Les enfants abandonnés, devoir n°1 CNED : Culture générale et expression
Dissertation : Les enfants abandonnés, devoir n°1 CNED : Culture générale et expression. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Maylisse Audin • 10 Février 2018 • Dissertation • 2 075 Mots (9 Pages) • 3 138 Vues
1) Étude et exploitation d'un paratexte
Dans le quatrième document « Les "boîtes à bébés" pourraient disparaître en Allemagne », de Camille Le Tallec, il existe plusieurs éléments qui entourent le texte qui constituent le paratexte.
Tout d'abord, le titre qui est présent au dessus du texte : « Les ''boîtes à bébés'' pourraient disparaître en Allemagne ». Il annonce ce qui va être traité dans l'article de presse, il peut susciter la curiosité du lecteur car est écrit en gras et avec une taille de police plus importante mais aussi créer des attentes ; par exemple, ici, sur les décisions prises.
Toujours au dessus du texte se trouve un premier sous-titre « Le Bundestag a voté une loi ouvrant la voie à l’accouchement ''confidentiel'', sur le modèle de l’accouchement sous X en France. ». On en découvre d'autres en plein milieu structurant le texte en parties, ils permettent d'informer le lecteur sur le sujet de chacune d'entre elles et donc de guider la lecture.
Puis, en dessous de la première partie du document, on peut remarquer un court texte explicatif sur l'accouchement sous X. Ceci est une note, non pas de la personne ayant écrit l'article mais de l'auteur du devoir Mme Baillet-Convers, qui sert de complément d'informations en plus de celle déjà écrites.
Enfin, trois indications sont données, à la fin du document. Il s'agit premièrement du nom de l'auteur, Camille Le Tallec ; cela montre que le texte n'a pas été écrit par une personne anonyme, ce qui peut rassurer le lecteur sur la viabilité des informations transmises. Puis, du nom du journal dans lequel l'article est paru, « La Croix » ; si le lecteur n'est pas un abonné, il peut l'informer sur les idées qu'il peut transmettre et savoir si elles sont en accords avec les siennes. Dernièrement, de la date de publication de l'article, 14 juin 2013 ; elle nous indique l'époque dans laquelle le texte a été écrit mais aussi, grâce à notre culture, nous resituer par rapport aux événements historiques récents à celle-ci.
2) Observation et réflexion sur le corpus
1) 1 : Document 2 : Collectif, direction A. Burguière, Histoire de la famille, Armand Colin, 1986
2 : Document 3 : Le tour d’abandon, Hôtel-Dieu Saint-Jacques, Toulouse, photographie 1
Babyklappe à Lübeck, photographie 2
3 : Document 1 : Charlotte Chabas, « En Europe, " les boîtes à bébés " se multiplient », Le Monde, 11 juin 2012
4 : Document 4 : Camille Le Tallec, « "Les boîtes à bébés" pourraient disparaître en Allemagne », La Croix, 14 juin 2013
Le deuxième document, Histoire de la famille, doit être analysé en premier puisqu'il explique les raisons de l'abandon d'enfant, c'est-à-dire la honte et la pauvreté, mais aussi les causes de son augmentation.
Puis, pour montrer à quoi ressemble un de ces dispositifs d'abandon, il faut mettre en avant les photos de ''boîtes à bébés'' mises en place, ici, à Toulouse et en Allemagne ; elles servent à contrer les abandons inhumains.
En troisième position, il faut analyser l'article de presse de 2012 puisque Charlotte Chabas va dans le même sens que les réflexions faites précédemment. Elle invoque l'accroissement des ''boîtes à bébés'', dans certains pays européens, à la suite de faits atroces et de manque de solution législative sur l'abandon. Toutefois, celui-ci peut être nuancé car elle montre que certaines personnes pensent qu'elles sont contraires à certains droits des enfants.
Enfin, l'article de Camille Le Tallec terminera la synthèse. Certes, une partie aborde la nécessité de garder les ''boîtes à bébés'' car elles permettent, en plus de l'accouchement ''confidentiel'', de sauver la vie d'enfants. Cette idée peut être reconsidérée car la majorité de l'article traite des décisions prises par les administrations allemandes pour que les ''boîtes à bébés'' soit supprimées.
