Réchauffement climatique

La température moyenne enregistrée dans le monde entre janvier et septembre était 1,4 °C plus élevée qu’à l’ère préindustrielle, Les pays signataires de la COP28 ce sont engagés à effectuer une transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Le réchauffement climatique, est une préoccupation sociétal et politique récente. Malgré les premières découvertes scientifiques au cours du XIXe siècle, la prise de conscience a été lente, et il faudra attendre la fin des années 50 pour que des recherches remettent la problématique sur l’actualité, et les années 70 pour que la communauté internationale s’en préoccupe. La recherche scientifique a prouvé à plusieurs reprises la part de responsabilité de l’activité humaine dans cette crise écologique. Le Giec, qui fait autorité sur le sujet, estime que si nous dépassons +1,5°C, ce réchauffement pourrait entraîner, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles, dont les effets pourraient être visibles bien avant 2050. 

Voilà la raison pour laquelle on peut se demander comment vivra la population mondiale dans des régions où la température annuelle moyenne dépassera 29°C d’ici 2070.

Si la hausse des températures entraîne des conséquences telles que la sécheresse et les inondations, en revanche elle propose des solutions pour faire face à la hausse des températures prévue dans les années à suivre.

La crise climatique entraîne une hausse de la température mondiale moyenne et conduit à des températures extrêmes plus fréquentes, comme les vagues de chaleur.

Des températures plus élevées peuvent entraîner une augmentation de la mortalité et une diminution de la productivité et endommage les infrastructures. Selon le Copernicus La température moyenne enregistrée dans le monde entre janvier et septembre était 1,4 °C plus élevée qu’à l’ère préindustrielle

En raison de l’évolution du climat, de nombreuses régions doivent déjà faire face à des sécheresses plus fréquentes, plus graves et plus longues. Une sécheresse est un déficit inhabituel et temporaire de l’eau disponible dû à un manque de précipitations et en raison de températures élevées.

Si les sécheresses se font plus fréquentes la durée et la gravité de la saison des incendies augmenteront dans le monde.

À mesure que le climat se réchauffe, les régimes de précipitations changent, l’évaporation augmente, les glaciers fondent et le niveau de la mer s’élève. Tous ces facteurs influent sur la disponibilité d’eau douce. Comme on peut le constater Mayotte connaît des pénuries d’eau douce, en raison d’une grave sécheresse

La hausse des températures augmente le risque de précipitations : plus l’air est chaud, plus il contient de vapeur d’eau… qui se transformera potentiellement en averses intenses. On observe déjà en France une intensification des pluies à certaines périodes. Ce phénomène accentue un risque d’inondation déjà élevé sur notre territoire. Plus de 200 communes des départements du Pas-de-Calais et du Nord en état de catastrophe naturelle, en raison des inondations qui les ont touchées pendant une dizaine de jours.

Le changement climatique constitue une menace importante non seulement pour la santé humaine, mais aussi pour la santé animale et végétale. Les effets les plus importants du changement climatique sur la santé devraient inclure une augmentation de la mortalité (décès) et de la maladie dues à la chaleur.

Les personnes vivant dans des zones urbaines à faibles revenus dotées d’infrastructures insuffisantes et, de manière générale, les groupes de population ayant des revenus et des actifs plus faibles sont plus exposées aux effets du changement