Les Confessions De Rousseau

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Il n’utilisera l’argent seulement s’il en a réellement besoin. Malgrès le fait qu’il aime le bon vin, par exemple, il ne sait pas où aller l’acheter, quoi qu’il fasse, il l’empoisonnera. Il compare sa crainte pour l’argent à l’amour qu’il a pour le vin. En effet, Rousseau est un grand adepte du bon vin. Il dit la craindre plus qu’il n’aime le bon vin. Dans ce cas là nous voyons bien qu’il hait l’argent.

Si nous reprenons la situation concernant le vol de l’argent que Rousseau a commis, nous pouvons donc en déduire qu’il est en quelque sorte avare. Il ne voulait pas que cet argent soit dépensé pour des billets de théâtre, alors il va le récupérer. Mais s’il prétend détester autant l’argent, pourquoi retourne-t-il récupérer l’argent ?

Ressent-il de l’indifférence face à l’argent ?

C’est un choix que Rousseau fait que de vivre dans la misère. Il préfère cela à avoir de l’argent. Il se retrouve souvent avec 20 francs en poche, ou même rien du tout, mais il considère cela comme une fortune.

p.88 : « J’arrive à Turin sans habits, sans argent, sans linge, et laissant très exactement à mon seul mérite tout l’honneur de la fortune que j’allais faire.»

p.100 : « Tout cela fait, au moment où je pensais être enfin placé selon mes espérances, on me mit à la porte avec un peu plus de vingt francs en petite monnaie qu’avait produit ma quête. »

P101, « J’avais de plus tout le temps d’attendre, et vingt francs que j’avais dans ma poche me semblaient un trésor qui ne pouvait s’épuiser. J’en pouvais disposer à mon gré sans rendre compte à personne. C’était la première fois que je m’étais vu si riche. »

Le mois il a d’argent, le plus il le « savoure ».

P101, « Je fis pour mes cinq ou six sols un des bons dîners que j’aie faits de mes jours. »

Pour lui l’argent est comme un poison, il ne voit pas l’intérêt de payer pour des plaisirs.

P.62 : « Ajoutez qu’aucun de mes goûts dominants ne consiste en choses qui s’achètent. Il ne me faut que des plaisirs purs, et l’argent les empoisonne tous. »

P.62 : « s’ils ne sont gratuits, je les trouve insipides ».

Comment gère-t-il son argent ?

Rousseau dépense son argent si vraiment il en ressent le besoin. S’il peut s’approvisionner des choses gratuitement il le fera. Mais s’il désire vraiment quelque chose il dépensera son argent.

P.66 : « Quand je n’avais plus de quoi la payer, je lui donnais mes chemises, mes cravates, mes hardes ; mes trois sous d’étrennes tous les dimanches lui étaient régulièrement portés. »

Il ne prête aucunes attentions au fait qu’il lui reste de l’argent ou pas, pourvu qu’il puisse acheter ses livres. Il pourrait après cela vivre dans la misère sans avoir un sou, mais cela lui est égale, car il a pu acheter ses livres.

Même s’il n’a pas une fortune, Rousseau dépensera tout ce qu’il pour s’acheter quelque chose qu’il désire réellement. Il ne se soucie pas de savoir s’il va lui rester quelque