La Géopolitique Critique

a géopolitique critique tente de redécouvrir les complexités de la globalité de la vie politique et, parallѐlement, d´exposer les relations de pouvoir qui caractérisent le savoir concernant la géopolitique dans la géopolitique classique (orthodoxe).

Elle déconstruit ka vision «autocentrée» par laquelle la géopolitique orthodoxe lit la carte politique du monde en y projetant ses propres représentations culturelles et politiques. La sous-discipline de la géopolitique critique est généralement associée avec le groupe d'universitaires « dissidents » comprenant John Agnew, Stuart Corbridge, Simon Dalby et principalement Gearóid Ó Tuathail avec son œuvre connu Critical Geopolitics: The Politics of Writing Global Space (en 1996). Le Britannique John Agnew, responsable du département de géographie de l’Université de Los Angeles, et son collègue Stuart Corbridge, croient également à la possibilité d’une géographie « active », se positionnant face aux événements politiques internationaux. Pour eux, la maîtrise matérielle de l’espace – l’organisation, la domination ou le développement du territoire – passe nécessairement par une maîtrise intellectuelle, c’est-à-dire une compréhension du rôle de l’espace dans les échanges internationaux. Gearoid O’Tuathail, géographe irlandais installé aux États-Unis, consacre quelques pages à la critique des thèses de l’équipe d’Hérodote. Il souscrit à l’argument de départ de celles-ci, à savoir qu’il existe une articulation fondamentale entre pratique géographique et pratique politique. Pour lui, la géographie n’est pas, en effet, « un Géographie et pouvoir assemblage anodin de connaissances et d’érudition, mais un ensemble de Technologies de pouvoir liées à la production et à la gestion gouvernementales de l’espace territorial. Il s’est intéressé à l’histoire de la construction nationale de son Irlande natale, et également à la politique étrangère américaine lors des conflits commerciaux avec le Japon (à la fin des années 1980) et lors de la guerre de Bosnie. On peut observer la divergence entre ces représentants de la géopolitique critique. La divergence vient probablement du fait qu’Yves Lacoste et, d’une autre manière John Agnew, s’intéressent au « comment ? » de la géopolitique, alors que Gearoid O’Tuathail, ou d’autres comme Simon Dalby et Paul Routledge, se préoccupent plutôt du « qui ? » La caractéristique commune de Dalby et O’Tuathail est le fact qu´ils n´utilisent pas les cartes. Ils se servent plutôt avec les dessins et les images. Aussi ils ne veulent pas diriger politique, leaders ou gouvernement, ils essaient d´analyser, d´examiner et finalement de comprendre les doctrines des certains présidents. 2

La bibliographie edited by Tuathail G.,Dalby S., Routledge P. : The Geopolitics Reader, 1998. London, New York: Routledge, p.342, ISBN 0-203-75317-8 Postel-Vinay K. : Géographie et pouvoir dans Critique internationale, n°10 - janvier 2001 http://www.multilingualarchive.com/ma/enwiki/fr/Critical_geopolitics http://www.ggr.ulaval.ca/cours/ggr-2101/Fichiers2101/Cours/%C3%89pist%C3%A9mologie%20de%20la%20g%C3%A9opolitique.pdf http://www.lezarts.org/05Debandade/Info_monde/01Info_monde_pdf/La%20geopolitique%2