Pour Quelles Raison Les Personnage De Roman Ayant Un Caractere
Commentaires Composés : Pour Quelles Raison Les Personnage De Roman Ayant Un Caractere. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresen opposition avec l’idée que l’on se fait du personnage conventionnel, c’est-à-dire conforme aux règles sociales. En effet un personnage étrange est hors du commun qui peut être qualifié de contraire à la norme, difficile à cerner, au comportement bizarre, inhabituel. Son caractère déroutant l’empêche d’être sur le droit chemin et l’expose à être à jamais en marge de la société dans laquelle il vit mais qu’il ne comprend pas. Il ne peut être maitre de son destin, et doit accepter de mener une vie qui lui est imposé. Bien souvent un personnage étrange est une victime au milieu d’une société souvent incompréhensible voir cruelle. Un personnage étrange dispose d’une part de mystère il est intriguant, il est inévitable de penser qu’il cache quelque chose par son comportement quelque peu anormal. Ainsi le personnage de Meursault dans L’étranger d’Albert Camus parait plutôt étrange.
b) Meursault nous apparait comme quelqu’un d’insensible, à la mort de sa mère il ne semble en aucun cas attristé, il voit son enterrement comme une simple formalité. Le livre commence par une phrase démontrant bien son manque d’intérêt au décès de celle-ci. « Aujourd’hui Maman est morte. Ou peut-être hier je ne sais pas. », cette supposition est l’un des exemples montrant que les relations que Meursault entreprend avec les autres sont assez particulière. Il est indiffèrent, lors du procès qui l’accable Meursault ne se sent en aucun cas concerné. Il n’est pas comme tout le monde, il ne se pose jamais de question, tel un enfant il vit le moment présent sans se soucier du reste. Lorsqu’il tue un Homme , il est incapable, comme un enfant, de mesurer les conséquences de ses actes, il est de même inapte à deviner les attentes des siens. Mais la caractéristique primordiale qu’il a en commun avec l’enfant est son innocence, son authenticité, Meursault refuse de mentir, il revendique la vérité au prix de sa vie. Mais que cache réellement Meursault , ne serait-il pas finalement pourvus de sentiments d’émotions qu’il ne laisse pas parraitre ? Il vit dans la solitude et refuse la communication, mais pour quelle raison ? Sa sincérité ne fait-elle pas de lui quelqu’un d’admirable ? Qui n’a jamais menti ?
Meursault ammene à se poser un grand nombre de questions, et se pencher sur ce personnage si captivant .
c) Il est évident que Meursault n’est pas le seul à être étrange et intéressant à la fois. Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Céline , Médecin pris dans la tourmente de la première guerre mondiale perd confiance en l’humanité il est le dénonciateur d’une humanité déchue, c’est un aventurier marginal , il est pris dans un perpétuel questionnement sur l’humanité : quand l’homme arrêtera-t-il d’être mauvais ? Bardamu comporte lui aussi des défauts tels que la lâcheté et l’égoïsme.
Il reste intéressant par son témoignage virulent de la guerre, ses sentiments, son opinion dans un langage très cru. L’image que figure le personnage éponyme Le père Goriot de Honoré de Balzac, le défini bien comme quelqu’un au caractère déroutant, caractérisé comme quelqu’un de très silencieux, victimes de nombreuses moqueries, il se sacrifie pour ses filles malgré leur ingratitude. Ses silences lui donnent l’étoffe d’un personnage qui semble résister avec dignité aux remarques désobligeantes des individus. Ce personnage est alors vu comme un héros solitaire et incompris de la société tout comme Meursault ou bien Bardamu. Ces personnages étrange et déroutant malgré des caractères bien différents réunissent en eux des caractéristiques similaires, l’incompréhension du monde qui les entoure, tous trois ont à faire à une société fausse et mesquine. Ce dresse alors un tableau critique pointant les défaillances d’une société en perpétuelle décadence.
Il est essentiel de savoir comment le lecteur se positionne face à des personnages comme Meursault, Bardamu ou bien le père Goriot.
