La communication

BILEZ Alrick

On pourrait définir la communication comme le fait de mettre en relation. Que ce soit entre humains, entre animaux ou bien même entre machines, la communication est le contrat implicite ou explicite par lequel deux personnes acceptent d’échanger.

La communication repose sur un triptyque émetteur/message/récepteur selon Aristote. L’émetteur possède la volonté de communiquer tandis que le récepteur souhaite recevoir le message au travers du logos. Néanmoins, de mon point de vue, le logos n’est pas fiable en ce qu’il peut être double : s’il est mal interprété il peut mener à une rupture de la relation. On pourrait d’ailleurs ajouter dans cette vision de la communication les étapes du codage et du décodage comme l’ont fait Shannon et Weaver mais si le codage est incorrect, le décodage le sera tout autant.

À mon sens, il est important de dépasser les mots en adoptant un comportement mature d’émission et de réception ne suggérant ni jugement ni profit personnel en premier lieu mais plutôt respect et honnêteté. Ainsi, l’art, les pictogrammes, les artifices physiques et l’expression corporelle sont des formes de communication nécessitant plus que l’ouïe ne le peut. On aurait donc tendance à croire qu’un silence est une absence de communication mais les sourcils froncés d’une personne signifient autant que la phrase suivante « je suis en colère ». De cette façon 70% de la communication est non verbale, de sorte que deux personnes ne parlant pas la même langue parviennent pourtant à se comprendre.

Enfin, bien qu’il existe une multiplicité de langages, à mes yeux celui des émotions est commun à tous les hommes et permet la mise à nu du moi.