Le travail des enfants dans le monde
Étude de cas : Le travail des enfants dans le monde. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar maxgir • 31 Janvier 2018 • Étude de cas • 3 689 Mots (15 Pages) • 942 Vues
Introduction
De nos jours, le travail des enfants dans le monde est un sujet de plus en plus préoccupant. Il vous suffit de faire quelques recherches sur internet pour découvrir que cette pratique a une ampleur immense sur notre société. Selon le BIT (2006), cité dans mon article Nicolas, E. (2011), 218 millions d'enfants dans le monde occupaient en 2004 un travail dit « à abolir ». Quant à l’année 2016, selon le rapport rédiger par International Labour Organization. (2017), il y a 152 millions d’enfants dans le monde qui occupe un travail inapproprié. Selon l’organisation internationale du travail, cette légère diminution est causée par la croissance des technologies qui ont rendu l’information beaucoup plus accessible pour les consommateurs. Par contre, le nombre d’enfants qui travaillent est encore beaucoup trop élevé et il est important de protéger les mineurs, et ce, partout dans le monde. L’organisme OIT, prévoie faire encore plus d’effort pour réduire ses statistiques qui sont alarmantes malgré une légère diminution. Généralement, le travail des enfants est en partie effectué dans les pays émergents tels que l’Asie et l’Afrique comme le démontre la figue numéro 2 du rapport de l’OIT (2017). Évidemment, avec l’émergence de la mondialisation des marchés et la volonté des entreprises à vouloir toujours maximiser la richesse de leurs actionnaires, ce phénomène tarde à s’atténuer d’année en année. De ce fait, la question qui me vient à l’esprit est la suivante : est-ce que le peuple canadien prend des mesures adéquates pour réduire ou même éliminer le travail des enfants dans le monde ? Dans un premier temps, je vais faire une présentation de la situation en vous citant plusieurs statistiques des différents problèmes éthiques, déontologiques et moraux que j’ai relevés lors de mes recherches. Dans la deuxième partie de mon travail, je vais identifier les mesures prises par l’état canadien, les entreprises, les consommateurs et ainsi que les organismes internationaux pour bannir cette problématique. Ensuite, je vais conclure mon travail en donnant mon opinion tout en faisant part de mes souhaits pour le futur.
Développement parti 1 (les différents problèmes)
D’abord, il est important de définir qu’est-ce que le travaillent des enfants. Évidemment que ce n’est pas toutes les tâches effectuées par les enfants qui posent problème. Par contre, selon le fonds des Nations Unies pour l’enfance (2012), le concept « travail des enfants » regroupe l’ensemble des activités comportant des risques ou susceptibles de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique, mental, moral ou social. De ce fait, malgré l’élaboration de norme ainsi que de politique économique et sociale par des organismes internationaux, comme l’OIT, l’ONU, BIT et CIDE, certains pays et gens d’affaires ne se soumettre pas à ces obligations. Selon moi, ces gens auraient intérêt à respecter ses règles, car ce phénomène apporte évidemment beaucoup de problèmes dans notre société. De plus, comme le prouve le cas de l’entreprise Nike aux États-Unis, le travail des enfants touche directement les valeurs d’une entreprise, nuit à son image et aussi à leurs viabilités. Par contre, encore faut-il que les consommateurs et parties prenantes soient au courant que le travail des enfants est bel et bien utilisé par des entreprises canadiennes. Maintenant, allons voir les principaux problèmes en lien avec ce phénomène.
En ce qui concerne les pays industrialisés comme le Canada, les entreprises sont constamment obligées de s’adapter à leur environnement, car les consommateurs et actionnaires exercent une pression constante. De nos jours, le rôle d’une entreprise et des administrateurs est souvent mal interprété, car plusieurs entreprises possèdent une culture organisationnelle basée sur la maximisation de la richesse des actionnaires. Pourtant, ceux-ci sont dans l’erreur, car, selon l’article 122 de la loi canadienne sur les sociétés par actions, dans l’exercice de leurs fonctions les dirigeants et administrateurs ont le devoir d’agir avec intégrité et de bonne foi au mieux des intérêts à long terme de la société.
