Marxs

s mêmes droits »

-Une liberté négative : pour être « libre de tout » , il doit être dépourvu de tout moyen de production et tout moyen lui permettant de subsiter seul .

Par conséquent « la transformation de l’argent en capital exige donc que le possesseur d’argent trouve sur le marché le travailleur libre ,et libre à un double point de vue » . Le possesseur d’argent posséde également les moyens de production (comme les matiéres premiéres ou les outils) ;

La séparation des travailleurs vis-à-vis des moyens de production n’est pas forcément synonyme d’une exploitation des travailleurs par les capitalistes. En effet , lorsqu’on reste dans la sphère de la circulation des marchandises(M - A - M), tout individu est libre, égal, propriétaire de tout ce qu’il lui appartient et utilitariste au sens de Bentham4.A contrario, dès qu’on entre dans la sphère de la circulation de l’argent comme capital, «notre ancienhomme aux écus prend les devants et, en qualité de capitaliste, marche le premier; le possesseur de la force detravail le suit par-derrière comme sontravailleur à lui»

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Pour Marx, l’exploitation n’est pas propre au modede productioncapitaliste.Elleexistait déjà dans les modes de production antérieurs, mais sous une forme visible : alors que cette exploitation était visible dans le mode deproduction antique (entre l’esclave et son propriétaire) et dans le mode de production féodal (entre le travailleur et son seigneur), la spécificité du capitalisme est de camoufler l’exploitation à travers le rapport salarial.Cependant, cette exploitation est «légale» dans le sens où elle ne viole pas les lois de l’échange marchand. En effet, le capitaliste, en embauchant un travailleur, devient le propriétaire légal de la force de travail de celui-ci