Résumé Ligne De Faille
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obstacle à sa perfection, et le fait que son père ne soit pas encore un grand héros en Irak.
Son père nourrit semble-t-il une haine des Arabes, réveillée par le 11 septembre, et qu’il
transmet quelque peu à son fils. Pourtant, lorsqu’il a vécu en Irak, il a été ami avec une fille de son
âge qui était Arabe, mais ni Sol ni sa mère ne savent comment cela s’est fini. Il dit à son fils qu’il
œuvre pour la guerre en Irak, mais il faudra l’arrivée de la grand-mère Sadie pour que Sol découvre
comment.
L’horrible problème du grain de beauté va heureusement être réglé car sa mère s’est renseignée
et a appris que le grain de beauté pouvait peut-être évoluer en mélanome… Elle a donc décidé de
lui faire ôter par mesure de sécurité. Sol est ravi.
Ce projet inquiète AGM, alias Erra, l’arrière-grand-mère de Sol, célèbre pour ses concerts
donnés dans le monde entier. Elle aussi a un grain de beauté auquel elle a donné un nom, Luth, et
qui l’a aidée, dit-elle, à chanter. Elle parle aussi du grain de beauté de Randall, qu’il appelait sa
chauve-souris étant enfant, et elle ne comprend pas cette chirurgie préventive. Dans la famille,
finalement, ce grain de beauté paraît se transmettre de génération en génération. Seule la grandmère de Sadie n’en a pas. Cela a sauté une génération.
Lors de son opération, Sol souffre. Qui se permet ainsi de lui faire mal ? Les conséquences de la
chirurgie sont très mauvaises : la cicatrice se nécrose et il faut réopérer, une fois, deux fois… La
cicatrice est de plus en plus large et le visage de Sol n’est plus aussi parfait. Sol est alors un peu
fâché avec Dieu.
La nouvelle de l’opération de Sol a fait venir sa grand-mère d’Irak. Elle est en fauteuil roulant,
mais cela ne l’empêche pas de faire le tour du monde, comme auparavant lorsqu’elle faisait des
conférences sur le nazisme. Dans une discussion entre sa grand-mère Sadie et son père Randall, Sol
apprend avec joie que son père fabrique des robots perfectionnés pour tuer sans pitié en Irak. Il
s’ensuit des disputes entre Sadie et Randall, Sadie reprochant à Randall de recréer un parfait Nazi.
Apprenant que Randall doit se rendre à Munich pour son travail, Sadie a l’idée d’emmener toute la
famille dans cette ville pour y retrouver Greta, la sœur d’Erra. Le voyage se fait. Sol ne comprend pas et n’accepte pas les douleurs qu’on lui inflige dans l’avion. Il ne comprend
pas non plus que tout le monde parle allemand en Allemagne, et non anglais. Il décide que lorsqu’il
sera le maître du monde, toute la planète parlera anglais. Google lui manque dans cet appartement
plein de porcelaines de Dresde. Ce voyage, perturbant sa vision de lui-même et du monde, ne le
satisfait pas du tout.
L’autre personne qui ne paraît satisfaite du voyage est Erra, ou AGM. Pourtant, elle a décider de
venir avec eux. Sol ne comprend pas que la sœur d’Erra appelle celle-ci « Kristina », qu’Erra
paraisse vieillir à vue d’œil, ne paraisse pas heureuse de revoir sa sœur, ne cherche pas à lui parler,
ne soit pas intéressée de savoir que Mme Webern l’a dénoncée (à quel sujet ?) à une certaine
époque. Sol surprend une scène entre Erra et Greta qui se battent pour une poupée.
RANDALL, 1982
Randall grandit à New-York, à la fois fasciné et craintif vis-à-vis de sa mère, Sadie, elle-même
angoissée, stressée entre autres par son aspect physique, faisant beaucoup de conférences et de
recherches, souvent absente. Sa mère est assez stricte sur le rythme de vie, le brossage des dents,
l’hygiène, assez froide avec son fils, ce dont il souffre. Elle s’est convertie pour être juive comme
son mari, Aron, mais celui-ci n’est pas pratiquant et est souvent en désaccord avec Sadie à ce sujet.
Comme elle est souvent absente, Randall vit plutôt avec son père, Aron, avec lequel il a un
« serment de potes », destiné à couvrir toutes leurs bêtises : regarder trop la télévision, aller voir sa
grand-mère Erra et son amie, camper dans un champ et s’en faire exclure à coups de fusils…
Les recherches historiques de Sadie sont en lien avec le « Mal » et l’histoire d’Erra : elle a
découvert que Janek (qui est-ce ?) a été volé et non adopté, qu’Erra a certainement eu des liens
avec une famille nazie, choses qu’Erra s’est obstinée à lui cacher tant qu’elle a pu mais qu’elle dit
avoir « besoin de savoir ». Au retour d’un de ses voyages, elle n’a que l’expression « fontaine de
vie » à la bouche, Erra aurait été dans une « fontaine de vie », ce que Randall ne comprend pas et
qui suscite en lui nombre d’inquiétudes.
Randall et Erra ont en commun un grain de beauté, qui n’est pas placé au même endroit, celui
de Randall et sur l’épaule gauche, mais que tous deux interprètent comme une protection, un guide.
La mère de Randall, Sadie, décide de se rendre en Israël pour ses recherches, pour un an.
Etonnamment, le père de Randall, qui désapprouve le mouvement sioniste, qui disait avoir autant
envie d’aller en Israël « que dans une caverne », et qui désapprouve l’envoi de soldats israéliens au
Liban, laisse faire. Randall doit alors apprendre l’hébreu pour pouvoir suivre des cours en Israël et
ne pas prendre trop de retard dans sa scolarité. De très réticent, Randall devient passionné et
émerveillé par son professeur qui lui apprend l’hébreu en jouant. Un jour, Randall lui demande la
traduction de « fontaine de vie » et le professeur se fige, demande où il entendu cette expression.
Randall explique que sa grand-mère a peut-être été dans une « fontaine de vie ». Le professeur s’en
va en disant qu’il a été payé pour donner des cours à un petit enfant juif, « non à un rejeton de
SS », ce qui rend Randall navré parce qu’il a l’impression d’avoir perdu un ami.
A Haïfa, Randall se débrouille très bien à l’école, sa mère s’enthousiasme pour ses découvertes
et son père s’assombrit à cause de la guerre au Liban. Randall rencontre Nouzha, dont il tombe très
amoureux. Nouzha est Arabe et lui raconte l’histoire de la Palestine telle que ses parents lui ont
transmise. Cela permet à Randall de renforcer ses propres découvertes sur ce que son père Aron
disait, qu’Israël n’a pas toujours été un Etat juif, que l’arrivée des juifs en Palestine est une
conséquence de la seconde guerre mondiale, et que les Etats-Unis ont tendance à soutenir Israël.
Nouzha lui dit aussi que, du fait de sa « chauve-souris », qu’elle interprète comme étant un
« mandall » il doit avoir, comme elle, le pouvoir de jeter le mauvais œil.
Ce déchirement entre Juifs et Arabes fait souffrir Randall qui reproche à son ours en peluche,
hérité d’Erra, de ne pas savoir quel parti prendre. Il le frappe pour cela.
La guerre au Liban s’intensifie. Le père de Randall s’inquiète du départ des troupes françaises,
américaines et italiennes qui ont quitté le Liban au lieu de protéger les réfugiés. Il s’effondre en larmes le jour où tous les réfugiés sont massacrés au Liban, à Sabra et Chatila. Toute la famille de
Nouzha était à Chatila. Nouzha fuit
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