La Vie De Molière
Mémoires Gratuits : La Vie De Molière. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresa peine du bûcher. Les médecins ne prenaient pas ses moqueries à la légère. Les marquis, à la cour, se déchaînaient contre lui. Il eut longtemps pour lui le soutient déclaré de Louis XIV. Mais, quand il mourut, il y avait un an que cet appui lui manquait, toute la faveur royale allait alors à Lully.
Sa vie privée n’a pas été facile non plus. Epousant une jeune comédienne de sa troupe, Armande Béjart qui était officiellement la sœur de son ancienne maîtresse Madeleine Béjart, mais, selon toute vraisemblance la fille de l’illustre actrice ; les ennemis de Molière osèrent prétendre que ce dernier était son père, et portèrent cette infâme accusation jusqu’au roi. Et ce qui atteignit peut-être plus profondément Molière, c’est qu’Armande lui fut scandaleusement infidèle. Il en souffrit, puis il pardonna ; les deux époux reprirent la vie commune.
Sa mort
Molière
Contrairement à la légende qui veut que Molière soit mort sur scène, il monta sur la scène du Palais-Royal au soir du 17 février 1673 et fut pris d’un malaise au cours de la 4ème représentation du Malade imaginaire. Il mourut à l’âge de 51 ans chez lui dans la soirée. Il fut inhumé de nuit, de façon quasi clandestine le 21 février 1673. Le clergé de Saint Eustache, ayant refusé de lui donner une sépulture chrétienne en raison de l’excommunication de tous les comédiens, Armande Béjart son épouse alla trouver Louis XIV pour qu’il intervienne auprès de l’archevêque de Paris. Suite à cette intervention, Mgr du Harlay prononça l’ordonnance suivante :
« Nous avons permis au sieur curé de Saint Eustache de donner la sépulture ecclésiastique au corps du défunt Molière dans le cimetière de la paroisse, à condition néanmoins que ce sera sans aucune pompe et avec deux prêtres seulement et hors des heures du jour et qu’il ne se fera aucun service solennel pour lui, ni dans la dite paroisse, ni ailleurs ».
Mais en réalité le cortège fut plus important que prévu, une grande foule de gens du peuple accompagnèrent le corps qui fut inhumé au cimetière Saint Joseph officiellement au pied de la croix.
Où repose réellement Molière ?
Le 21 février 1673 Molière est inhumé au cimetière Saint Joseph, sous la croix
22 ans plus tard Jean de la Fontaine aurait été inhumé au même endroit.
En 1732 il apparaît dans les textes que Molière n’aurait pas été enterré sous la croix, mais dans un endroit plus éloigné attenant à la maison du chapelain.
Le 6 juillet 1792, suite à la fermeture du cimetière on exhume des ossements situés près de la maison du chapelain en pensant que ce sont les restes de Molière.
Le 21 novembre 1792 on recherche les restes de La Fontaine au pied de la croix.
Les ossements de Molière et de La Fontaine furent recueillis dans deux bières en sapin déposées dans la crypte de la chapelle du cimetière.
Ces deux bières furent abandonnées pendant 7 ans.
En 1800 la chapelle est démolie, et les autorités donnent les deux bières à Alexandre Lenoir qui les remplace par deux sarcophages qu’il place dans son musée des monuments français où ils restèrent jusqu’à la suppression du musée.
Le 6 mars 1817 les sarcophages furent conduits à l’église Saint Germain des Prés où on célébra une messe pour Molière et La Fontaine et de là au cimetière du Père Lachaise où ils sont encore.
Tout semblerait limpide mais voilà :
Jean de la Fontaine n’a pas été inhumé sous la croix du cimetière Saint Joseph, mais sous la croix du cimetière des Innocents.
Tous les restes du cimetière des Innocents ont été placés dans les Catacombes.
Si Molière n’a pas été inhumé près de la maison du châtelain, mais bien sous la croix du cimetière Saint Joseph, tout laisse à penser que la sépulture actuelle de Molière pourrait renfermer les restes d’un inconnu, que celle de La Fontaine contiendrait ceux de Molière.
Et pourquoi pas aucun des deux. Il faut voir dans ces sépultures que deux cénotaphes qui ne sont que des monuments érigés à la gloire de ces personnages sans en contenir réellement les corps.
Ses principales oeuvres
L’étourdi ou les contretemps (1655)
Le dépit amoureux (1656)
La jalousie du barbouillé
Le médecin volant
Les précieuses ridicules (1659)
Sganarelle ou le cocu imaginaire (1660)
Dom Garcie de Navarre ou le prince jaloux (1661)
L’école des maris (1661)
Les fâcheux (1661)
L’école, des femmes (1662)
La critique de l’école des femmes (1663)
L’impromptu de Versailles (1663)
Remerciement au roi (1663)
Le mariage forcé (1664)
Les plaisirs de l’île, enchantée (1664)
La pr1ncesse d’Elide
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