Louis Blanc

fabrique des locomotives et des presses hydrauliques. Il est alors confronté à la condition ouvrière. Il est primé à l'académie d'Arras après avoir participé à un concours littéraire.

1832= émeutes lors de l'enterrement du général républicain LAMARQUE

- il rentre à Paris en 1834 et devient journaliste. Il collabore avec différents journaux, Le Bon Sens (journal d'opposition a la Monarchie de Juillet), Le National.

1834= émeutes républicaines a Paris et à Lyon.

- 1839, il fonde La Revue Du Progrès, dans laquelle il publie un article intitulé l'Organisation du Travail, qui le range parmi les théoriciens socialistes et obtient un grand succès; augmenté et publié sous la forme d'un petit livre, il sera réédité dix fois jusqu'en 1848.

- 1840 parution du premier tome de l'Histoire de la Révolution Française (12 tomes jusqu'en 1862).

1840= retour des cendres de Napoléon.

- 1841, il publie le premier volume (sur 5) de son Histoire de dix ans, qui retrace l'évolution de la société française entre 1830 et 1840. Il lance avec Pierre LEROUX et Georges SAND La Revue Indépendante, qui paraitra jusqu'en 1848.

- 1843, il entre au comité de direction du journal La Réforme, aux cotés de républicains comme LEDRU-ROLLIN, LAMENAIS, CAVAIGNAC. Il y développe ses ceux principales idées, l'Association et le Suffrage Universel.

- Durant les mois qui précèdent la révolution de 1848, il participe à la "campagne des banquets" et devient un des socialistes les plus en vue.

- Il publie le Socialisme, le Doit du Travail.

- Il est nommé membre du Gouvernement Provisoire en février 1848, puis Président de la Commission du Luxembourg.

- 23 avril 1848, élu député de Paris mais vivement attaqué par la chambre après la journée du 15 mai. Il est inculpé de la fermeture des Ateliers Nationaux et de l'insurrection de Juin.

1848= 23 février de barricades se dressent dans le centre de Paris.

24 février insurrection générale et abdication de Louis Philippe et mise en place d'un Gvt provisoire.

25 février proclamation de la République. => IIème République.

5 mars adoption du suffrage universel masculin.

27 avril abolition de l'esclavage.

23-26 juin soulèvement parisien écrasé par le général CAVAIGNAC => journées de juin.

10 décembre Louis-Napoléon élu Président de la République.

- Il s'enfuit alors en Belgique puis en Angleterre où il travaille sur ses ouvrages politiques et historiques, dont l'Histoire de la Révolution de 1848. Mais il ne participe pas à la création de l'International ouvrière.

1851= coup d'état de louis-Napoléon.

1852-1870 => IInd Empire.

- Il rentre ne France en 1870.

1870= déclaration de la guerre franco-prussienne.

4 septembre Déchéance de Napoléon III et proclamation de la République.

- Il devient député de Paris en février 1871 et dénonce la perte de l'Alsace-Lorraine.

1871= 28 janvier capitulation de Paris, armistice franco-prussien.

Signature de la paix a Versailles et perte de l'Alsace-Lorraine.

- Printemps 1871, il dénonce la Commune et siège à l'extrême gauche à Versailles. Son attitude lui est vivement reprochée par les nouveaux socialistes, qui voient en lui "un bourgeois satisfait et résolu à ne rien risquer".

1871= 18mars-28 mai => commune de Paris.

- 1875, il publie Napoléon, une page d'histoire.

1875= Henri WALLON dépose un amendement qui fonde la République

1880= instauration de la fête nationale le 14 juillet, ministère Jules FERRY.

1881= Ministère Gambette, loi sur la liberté de la presse et sur la gratuité de l'enseignement primaire.

1882= loi sur l'enseignement obligatoire jusqu'à 13ans.

- Il reste député jusqu'à sa mort en 1882 à Cannes, mais n'aura plus autant d'influence sur le mouvement socialiste.

