Le Coq

e preuve de force et de vigilance, lors de mes compétitions d’escrime pour vaincre mes adversaires et essayer d’arriver à être dans les meilleures.

Maintenant, au commencement de mon parcours maçonnique, je dois également faire preuve de courage, de vigilance et de persévérance pour tailler ma pierre, pour combattre l’ignorance, vaincre mes passions, mes préjugés, mes erreurs et tenter de progresser.

Règles qu’il ne me faudra pas oublier pour évoluer sur moi-même tout au long de cette voie que j’ai choisie.

Le coq incarne la dualité, le bien – le mal, la nuit – le jour, la clarté – l’obscurité, la chaleur – le froid.

Dualité présente en moi et que je dois tenter de rectifier pour évoluer.

En travaillant sur ce sujet, j’ai découvert que le coq est le dixième signe de l’horoscope chinois, mon signe.

Dans la mythologie chinoise, le coq est un symbole solaire, il annonce le lever et le coucher du soleil.

Le soleil est un dieu à la forme de coq, il est représenté par un coq de feu.

Dans la mythologie antique, on dit que le coq était présent aux côtés de la déesse Léto lorsqu’elle donna la vie à Apollon – lié au soleil et à Artémis – liée à la lune.

Son association à ces dieux renforce son symbolisme qui lui était attribué dans ces temps anciens : beauté, vigueur, messager, annonciateur.

Mon travail vous annonce celui de mes deux jumelles qui vous parleront du soleil et de la lune.

Quel hasard ou quelle fraternité complice et gémellaire ?

Placé sur le clocher d’une église, il annonce, tout comme le messie, le passage des ténèbres à la lumière.

Il peut figurer la suprématie du spirituel dans la vie humaine.

Il rappelle aux croyants les malheurs de Pierre qui manqua de vigilance et de veiller à ne pas répéter son erreur.

Il symbolise également l’obligation de la prière matinale.

Le coq ne fait pas la grasse matinée.

Je ne vous cache pas que je ne lui ressemble pas, j’ai toujours eu du mal à me lever « au chant du coq » pour entreprendre ma journée de travail.

Je n’ai pas sa ponctualité matinale.

Le coq est non seulement courageux mais bon et généreux.

S’il est le roi du poulailler, il partage son grain avec les poules et les rassemble pour picorer.

Tout comme lui, j’aime rassembler mes amis pour partager un repas.

Ce sont toujours pour moi des moments de bonheur, de joie, tout comme les agapes sont pour moi un moment de fraternité.

Etait-ce une prémonition d’avoir choisi ce symbole ?

Peut-être me confierez-vous prochainement la charge de Maîtresse des banquets ?

Je m’efforcerai d’être le « chef coq » de Gaïa avec force – beauté – sagesse.

J’ai dit.