Lettre à la ministre de l'éducation
Lettre type : Lettre à la ministre de l'éducation. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Jeremy Tonnerre • 26 Septembre 2020 • Lettre type • 307 Mots (2 Pages) • 513 Vues
Chère madame la ministre,
Les diplômés de l’enseignement supérieur sont moins exposés au chômage : les jeunes diplômés des cycles longs sont deux fois plus nombreux parmi les actifs pourvus d’un emploi que parmi les chômeurs. Cela est l’inverse pour les jeunes sans diplômes, donc, se limiter à une tranche d’âge atténue les disparités. Une formation prolongée offre incontestablement une protection contre le chômage.
Une fois le diplôme acquis, et celui-ci s’acquière de façon très inégale selon le milieu social, il libère du milieu d’origine. La probabilité d’être cadre ou technicien lorsqu’on possède une licence ou un diplôme plus élevé se distribue entre 91% pour les enfants de cadres et 86% pour les employés.
Par conséquent, il serait donc injuste qu’« un étudiant étranger fortuné qui vient en France paye le même montant qu’un étudiant français peu fortuné dont les parents résident, travaillent et payent des impôts en France depuis des années ». C’est oublier que les étudiants étrangers paient des taxes pendant leur séjour dans notre pays, et sont imposés lorsqu’ils y travaillent. Mais surtout, c’est faire comme si les familles françaises achetaient, en payant l’impôt, le droit d’étudier pour leurs propres enfants. Le contribuable cotiserait pour avoir droit à l’enseignement supérieur : les frais d’inscription pour les étrangers seraient l’équivalent de l’impôt pour les Français.
Ainsi, avec cette mesure, le diplôme sera moins déterminant dans l’accès au statut de cadre.
Cependant, cette réforme n’est pas favorable à tout le monde. En effet, les entreprises intérimaires posséderaient donc moins de salariés car ces derniers auraient un diplômes plus élevés et ne seraient donc plus contraints d’exercer des métiers manuels. Ainsi, l’économie du pays ne fonctionneraient plus correctement car les usines ne fonctionneraient plus assez bien.
En conclusion, cela signifie donc que la réforme est une bonne réforme, mais qu’il ne faudrait cependant en abuser.
Cordialement, Jérémy SIMON
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