Partie socialiste
Dissertation : Partie socialiste. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Hugo Chauderon • 1 Décembre 2015 • Dissertation • 1 031 Mots (5 Pages) • 1 214 Vues
Séance 7 : La naissance du Parti socialiste : vers la bipolarisation de la vie politique
Sujet : L'intégration du Parti socialiste à la Vème République
Introduction :
Fondée le 4 mai 1969 lors du Congrès d'Alfortville sur les ruines de l'ancienne SFIO, le Parti socialiste s'est imposé comme l'un des deux acteurs majeurs de la vie politique de la Vème République française et forme aujourd'hui avec son rival de la droite, L'UMP (l'Union pour un Mouvement Populaire) l'un des piliers du système bipolaire. Sa naissance coïncide avec la fin de l'ère De Gaulle qui, en posant la question de sa succession, libère et galvanise l'opposition et fait souffler un vent de renouveau sur la scène politique. Il doit sa création à un désir d'unifier toutes les mouvances de gauches ( à l'exception du parti communiste) dans un seul parti pour acquérir une plus grande influence sur la vie politique française et notamment une plus grand puissance électorale lors des élections. Mais quels ont été les étapes qu'à dû traverser le parti socialiste depuis sa création pour arriver à pleinement s'intégrer dans le système de la Vème République ?
Pour répondre à cette problématique, nous commencerons par décrire la création du parti et de ces instituions (I) avant d'analyser la présidence Mitterrand et en quoi elle incarne l'achèvement de l'intégration du parti socialiste à la Vème république (II).
I) Un nouveau parti pour de nouveaux enjeux
a) La réforme des institutions du parti : d'un parti d'opposition à un parti « présidentiable »
L'artisan de la création du PS et de l'unification de la gauche est François Mitterrand, qui deviendra le premier secrétaire du parti en 1971. Après l'échec de la gauche à tirer partit des événements de mai-juin 68, Mitterrand proposera une politique d'ouverture vers les autres formations de gauches et du centre, que ce soit des clubs comme l'URG (Union des clubs pour le renouveau de la gauche) ou l'UGCS ( L’Union des groupes et clubs socialistes), ou d'autres partis comme la CIR (Convention des institutions républicaines, ancien parti de François Mitterrand) ou bien encore des mouvements non structurés comme « Objectif socialiste ».
Le parti lui-même se présidentialise avec la mise en place d'un candidat unique et la mise en avant de l’élection présidentielle qui devient la plus importante : le PS abandonne une partie de son encrage local pour devenir un parti présidentiable et montré qu'il est prêt à prendre le pouvoir.
Le Parti Communiste reste indépendant mais acceptera de signer un programme commun de gouvernement avec le PS en 1972, ce qui sera très bénéfique pour le PS notamment lors de l’élection présidentielle de 1974, où François Mitterrand manquera d'être élue face à Valérie Giscard d'Estaing avec à peine 400 000 voix de plus, ce qui en fait l'élection la plus serré de toute la Vème République.
b) Mitterrand et la marche vers le pouvoir
Bien que le PS soit au départ idéologiquement opposé au présidentialisme et la personnalisation du pouvoir et qu'il est tenté de refléter cet état d'esprit dans son organisation, la personnalité de François Mitterrand apparaît vite comme incontournable et écrase toute opposition à sa ligne de conduite à l'intérieur du parti : c'est désormais l'homme qui utilise le parti comme un moyen d'accéder au pouvoir, non l'inverse.
Se sentant lésé par l'accord, le PC rompt le programme commun en 1977, ce qui créera une lutte de pouvoir au PS entre Michel Rocard et François Mitterrand, mais ce dernier parviendra à conserver son leadership et remportera finalement l’élection présidentielle de 1981 en écrasant son adversaire communiste, Georges Marchais, au premier tour.
II) La présidence Mitterrand : l’apogée de l'intégration du PS à la Vème République
a) Le PS au pouvoir
Dès son élection, François Mitterrand entreprendra de dissoudre l'assemblée et obtiendra une large majorité socialiste,
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