II-a) Une identification à un personnage étrange est-elle réellement nécessaire ? Il est incontestable que l’identification permet au lecteur de s’évader, et s’ancrer dans le cadre temporel de l’histoire, la façon dont le lecteur se retrouve dans un personnage lui permet de mieux comprendre les émotions que l’auteur veut partager. Cependant malgré ces aspects positifs, l’identification au protagoniste comporte un risque de perdre de la distance par rapport aux textes et de perdre son esprit critique si le lecteur s’identifie trop, le lecteur peut aussi oublier les autres personnages qui ont aussi leur importance dans le récit et sont interdépendants, on peut aussi voir qu’il n’y a pas que l’identification au personnage qui compte mais aussi l’intrigue qui a une importance primordiale dans le roman. Il est difficile de trouver des similitudes avec un personnage étrange mais cependant cette constatation reste subjective car elle dépend de la personnalité du lecteur. L’identification à un personnage étrange dénote quelque chose de fascinant en définitive, qui a envie de ressembler à quelqu’un de banal ?
b) Un personnage étrange sort de la normalité ce qui attire particulièrement le lecteur car derrière quelqu’un de silencieux, peu remarquable se cache une personnalité qui dépasse certaines figures héroïques. Que cache un personnage au caractère déroutant ? C’est la question que se pose le lecteur quand il a à faire à ce type de protagoniste dans un roman. Un personnage étrange éveille une grande curiosité, un intérêt chez le lecteur, il veut savoir qui est vraiment ce personnage. Qu’évoque l’étrange pour chacun d’entre nous ? L’inconnu en particulier, ce que nous ne connaissons pas nous inquiète nous déstabilise, et à la fois nous fascine. Ceci amène un questionnement sur l’individu, et de quelle manière il se construit dans cette étrangeté. Est-ce inné ou apparaît-elle selon son parcours personnel, la société dans laquelle il vit. Qui le désigne étrange, est-ce lui ou est-ce l’Autre ? L’étrangeté peut réveiller en nous des réflexions ou émotions nouvelles ou enfouie qui ne serait pas arrivé au contact d’un milieu ordinaire. De ce fait un personnage étrange est toujours enrichissant et amène une ouverture dans la diversité des individus. Tout comme le personnage de Meursault qui nous parait à première vu insensible et odieux peut s’avérer être plus proche du lecteur que ce que l’on peut croire.
c) « Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » Dès le début du roman le lecteur prend une distance par rapport à Meursault. Ce personnage fait de la mort de sa mère une raison valable pour prendre des congés. « J’ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. » Comment peut-on être si insensible au décès de celle qui nous a donné la vie ? C’est la question que se pose le lecteur à cette première lecture. S’en suit alors un sentiment de répulsion de rejet à l’égard de Meursault qui semble si inhumain. Ce personnage est dépourvu de sentiments il est incapable d’éprouver de l’amour pour Marie, sa maitresse qui désir l’épouser. De plus Meursault est loin d’être un personnage conventionnel, il passe du temps avec Marie à la piscine au cinéma qu’il qualifie comme « jours de vacances » le lendemain de l’enterrement de sa mère. La sensibilité de Meursault pose question tout au long de la première partie, et implique un détachement entre ce personnage et le lecteur. Meursault possède une qualité la sincérité, il accepte de mentir une fois dans le but de donner un alibi à son ami Raymond accusé de violences conjugales. L’élément emblématique du récit prend lieu lorsque Meursault tue un Arabe sans aucune raison particulière. Celui-ci décrit seulement une chaleur atroce qui l’aurait fait perdre la raison. Certes il s’avère avoir commis cet acte mais ne se sent pas pour autant responsable. La deuxième partie débute par le procès de Meursault. Il s’ennuie terriblement lors de ce procès n’a pas l’impression qu’il s’agit du sien, car il ne se reconnait pas dans le monstre que le tribunal désigne. Le premier sentiment, les premières émotions de Meursault se fait sentir lorsqu’il évoque ses souvenirs « où j’avais trouvé les plus pauvres et les plus tenaces de mes joies : des odeurs d’été (…) le rire et les robes de Marie », il éprouve donc de la joie et de l’affection pour Marie. Meursault utilise l’expression « remonté à la gorge » traduisant une expression de sanglot, de nausée face à un monde qui refuse de le comprendre. Meursault éprouve de la tristesse et de la rancœur. Il veut retourner dans sa cellule et se retrouver enfin seul car au fond, c’est un homme qui l’est depuis le départ. Condamné à mort Meursault exprime tout ce qu’il n’a jamais exprimé tout au
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