Ensuite, en tant que consommateur, on va toujours vouloir payer le moins possible pour subvenir à nos besoins. Ainsi, les dirigeants et gestionnaires font constamment face à des dilemmes éthiques. Par exemple, qu’est-ce que je vais faire si je découvre qu’un de nos fournisseurs étrangers a recours au travail des enfants ou a des conditions déplorables ? Malheureusement, étant donné que ce phénomène ne se produit pas dans notre pays, certaines entreprises préfèrent fermer les yeux et repousser le problème dans la cour des autres. Ensuite, avec l’expérience que j’ai acquise avec ma formation collégiale et universitaire, je pense sincèrement que dans ces pays occidentaux, une entreprise de fabrication est souvent assujettie à faire appel à la sous-traitance plutôt que de procéder à la fabrication d’un bien. Elle a avantage à procéder ainsi, car cela réduit ses coûts et par le fait même son prix de vente. Par contre, cela n’est pas une raison de repousser le problème et de ne pas se soucier des effets que ça apporte dans la société. De plus, il serait intéressant de voir si entreprises multinationales agissent ainsi étant donné que certains pays émergents n’adoptent pas de normes du travail et par le fait même, ne s’oppose pas à cette problématique.
Pour sa part, les pays en voies de développement ont eux aussi une part des responsabilités. Malgré le fait qu’ils ont signé des conventions internationales, ceux-ci ne respectent pas toujours les normes adoptées par l’OIT ou autres organismes. De plus, étant des normes internationales, les organismes ont de la difficulté ou peut-être même un manque de temps et d’argent afin de définir les règles précisément. Souvent, ces normes sont imprécises, car elles s’appuient sur des critères qui diffèrent d’un pays à l’autre. Par exemple, comme Nicolas, E (2011) le mentionne dans son texte : le travail des enfants et pression des parties prenantes. L’article 32 de la CIDE qui réfère à la convention numéro 138 de l’OIT fixe l’âge minimum d’admission à l’emploi qui n’est pas totalement uniformisé et précis. Ces normes indiquent que l’âge minimum d’admission à l’emploi ne peut être inférieur à l’âge de fin de scolarité obligatoire. Il n’y a donc pas de référence mondiale exacte, car l’âge de fin de scolarité est différent d’un pays à l’autre. N’ayant aucune référence commune et numérique, l’interprétation de cette norme peut être faite de beaucoup de façon différente et un pays qui est instable politiquement peut facilement la contourner.
Ensuite, le rapport de l’OIT (2017), 82% des enfants qui travail dans le monde proviennent des pays ayant un faible ou très faible revenu. De ce fait, les entreprises sous-traitantes et pays pauvres ne sont pas portés à se réunir et porter plainte contre leurs clients multinationaux qui leur donnent des ordres. Selon L’OIT, dans ces pays en développement et en transition, le travail des enfants est principalement causé par l’incapacité des ménages à subvenir à leurs besoins. Les parents ne s’opposent pas à ce que leurs enfants exercent des activités incompatibles à leurs scolarisations, car souvent les membres de la famille en âge de travailler n’ont pas un revenu suffisant pour payer les dépenses. De ce fait, pour combler l’écart de revenu, dès leurs jeunes âges les enfants doivent effectuer des travaux tels que la manutention, la domesticité, et travail minier, etc. Dans ces pays ayant une structure politique, fiscale et monétaire instable et chaotique, ce phénomène est très présent, car cela a comme effet d’encourager et aider les entreprises à employer des enfants pour faire le travail. Les entreprises n’ont aucune sanction s’ils ne se conforment pas aux normes, car leurs pays ne s’y opposent pas et vont même jusqu'à cacher l’information aux organisations qui lutte contre cette problématique. Bref, ce phénomène est surtout présent dans des pays ou les parents, les politiciens et les entreprises ne s’y opposent pas ou n’ont pas le pouvoir de le faire.
Tableau de l’ampleur du travail des enfants dans le monde
Problématiques Ordre social touché Effets & cause
Nuis à l’apprentissage des enfants Ordre familial
Ordre moral Les enfants qui travaillent au lieu d’aller à l’école ne peuvent pas avoir une vie normale et un développement adéquat. Être obligé de travailler pour subvenir aux besoins de notre famille est contradictoire aux droits et libertés de la personne.
Danger physique, psychologique et moral de l’enfant Ordre familial
Ordre social
-Droit national étatique
-droit inter-étatique C’est complètement insensé de favoriser les enfants aux adultes lorsqu’une entreprise a besoin de faire des taches dangereuses. Les droits des enfants doivent être pris au sérieux, car les enfants ne doivent pas faire le travail des adultes. Ils sont l’avenir de demain donc la société a intérêt à les éduquer et en prendre soin.
Crée des dilemmes éthiques aux dirigeants et gestionnaires - Ordre
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