Les mouvements sociaux
Dissertation : Les mouvements sociaux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Theo Pajaud • 2 Avril 2024 • Dissertation • 1 720 Mots (7 Pages) • 182 Vues
DISSERTATION ET ETAPES DISSERTATION SCIENCE ECO SOCIAL. Théo Pajaud Tg4
ETAPE 1 :
L’action collective ; Correspond à l’action commune ou concertée des membres d’un groupe en vue d’atteindre des objectifs communs. L’action collective peut se dérouler dans de nombreux domaines dans le monde du travail bien sûr mais ailleurs aussi.)
Transformation ; Action de transformer (peut- être matières première etc) syn : changement.
ETAPE 2 :
Doc 1 : C’est un graphique de DARES qui représente le nombre de journées non travaillées pour raison de grèves pour 1000 salariés en emplois en France entre 1975 et 2016. On peut tout de suite remarquer qu’avec les transports les JINT sont assez élevé depuis 1975, avec un chiffre de 3500(milliers) qui a légèrement augmenté en 1976 ou il était le plus haut environ 4000 journées individuelles non travaillers puis, au fil du temps les JINT ont diminué, l’année où elle a été le plus bas c’est bien en 1992 avec environ 200 journées individuelles non travaillées, le chiffre a été divisé par 20 jusqu’à 1993. A partir de 1996 c’est sans les transports, et on peut remarquer que les JINT sont inexistantes (seulement entre 1999 et 2001 une très faible augmentation (100 ; 300).
Doc 2 : C’est un tableau de CEVIPOF qui représente une réponse à la question suivante : Selon vous, qu’est – ce qui permet aux citoyens d’exercer le plus d’influence sur les décisions prises en France ?
Les réponses sont évidemment principalement le vote qui permet d’exercer le plus d’influence sur les décisions prises de France mais aussi la grève et les manifestations. Depuis 2009 le critère voter aux élections diminue, il est passé de 61% en 2009 a 55% en 2018 (diminution de 6%) ce qui peut expliquer l’abstention. Les manifestations sont, elles, en hausse depuis 2009, 30% en 2009 à 42% en 2018 augmentation de 12%.
Doc 3 : Ce document est un texte issu d’une immersion numérique avec les gilets jaunes, il nous raconte qu’une femme nommée Priscillia Ludosky, une ancienne employée de banque est devenue autoentrepreneuse dans la vente de produits cosmétiques. Elle crée une pétition en ligne qu’elle intitule « Pour une baisse des prix du carburant à la pompe ! » suite à ça, les routiers de sa région crée un mouvement et un événement sur le réseau social (Facebook) alors il organise une journée de blocage afin de se faire entendre et de lutter contre la montée des prix du carburant. Les presses nationales font apparaitre dans leurs journaux la pétition et les différents mouvements de Priscillia. Ces pétitions passent donc de 10 000 signatures à 225 000. Début 2019, la pétition de Priscillia atteint près de 1,5 millions de signatures et leurs groupes sur Facebook près de 400 000 membres.
On peut bien voir que les réseaux sociaux sont un moyen de diffusion d’information majeur et que des groupes peuvent se créer très vite grâce à des personnes ayant les mêmes idées politiques.
Doc 4 : Ce document est à nouveau un texte qui répond et analyse une question de Christian Le Bart. Les mouvements sociaux sollicitent en effet une analyse sérieuse. Le texte met aussi en avant différentes mobilisation collective (mouvement régionaliste, mobilisation homosexuelle) ces mobilisations sont censées évoluer via le progrès social, grâce aux trente glorieuses. Tout ça devait évoluer fortement au niveau du plan économique comme au niveau du plan social. Une élévation des mentalités et des comportements était aussi attendue. Le texte met en avant aussi comment les Français défendent aujourd’hui leurs intérêts comme leurs grands -parents.
ETAPE 3 :
- Les transformations de l’action collective :
- L’opposition syndicats / patronat : des intérêts opposés
- De nouveaux différend : une société qui évolue (individualisme, niveau de vie)
- Une transformation des objets d’action collective
- Des conflits au travail
- Des nouveaux enjeux de mobilisation
Pendant longtemps, les mouvements sociaux ont été conflictuels et portaient principalement sur le travail, notamment depuis la révolution industrielle opposant ouvriers et patrons. Selon l’analyse marxiste, la dynamique sociale s’explique par les conflits nés de l’opposition entre deux classes aux intérêts fondamentalement divergents. Les conflits sont donc inhérents au capitalisme et c’est la conscience de classe qui va pousser les ouvriers à la lutte sociale.
Le syndicalisme et la grève sont les premières actions généralisées prises par le mouvement ouvrier. À partir du XIXe siècle, la classe ouvrière prend conscience de ses intérêts et se dote d’organisations syndicales et politiques qui organisent de nombreuses actions collectives. Nous allons donc voir les transformations de l’action collective puis dans un second temps nous verrons les transformations des objets d’action collective.
La mobilisation devient moins forte du fait du déclin de l’identité ouvrière et de la montée de l’individualisme. L’évolution de la structure de l’appareil productif avec la désindustrialisation et la tertiarisation affaiblit le mouvement ouvrier. L’évolution de la gestion de la main d’œuvre : la précarisation du travail, le recours massif à la sous-traitance, l’individualisation des salaires et la montée du chômage sont autant d’éléments défavorables à la mobilisation parce qu’ils restreignent la formation d’une identité collective et ils donnent un poids plus important aux risques de la mobilisation. De plus, l’institutionnalisation des syndicats joue en partie en leur défaveur, car cela tend à éloigner les responsables syndicaux de la base, des ouvriers, ce qui leur fait perdre de leur légitimité auprès des salariés. Par ailleurs, la moyennisation de la société apporte la hausse du niveau de vie, la réduction des inégalités, le développement des classes moyennes au détriment de la classe ouvrière, qui sont autant de facteurs démobilisateurs. En effet, cela tend à affaiblir l’identité de classe qui est un élément central dans l’explication de l’existence d’actions collectives. Enfin, la montée de l’individualisme impacte la mobilisation collective et augmente le nombre de passagers clandestins. Ainsi, les mutations de la société vont affaiblir l’action collective autour des conditions de travail et de vie pour la place à de nouveaux objets de mobilisation. En effet, l’élévation du niveau de vie conduirait les nouvelles générations à un moins grand attachement aux valeurs matérialistes et les revendications seraient alors plus qualitatives, plus globales, plus symboliques. La particularité des NMS est donc de rompre avec le militantisme traditionnel ayant pour objet le travail et le partage des richesses remettant en question le capitalisme pour aller vers des objets post-matérialistes. Ils sont fondés sur l’autonomie, la liberté et la responsabilité individuelles, l’égalité des droits, la solidarité ou la participation collective. Ils s’opposent à la logique impersonnelle du profit et de la concurrence, ainsi qu’à l’ordre établi. Ils entretiennent également une méfiance envers les partis politiques, les syndicats et les formes institutionnalisées de revendication politique. On peut y retrouver principalement les mouvements différents : Les féministes, les écologistes, les étudiants ou encore les pacifistes.
...