Fiche De Lecture De Pourquoi j'Ai Mangé Mon Père

sible, Tobie le cadet et Ernest qu'on peu associé au jeune un peu perdu de l'époque (1960) coincé entre deux générations. Ce dernier introduira l'idée d'un monde après la vie et que la vie est une sorte de passage entre deux.

II-) Personnages et résumé

Cette histoire raconte les aventures d'une famille préhistorique avec Edouard le père et brillant inventeur qui change la face du mode en "inventant" le feu et fervent défenseur du progrès qui desespère de voir son fils Ernest le narrateur de ce livre, un peu lent à et un tantinet simplet "Quand je te vois, je doute si nous sommes seulement sortis du Miocène ..." (le père qui dit ca à Ernest).

L'oncle Vania le conservateur ennemi du progrès qui pourtant profite de ces bienfaits (il accepte de manger une côte de phacocène grillé sur ce feu qu'il condamne et en période de frois vient se réchauffer avec sa famille auprès du feu tout en injuriant ce dernier). Il a d'ailleurs une sorte de phrase fétiche "Back to the trees!"

Edwige, la mère qui veille à nourrir sa famille et qui gère leurs biens et nourriture " Si vous ne finnisez pas cet éléphant, il va devenir immangeable."

Alexandre invente l'art figuratif avec de morceaux de charbon (il dessine l'ombre de l'oncle Vania puis des ombres d'animaux sur des rochers), William quand à lui tentera de domestiquer un chien et d'en faire un chien de chasse (son chien Chiffon s'enfuira), Oswald poussera, en bon chasseur, la famille à la vie nomade, Tobie découvrira comment produire du feu avec des silex et Mathilde la cuisson des aliments.

Pour échapper aux prédateurs de l'Afrique orientale, Édouard invente le feu. Seul l'oncle Vania voit cette invention d'un mauvais oeil et viendra les voir et le critiquer vivement les jours de pluies et de grands froids. De là un nouveau mode de vie s'enclenche. Pour pouvoir voir à travers les hautes herbes, ils doivent marcher sur leurs pattes arrières, la chaleur que le feu rapporte diminue leurs pilosités et leurs fourrures et pour pouvoir protéger leurs enfants la nuit les mères preferont dormir dans des cavernes au lieu des arbres (à l'abri de bêtes) sans craindre de tomber. Pour la création d'un nouvelle race (ce qui créa l'exogamie), Edouard força ses fils à "chasser" des femelles et c'est ainsi qu' Ernest après avoir passé 11 jours de chasse qu'il se lia avec Griselda, malgré quelques malentendus. Après de nombreuses autres inventions d'Edouard et sa famille, malgré quelque échecs (la mort de l'oncle Ian en tentant de dressser un cheval, l'idée venant de William), Ernest commença à s'inquiéter du désir de son père à vouloir transmettre ses connaissances à des inconnus risquant ainsi de perdre leurs supériorité par rapport aux autres pithécanthropes. Il réussit à convaincre le reste de sa famille de ses convictions, Ernest décide d'envoyer son père de toute façon trop vieux dans "l'autre monde". Et c'est ainsi qu'il tua son père avec la dernière invention de ce dernier un arc et il finira mangé au cours d'un banquet de manière civilisé.

III-) Mon avis

"Je ris, et tu riras, c'est le livre le plus drôle de toutes ces années, mais ce n'en est pas moins l'ouvrage le plus documenté sur l'homme à ses origines" Cette citation de Théodore Monod résume assez bien mon avis sur ce livre. J'ai beaucoup aimé ce livre car il est vraiment très drôle et informatif à la fois et aussi très bien écrit.

Le comique de ce livre repose généralment sur le langage des personnages car ils s'expriment de façon très cultivée, on établit instinctivement une sorte de parallélisme tout au long du livre que ça soit dans les dialogues (les femmes discutent des cavernes et de grottes comme des femmes d'ajourd'hui discuteraient de logements "des merveilleuses cavernes bien sèches et spacieuses qu'elles avaient vues, dans un très bon quartier"), dans des inventions (Edouard propose l'idée de "fourrures amovibles" pour se tenir chaud) ainsi que des situations (La "conquête" de Griselda par Ernest pour se lier avec elle par la suite, il la traque au sens littéral du terme).

Il y a aussi l'oncle Vania qui est vraiment drôle en rejettant toute idée de progrès et pourtant il profite de ses nouvelles avancés. Il ne cesse de se disputer avec son frère sur ses inventions et principalement sur le feu. Ce livre parut en 1960 en pleine guerre froide peut nous faire croire que cette dispute sur le feu est en réalité une métaphore pour parler de la bombe atomique à l'époque, d'ailleurs l'oncle Vania dit que cela risque de détruire un jour la race humaine mais le père dit que c'est