sont difficile à financer.

Face à ces difficultés, la Commission Européenne, la BCE et le Fond monétaire international (FMI) réaffirme la nécessité de l’austérité en exigeant des pays les plus endettés de profondes réformes structurelles pour pouvoir se faire aider par les autorités internationales. L’Espagne a donc dû accepter de lourds sacrifices pour que la croissance puisse augmenter.