Le Doute Cartisien

édecine, et toutes les autres sciences qui dépendent de la considération des choses composées, sont fort douteuses et incertaines, mais que l'arithmétique, la géométrie, et les autres sciences de cette nature qui ne traitent que de choses fort simples et fort générales»

les vérités rationnelles valent en elles-mêmes et pour elles-mêmes:elles n'ont pas besoin d'autres forme d'existence car « soit que je veille ou que je dorme, deux ou trois joints ensemble formeront toujours le nombre de cinq». De cela vient cette conclusion cartésienne « les vérités rationnelles n'admettent ni incertitude ni fausseté »

cependant la certitude des vérités rationnelles n'a pas échappé à l'époché de Descartes. l'épochè ,qui désigne la suspension du jugement, est manifestement claire quand Descartes abord deux hypothèse qui peuvent être la source de mauvais sens: « Je supposerai donc, non pas que Dieu, qui est très bon et qui est la souveraine source de vérité, mais qu'un certain mauvais génie, non moins rusé et trompeur que puissant, a employé toute son industrie à me tromper »

Avancer l'existence probable d'un dieu trompeur et d'un malin génie, constituent un doute hyperbolique ce qui amène Descartes à douter même dans les vérités mathématiques rationnelles. De ce fait le doute cartésien est un doute totale, méthodique et constructive. Mais construire la connaissance rationnelle passe nécessairement par la destruction des anciennes opinions.

C'est vrai le doute constitue le point de départ du cartésianisme, mais la vérité rationnelle réside le point d'arrivé. Le scepticisme cartésien a pour but d'achever la certitude, ou en moins un certain niveau de certitude sur laquelle la reconstruction d'un monde rationnel sera possible. Un monde guidé par une vérité relative, constructive, qui part du sujet en tant que personne pensante en premier lieu.