2) Dans le document 3, il y a deux photos ; la première nommée ''Le tour d'abandon'' et l'autre ''Babyklappe''. Elles ont été prises à des endroits différents, pourtant, elles représentent la même chose ; en effet, ce sont toutes deux des tours d'abandon ou ''boîtes à bébés''.
3) Identification des documents et propos directeurs
1) Le premier document est un texte non littéraire informatif.
Le propos directeur de ce document est le retour aux alentours de 2000 des ''boîtes à bébés'', qui existaient déjà au Moyen-Age, dans certains pays européens comme l'Allemagne ou l'Italie et que cette réapparition divisent les opinions.
2) Le deuxième document est un texte non littéraire explicatif.
Le propos directeur de ce document est les origines de l'abandon d'enfants aux XVIe et XVIIe siècles, autrement dit la honte et la pauvreté, et les causes de son accroissement en 1760, en France.
3) Le troisième document est une photo illustrative.
Le commentaire est non littéraire et explicatif.
Le propos directeur de ce document est le recueillement des bébés dans une ''boîte'' et les procédures faites par le personnel dès 1540 à Toulouse et plus particulièrement, ici, à l'Hôtel-Dieu St-Jacques.
4) Le quatrième document est un texte non littéraire informatif.
Le propos directeur est la loi allemande de 2013 sur l'accouchement ''confidentiel'' qui pourrait éliminer les ''boîtes à bébés'' réapparues en 1999 en Allemagne et les différentes opinions engendrées.
4) Sélection d'idées dans les documents
1) Aux XVI et XVIIè siècles, pour Burguière, les enfants sont soit abandonnés par une mère qui est encore trop jeune pour l'élever soit par des parents qui ne peuvent plus s'occuper de lui à cause leur pauvreté ; c'est pour cela que, pendant ces périodes, les hôpitaux connaissent un pic d'entrée d'enfants.
En 1760, les enfants abandonnés sont de plus en plus nombreux ainsi que les enfants baptisés ayant des parents non mariés, c'est-à-dire qu'ils sont considérés comme illégitimes, même si certains ne le sont pas ; il existe donc une corrélation entre les deux.
Ce phénomène provient d'une évolution des motivations qui peuvent pousser une personne à abandonner un enfant, ici, c'est la honte des bébés conçus sans mariage et/ou par des personnes trop jeunes mais il y a aussi la pauvreté qui engendre donc une incapacité à élever un enfant. Au cours du temps, d'autres apparaissent comme le fait que les parents pensent qu'en abandonnant leurs enfants dans un hôpital ils seront bien traités, auront des soins gratuits et une meilleure éducation. Ces parents sont de milieux divers mais connaissent tous une situation de misère et ont d'autres enfants à charge, ils imaginent pouvoir venir les récupérer quand ils le voudront.
Cette dernière idée est relative à l'attention nouvelle qu'on porte à l'enfant ; en effet, les parents veulent se centraliser sur eux et donc en faire peu grâce à la diffusion nouvelle de contraceptifs ou en les abandonnant.
2) Charlotte Chabas écrit que le système de 'boîtes à bébés'' existe dans certains pays européens pour remédier au manque de législation concernant le droit de renoncer à un enfant et d'avorter. Elles étaient déjà présentes au Moyen-Age mais sont réapparues en 2000, en Allemagne, à la suite de la découverte d'abandons inhumains ; dix autres pays européens ont suivis le même chemin, leur nombre a donc augmenté.
Au cours du temps, elles ont évoluées mais ont toujours le même mode de fonctionnement qui est marqué. Elles servent aux parents qui, ayant ou non des difficultés financières, souhaitent abandonner leur enfant dans l'anonymat ; au bout de huit semaines si personne n'est venu le reprendre, il peut être adopté par d'autres et l’État est chargé de lui.
Cette réapparition divise l'opinion publique en deux. En effet, d'une part, il y a ceux qui soutiennent ce système en mettant en avant le fait qu'elles garantissent le droit à la vie de l'enfant mais également
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