Les Confessions De Rousseau Analyse

e. Très jeune il lisait déjà beaucoup de livres. Ses lectures, la plupart romanesque, lui ont donné une fausse perception du monde. Quand Rousseau abandonne Genève et décide de parcourir la campagne seul, il s’attend à découvrir des palais, des châteaux, des trésors, de folles aventures et des princesses. Il n’a aucune conscience qu’il n’est en réalité qu’un adolescent de 16 ans sans argent et sans métier qui s’apprête à s’élancer dans ce monde dangereux pleins de vices. Les rencontres amoureuses de Rousseau ont aussi été inspirées par les idées romanesques des romans qu’il lisait. En effet, il n’a pratiquement jamais été heureux dans la conclusion de celles-ci, car Rousseau a toujours eu tendance à trop aimer. Rousseau se moque beaucoup de cette naïve vision de la vie qu’il ressentait.

Le comique scatologique est utilisé pour désigner une plaisanterie sur le ‘’ pipi caca ‘’. Rousseau a réalisé ou bien vécu se style de comique, notamment dans son enfance. Comme la fois où « il pissa dans la marmite d’une vieille dame » ou encore quand le dernier geste d’une mourante fut un gros pet.

Rousseau a réussi à se sauver de plusieurs situations délicates grâce à sa répartie. C’est se que l’on appelle un comique spirituel.

Comme par exemple quand il échappe à une punition de souper et que en quittant la table il ne peut s’empêcher de saluer le rôti se qui fit rire les convives, il put finalement rester à table.

Une autre fois alors qu’il avait commis de vilaines farces et qu’il se fait attraper par un terrible bonhomme, Rousseau s’en sort indemne en racontant un filet de mensonges audacieux qu’il inventa sur le coup.

Par ailleurs, il ne loupa pas une seule occasion d’embarrasser des prêtres et des abbés en leur posant publiquement de nombreuses questions délicates et en les remettant sens cesse en question, et ceci grâce à ses connaissances et à sa répartie plutôt développées pour quelqu’un de son âge.

Rousseau peint les vices et les mœurs de son époque, il utilise pour cela le comique satirique. Il critique entre autre l’Eglise, la bourgeoisie et les écrivains. Rousseau dénonce les tentatives d’autobiographies de certains auteurs, comme Montaigne ou Cadran. En effet, il désapprouve le fait qu’ils essayent plus de se glorifier que de raconter la vérité, et que les auteurs ne montrent que leurs bons côtés, c’est-à-dire, comme ils veulent être perçu par le publique et non comme ils le sont réellement.

Rousseau blâme aussi l’oisiveté de l’Eglise ainsi que certaine personne se prétendant prêtre ou curé alors qu’un parti d’entre eux sont des coquins.

Le comique mécanique consiste à faire rire grâce à des répétitions de gestes, d’actions ou de paroles. L’exemple le plus pertinent dans ‘’ Les Confessions ‘’ est la fois ou Rousseau construit un aqueduc afin de détourner l’eau sensé arrosé le noisetier de Monsieur Lambercier pour irriguer son propre arbre. Mais quand M. Lambercier s’aperçoit de la supercherie il va aussitôt chercher une pioche et saccage l’aqueduc de Rousseau sans cesser de répéter en criant le même mot, ‘’ Un aqueduc ! un aqueduc ! un aqueduc ! ‘’ .

Ce qui a pour effet de ridiculiser le personnage.

L’on remarque aussi quelque comique de farce vécu par Rousseau, comme la fois ou il dormit chez un abbé homosexuel. La famille de celui-ci fit tous pour éloigner Rousseau de leur maison par divers moyens, l’ainée de l’abbé lui écrasa le pied avec son talon, sa mère lui versa un seau d’eau sur la tête et la sœur lui ôta brusquement la chaise sur laquelle il allait s’asseoir, tous cela sans que Rousseau ne se sache pourquoi exactement, c’est se qui rend la scène comique.

Fréquence de comiques

Les comiques utilisés dans ‘’ Les Confessions ‘’ diminuent au fur et à mesure du livre. C’est essentiellement au début de son enfance que l’on remarque le plus de comiques (livre I à IV), il est jeune et n’a encore aucun recul sur ses actes. Il réagit comme un enfant en commettant des vols, des blagues pas drôles et des blagues sexuels.

A mesure qu’il grandit, il se détache de plus en plus du monde enfantin et devient adulte. Une foi adulte, Rousseau voyage beaucoup, ce qui lui permis de devenir plus mature.

Quand il écrit ses confessions il est vieux et a déjà un plus grand recul sur ses actes. Rousseau a grandis de part ses expériences burlesques et enfantines, ses lectures l’ont aussi aidé à grandir. Plus Rousseau vieillit et moins il vit de situations comiques dans son récit car sa vie devient monotone.

La présence de comiques dans ‘’ Les Confessions ‘’ est donc décroissante.

Le rire par Henri Bergson

Henri Bergson est un philosophe français du 19éme siècle, originaire de Paris. Bergson est l’un des grands noms de la littérature française, il a publié plusieurs ouvrages dont « Le Rire de Bergson » que nous allons analyser.

Le rire et comique de Bergson

La thèse de Bergson est la suivante : ce qui nous fait rire, c’est justement l’introduction de quelque chose de mécanique dans le vivant.

Quand l’homme rit d’un animal, ce n’est pas l’animal qui commet un acte comique, mais c’est l’action qu’il fait qui rappelle à l’homme qu’il peut faire pareil et donc cela provoque le comique et le rire.

Exemple :

Quand on présente une vidéo amateur d’un chat qui s’étale sur les rideaux, parce qu’il s’est accroché par un fil au ventilateur, on rit, parce que c’est typiquement un cas de maladresse, de chute qui nous fait aussi rire chez l’homme et que nous déplaçons tout naturellement