Corrigé du devoir 3 culture et expression

nnées se situent dans une dynamique de transformation au point qu’elles paraissent toutes dissemblables. Ainsi se présentent-elles comme le reflet de mutations importantes de nos sociétés, à travers un corpus composé d’extraits des ouvrages d’Olivier Galland, Les Jeunes, paru en 1993, d’Alain Dister, La Beat Generation, publié en 1997, d’Annie Ernaux, Les Années, édité en 2008 et du dessin de Filmo, extrait du Monde de l’Education, d’avril 1995. Quels sont ces divergences générationnelles si lourdement exprimées ? On cherchera tout d’abord à en comprendre la chronologie, l’histoire, puis on s’interrogera sur le sens de cette évolution, enfin il serait intéressant d’en évaluer les enjeux culturels.

La même introduction transposée, avec la méthode 2 :

Les générations des cinquante dernières années se situent dans une dynamique de transformation au point qu’elles paraissent toutes dissemblables. Ainsi se présentent-elles comme le reflet de mutations importantes de nos sociétés, tant sur le plan du langage que celui du mode de vie. Quels sont ces divergences générationnelles si lourdement exprimées ? On cherchera tout d’abord à en comprendre la chronologie, l’histoire, puis on s’interrogera sur le sens de cette évolution, enfin il serait intéressant d’en évaluer les enjeux culturels.

Les références apparaîtront ensuite dans le développement de la synthèse.

On remarquera que l’introduction est composée par :

1 – Une phrase qui présente le thème et qui résume le contenu caractéristique des documents :

Les générations des cinquante dernières années se situent dans une dynamique de transformation au point qu’elles paraissent toutes dissemblables.

2 – Une phrase d’accroche situant les enjeux principaux :

Ainsi se présentent-elles comme le reflet de mutations importantes de nos sociétés, tant sur le plan du langage que celui du mode de vie.

3 – Une phrase interrogative livrant une problématique générale :

Quels sont ces divergences générationnelles si lourdement exprimées ?

4 – Un plan de synthèse, en trois parties, introduites par des connecteurs temporels « tout d’abord », « puis », « enfin » :

On cherchera tout d’abord à en comprendre la chronologie, l’histoire, puis on s’interrogera sur le sens de cette évolution, enfin il serait intéressant d’en évaluer les enjeux culturels.

b) Le développement.

Deux erreurs majeures ont été relevées dans plusieurs copies qui ne tiennent pas assez compte des consignes :

1 – Une addition des textes, résumés ou paraphrasés les uns après les autres.

2 – L’absence de références et de renvois aux documents du corpus, autrement que par des parenthèses, par exemple à proscrire : (doc. 1).

c) Le traitement des documents.

Cette synthèse doit bien entendu prendre en compte la totalité des documents mais s’appuie tout d’abord sur le texte qui propose une argumentation généraliste. Il s’agit du texte d’Olivier Galland traitant de la fracture générationnelle qui débute en France avec les événements de Mai 68. Ce document est complété par celui d’Alan Dister qui ne prend en compte que le message de la Beat Generation (artistes et écrivains américains des années 60), inspiratrice des révoltes et des démesures des années 60 et 70. L’essai autobiographique d’Annie Ernaux est un texte plus littéraire dont on doit se servir pour montrer gestes et langage de la jeunesse matérialiste des années 90, sous le regard ironique de la narratrice qui avait 20 ans en 1960. Enfin la caricature de Filmo brasse chaque génération du XXe siècle, chacune étant marquée par des références politiques : Marx, de Gaulle, Mao, sauf la dernière seulement influencée par des médias porteurs de dérision politique.

d) Plan développé.

On suivra donc ce plan :

1 – La chronologie, l’histoire.

2 – Le sens de cette évolution.

3 – Les enjeux culturels.

1 – La chronologie, l’histoire.

→ Tous les documents permettent de reconstituer une chronologie de rupture ou de décalage entre jeunes et adultes, entre révolte et conformité, entre conformisme et marginalité.

→ Cette chronologie fonctionne un peu à rebours, car la révolte de la jeunesse de mai 68 apparaît comme un mode de reconnaissance de ses droits, un moyen d’entrer dans la société, tout en la transformant.

→ Il apparaît en revanche que les jeunes des générations postérieures se fabriquent une culture fondée sur un conditionnement médiatique.

2 – Le sens de cette évolution.

→ On doit souligner néanmoins une dualité dans cette évolution.

→ D’une part une tendance lourde qui affecte les nouvelles générations influencées par le totalitarisme publicitaire et télévisuel.

→ D’autre part les thèmes des années 60 et 70 (écologie, pacifisme, émancipation) deviennent des thèmes majeurs à partir des années 90.

3 – Les enjeux culturels.

→ Les enjeux culturels dépassent le cadre de l’opposition jeunes/vieux, car les révoltés d’hier sont les acteurs de la société d’aujourd’hui. Ils ont même un regard assez réactionnaire sur leurs enfants.

→ Par ailleurs cette société est devenue de plus en plus puritaine et refuserait les outrances des artistes des années 60.

→ Enfin la dérision apparaît désormais comme le maître-mot d’une conscience politique, un paradoxe certes, mais un moyen de lutter contre l’endoctrinement.

Deuxième partie : Expression personnelle (20 points) : Si vous avez le sentiment d’appartenir à une génération, précisez quels sont, pour vous, les critères de cette appartenance. Vous ne vous contenterez pas seulement de décrire ces critères, mais les illustrerez à partir d’exemples culturels bien choisis. Vous pouvez aussi confronter cette