Thèse la zone Xtrème
Étude de cas : Thèse la zone Xtrème. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar valentin schirmer • 23 Avril 2017 • Étude de cas • 814 Mots (4 Pages) • 734 Vues
Thèse : L'importance de la télévision, dans notre vie quotidienne et son influence sur notre liberté de choix et de pensées, révélée lors de l’expérience télévisuelle « La zone Xtrème »
L’expérience télévisuelle « La Zone Xtrème » a été conçu pour démontrer la soumission des individus aux pouvoirs de la télévision. Et l’enjeu est crucial puisque en 2010, en France métropolitaine, l’INSEE a démontré que chaque français de plus de 5 ans consacre en moyenne 3h25 devant les écrans (qu’ils s’agissent d’une télévision ou d’un ordinateur). L’expérience a démontré que l’ensemble des 80 questionneurs, ont acceptés de participer au jeu et 8 participants sur 10 ont poussé le dernier levier à 460 volt, synonyme de mort. On est en droit de se demander par quel processus un individu se soumet il aux ordres qui ne lui paraissent à postériori non légitime ?
Tout d’abord obéir fait partie intégrante de notre éducation, depuis notre enfance la soumission est une norme sociale (nous suivons des règles). De nos jours les sociétés humaines se reposent sur un certain nombre de loi que nous devons respecter pour le bien de tous. De plus, nous savons que désobéir n’a rien de gratifiant, au contraire cela peut avoir des répercussions, qui dans certain cas peuvent aller jusqu’à la peine de mort (USA). Nous avons vu en TD que lorsque qu’un sujet est inséré dans un système où un individu possède un statut supérieur à lui, le sujet abandonne l’état agentique pour se considérer comme un agent agentique : être au service de l’autorité, être conforme à l’attente de l’autorité. Ils ne se sentent plus responsables de leurs propres actes, se considèrent comme l'instrument de la volonté d'autrui. Ils ne se posent plus la question du bien ou du mal, mais estiment qu'ils n'ont pas à juger leurs propres comportements.
Le producteur Christopher Nick, à voulu nous faire réagir sur les images auquel nous sommes exposé devant nos écrans. De plus en plus souvent, les chaines commerciales utilisent la violence et la cruauté pour fabriquer des programmes de plus en plus extrême (roulette russe, scène de torture, humiliation, accident et blessure..), et ceux pour battre des records d’audience, attirer de plus en plus de gens et en autre ce faire de plus en plus de profit. Nous sommes habitués à voir ce spectacle télévisuel. Jean-Léon Beauvois explique que « télévision fait partie de la famille, elle nous imprègne au quotidien […] Les gens viennent avec, en tête, un modèle de la conduite à adopter sur un plateau».
Le contexte télévisuel ne doit pas être négligé, puisque les conditions ne sont pas les même qu’avec l’expérience de Milgram. « Ce n’est pas tant la télévision en elle-même qui constitue un instrument de soumission que le dispositif qui l’entoure. (...). Je crois qu’au fond c’est le dispositif de la scène qui produit cet effet de soumission » (Ignacio Ramonet).
Le sujet doit apprendre à gérer le stress et notamment l’image de lui-même à la télévision. Devant, les lumières, le public, les techniciens, les caméras, la présentatrice… le sujet est seul et parce qu’il est seul il va se confronté à l’autorité et dans certains cas s’y soumettre, si il estime cet autorité légitime. Il subit l’emprise d’un système. Didier Courbet explique qu’il y à tellement de stress, que le sujet va établir des priorités au sein de ses valeurs : il se conforme et sourit. De plus, le choix d’un comportement le pousse à continuer ce comportement, ce que confirmait un sujet à l’issue du jeu.
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