La mondialisation contemporaine

Chapitre 1 - La mondialisation contemporaine

La mondialisation (commerce internationale) contemporaine s’affirme « en deux bonds et un plateau » selon S. Jean 2018.

La réouverture dans les années 60 du commerce était encore limité. Le choc pétrolier a conduit les économies à se renfermer jusqu’au choc de l’URSS, ce qui entraine une stagnation de la commercialisation. Des années 1990 jusqu’à 2008, la mondialisation est quasiment multipliée par 2 puisque le monde s’ouvre en réintégrant l’ensemble des pays après la fin de l’URSS et de la Chine de Mao. La mondialisation contemporaine démarre donc en 1992 et va prospérer jusqu’en 2008.

La commercialisation est restreinte entre 1945 et 1992 : « une re-mondialisation » selon R. Findlay et K. O’ Rourke en 2007.

Le keynésianisme va l’emporter après la crise dans les années 30 avec comme idée qu’il faut une diminution des exportations et une politique budgétaire / monétaire de relance intérieure.

Après la crise de 2008, on met en place de plan de relance pour relancer l’économique. Une crise moderne économique sont des crises de surproduction où les prix vont s’effondrait ; alors que dans l’Ancien régime il s’agissait de crise de sous production.

La mondialisation commerciale élargie depuis 1992 et l’ « âge d’or » de la 2e mondialisation. Avec le développement des chaînes de valeurs mondiales générant un commerce international intra firme : les FMN. Elles s’imposent comme des acteurs incontournables de la mondialisation contemporaine. De ce phénomène va découler l’œuvre de Ricardo sur les nations et les produits avec les notions de commerces interbranches de complémentarité. En effet, pour lui les nations fabriquent des produits complémentaires pour répondre aux besoins des autres.

Les firmes d’interbranches vont donc devenir multinationales puis vont organiser la vente de produits intermédiaires, aussi appelé d’infra firmes (à l’intérieur d’elle-même). Cela conduit à ce +1/3 du commerces soit des biens intermédiaires. Ce phénomène est dû à l’organisation des firmes qui travaille dans plusieurs territoires pour que les produits intermédiaires soient transformés petit à petit en produit final. La circulation de produits intermédiaires s’ajoute à la circulation de produit fini.

Ils existent plusieurs types de biens :

-Les biens intermédiaires ;

-Les biens finaux ;

-Les biens primaires (énergies : pétrole…) ;

Les services ne pensent que 20% dans le commerce mondial et les biens 80%. Or 75% des emplois sont situés dans les services en France. Cette différence s’explique par le fais que les biens circulent d’avantages que les services. En effet, les services sont des immatériels ce qui complexifie leur commerce puisque le producteur et le consommateur doive être au même endroit. Les services qui sont exportés sont essentiellement le tourisme suivi par le transport, les assurances, les finances… Les nouvelles technologies ont permis de faciliter la commercialisation des services.

L’interdépendance entre les nations ont changé de nature par rapport aux commerces internationales et s’est complexifié. Les produits riches n’échangent plus des produits finis contre les produits pauvres qui échangent des produits intermédiaires.

De plus un 3e type de pays est apparus : les pays émergents.

Les raisons de cout de production lié à la main d’œuvre ou aux avantages fiscaux des pays entraîne l’installation d’entreprises dans des pays avec des politiques avantageuses tels que la Chine.

60% du commerces mondiales est animé par des FMN. Ce ne sont plus que des nations qui échangent entre elles. Cela signifie que l’on peut être embêter par les mesures du commerce extérieur où l’on utilisé la balance commerciale : X-M (exportation – importation). Or avec l’émergence des FMN un produit peut être attribué à plusieurs pays et non plus « made in ». Cette notion de balance commerciale est une invention très ancienne dès le XVIe siècle par les économistes mercantilistes anglais.

Si on prend l’exemple de l’IPhone américain, mais fabriqué en Chine. Les conceptions sont américaines, mais les assemblages sont fait en Chine et certains composants sont fabriquées aux Japon, en Corée ou en Allemagne. Ce commerce mondial est donc trompeur car le produit final est assemblé en Chine ; mais ce produit est réexporté dans les pays riches.

Cet exemple montre qu’il y a 3 parties dans la production :

-La conception et le développement qui a lieu dans les pays développées (EU, UE…) ;

-La production matériel qui a lieu dans les pays émergents (Chine…) ;

-Le commercial et la vente ;

C’est l’économiste R. Baldwin qui va en 2012 dans un article parlé de la courbe du sourire. Cette courbe montre la valeur ajoutée d’un produit pendant ses 3 parties de production. L’on voit que la production matérielle est la partie la moins valorisé monétairement puisqu’elle est très concurrencée.

La mondialisation fait donc des gagnants (les +qualifiés : ingénieurs, commerciales…) et des perdants (les -qualifiés). Il y a cependant des concurrences dans le secteur des personnes qualifiées.