Réseaux sociaux jeunes

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PRINCIPALE SOURCE D’INFORMATION DES JEUNES ? QUELLES EN SONT LES CONSÉQUENCES ?

Introduction-

Aujourd’hui, les réseaux sociaux font majoritairement partie de nos vies et sur les 7,7 milliards d’habitants dans le monde, 2,31 milliards seraient actifs sur les réseaux sociaux, ce qui représente 31% de la population mondiale. Pour ce qui est de la France, elle en compte 58%.

On a souvent l’habitude d’attribuer la naissance des réseaux sociaux à celle des de MySpace (2003) ou encore de Facebook (2004), mais en réalité ils sont arrivés bien plus tôt.

I- Les réseaux sociaux : la principale source d’information des jeunes

Aujourd’hui les réseaux sociaux ont pris une place importante dans la vie des jeunes que ce soit pour partager ou créer du contenu mais aussi pour s’informer.

Les jeunes partagent donc les différentes informations sur les réseaux sociaux mais sans jamais réellement vérifier leurs sources. Alors, le problème des « fake news » se pose. Les fake news sont des informations publiées principalement pour manipuler le lecteur , le tromper et l'influencer sur son opinion et créer une paranoïa ou un climat de panique. Les plus grands responsables de ces « infox » sont la politique, les blogs et les médias. Selon une étude Ipsos en 2018, 9% des Français pensaient que la Terre était plate. Sachant que les jeunes qui ont entre 13 et 19 ans passent environ 15 heures sur le web par semaine et que les enfants obtiennent un téléphone ou regardent la télé de plus en plus tôt, ils se retrouvent de plus en plus face à de nombreuses fake news dont ils en sont les cibles. Les algorithmes des réseaux sociaux jouent sur la nature des contenues qui vont s'afficher pour chaque utilisateur.

Ces informations apparentes sur les fils d'actualités dépendent de certains de nos

comportements. Elles ont donc un rôle clef dans l'accès à l'information car elles peuvent influencer subtilement tout ce que nous voyons, donc changer la vision de nombreux utilisateurs. Au travers des médias, le danger est l'obtention d'une opinion publique façonnée. En effet, des personnes maîtrisant le fonctionnement de ces outils ainsi que les méthodes de manipulation intellectuelle profitent des réseaux sociaux pour diffuser de fausses informations à des fins lucratives aussi bien politiquement qu'économique. On a pu observer certains des problèmes qui en découlent :

• De la désinformation
• Une surproduction d'information
• Une concurrence sur le « temps d'attention »

(avec une production de « leurre à clic » de faible intérêt)

Il est donc difficile de profiter des multiplications et diversifications des sources d'informations sans tomber dans ces écueils.

réseaux sociaux.

Au-delà de la sensibilisation et de l’explication des problèmes pour espérer des prises de conscience, il s’agit donc surtout d’essayer de renforcer leur « maîtrise de leur vie

numérique » et leur « autodétermination informationnelle » c'est-à-dire le droit pour chaque individu de décider lui-même de la communication et de l'emploi des informations le

concernant. Il est crucial de détailler les outils et méthodes qui leur permettent de se protéger.

• Croiser les informations

S’informer sur les réseaux sociaux nécessite d'entrelacer les informations. Comme nous l’avons vu, ceux-ci jouent un rôle important à leur propagation. Présenter différents camps, des contre-arguments, ne pas se tenir à une seule plateforme pour s’informer, ainsi que de diversifier ses sources et de les recouper permet une objectivité et une impartialité.

• Limiter les filtres

Les réseaux sociaux ont tendance à ne nous présenter que ce que nous souhaitons voir. Pour eux, l'objectif reste que l’on revienne le plus souvent possible, ainsi certains offrent même l'option de bloquer ou de limiter l’apparition de contenus qui ne conviennent ou ne plaisent pas. Ces mécanismes nous permettant de se protéger ne doivent cependant pas en être abuser pour garder une distance critique face à ce que l’on reçoit. Il est important de prendre le temps de consulter des opinions contraires et de garder un esprit curieux et critique.