DEUXIEME PARTIE: ses idées.

Louis blanc est le type même du démocrate réformiste. Ses idées sociales, qui suscitèrent un grand effroi dans la bourgeoisie, ne sont cependant pas très originales, ni très révolutionnaires.

Sa popularité dans le milieu ouvrier est liée à sa formule: organisation du travail, thème déjà abordé par les saints simoniens et dans son article de La Revue du Progrès, puis ensuite dans son livre L'Organisation du Travail.

L'objectif de Louis BLANC est principalement "l'amélioration morale et matérielle de tous, par l'association fraternelle de chacun", grâce à des sociétés ouvrières de production et des ateliers sociaux. Celles-ci mettraient fin a la concurrence sauvage du nouveau monde industriel qui est pour le peuple un système d'extermination" et "pour la bourgeoisie une cause d'appauvrissement et de ruine"

Dans l'Organisation du Travail, publiée en 1839, Louis Blanc écrit: " la concurrence est elle un moyen d'assurer du travail au pauvre? Mais […] qu'est ce que la concurrence relativement aux travailleurs? […] : baisse systématique des salaires, aboutissant à la suppression d'un certain nombre d'ouvriers, voila l'inévitable effet de la concurrence illimitée. Elle n'est donc qu'un procédé au moyen duquel sont forcés de s'exterminer les uns et les autres."

Louis blanc se rapproche des socialistes "modernes" par le rôle actif qu'il assigne à l'Etat dans la réforme sociale. C'est sur l'état que Louis BLANC compte pour créer ses ateliers sociaux: ses conceptions autoritaires et centralisatrices sont en complète opposition à cet égard avec l'anarchisme de PROUDHON.

L'Etat devrait aider financièrement à la constitution "d'ateliers sociaux", où les salaires seraient égaux, les dirigeants élus, et les bénéfices affectés à l'investissement, l'aide aux malades et aux vieillards, et à l'augmentation des salaires

Les ateliers sociaux seraient créent grâce à des fonds de l'état, mais Louis BLANC compte aussi sur la générosité des capitalistes, ainsi appelés à favoriser la destruction du régime dont ils sont les maitres. Loin de préconiser la lutte des classes, Louis BLANC entend montrer aux classes dirigeantes leur véritable intérêt.

Il pense que les ateliers sociaux présenteraient une telle possibilité de progrès technique et de tels avantages a tout égard (rémunération des travailleurs, qualité de la production, avantages pour les bailleurs de fonds) qu'ils concurrenceraient victorieusement les entreprises existantes. Ainsi après une période de transition ou subsisterait en quelque sorte un double secteur, libre et nationalisé, le système des ateliers sociaux se propagerait peu à peu et finirait pas s'étendre à l'ensemble de l'économie.

L'état devrait également prendre le contrôle des banques, des chemins de fer et des grandes usines, sans toutefois chercher à tout régenter dans la vie économique, car "ce serait la tyrannie, la violence exercée sur l'individu par le masque du bien public, la perte de toute liberté, une sorte d'étouffement universel.

Louis blanc est donc en quelque sorte l'initiateur de l'idée d'"economie mixte", dont le secteur "privé" serait constitué par des associations libres de producteurs maitres de leur outil de travail.

TROISIEME PARTIE: ses actions politiques.

- Dans les mois qui précédent février 1848, il participe à la "campagne des banquets".

Ce sont des réunions qui se tiennent dans toute la France, qui réunissent les différents courants.

Louis BLANC est à la tète des négociateurs radicaux, il défend le suffrage universel et la représentation proportionnelle de la Nation par l'Assemblée Nationale.

- 22 février 1848, un banquet est prévu Paris, mais le gouvernement l'interdit.

Sous l'impulsion de Louis BLANC, les plus engagés se réunissent avec le soutien de la Garde Nationale.

=>Guizot démissionne