Travail et questions de genre
Cours : Travail et questions de genre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Axel Schafer • 20 Février 2017 • Cours • 1 135 Mots (5 Pages) • 1 078 Vues
Travail et questions de genre
Le genre = sexe social, le masculin et le féminin sont fabriquées par des processus sociaux. Il s’agit d’un phénomène de société qu’on incorpore dès le plus jeune âge dans l’éducation des qualités ou des tâches liés au sexe de la personne.
La publicité par exemple renvoi généralement une image très traditionnelle de la femme (travaux domestiques). Cela voudrait dire que les femmes naissent avec des attributs particuliers.
- Contexte : lente féminisation du marché de l’emploi
- Lente marche vers l’égalité
Le tournant de la première GM. Les femmes vont dans les usines pour contrecarrer la chute de main d’œuvre lié au besoin de la guerre.
- A partir des années 1960, marche vers la mixité
Les effets de la scolarisation, les effets de la tertiarisation de l’économie (88% des femmes travaillent dans le tertiaire)
En 1962 : 6.7 millions d’actives
En 2008 : 13.3 millions d’actives (x2)
Progressivement, on va passer d’un modèle séquentiel, alternatif, à un modèle cumulatif : les femmes vont être mères et actives.
- Mais si elles font le même métier, font-elles le même travail ?
- Lecture et analyse du cas
En quoi l’appartenance sexuée influence les places au travail et qu’est-ce que le travail fait aux appartenances et aux identités sexuées ?
Cas n°8 : Chanteuse de Jazz n’est point métier d’homme
Marché du travail : intermittents rémunérés par un cachet : une fois un volume d’heure par an atteint, pole-emploi fournit de l’argent lorsque l’intermittent ne travaille pas.
Critère objectif | Représentations |
Position économique fragile : Recours à la pluriactivité | Jazz commercial Non représenté comme des vraies musiciennes « leader illégitime » -> manque de connaissances Jazz car la voix ne se travaille pas Position de séductrice (scène) La voix est naturelle et non associé à la personne |
- Construction sociale : « métier de femme » dans la mesure où les chanteuses intègrent les critères présentés comme naturels. Comme pour les infermières, les chanteuses de jazz ont des capacités que l’on place comme qualités naturel de la position de femmes. Les hommes occupent une place dominante en la justifiant au nom des qualités féminines de chanteuse qui explique leurs positions dominées.
Conclusion : Si certaines professions/activités se « mixisent », les différences sexuées restent.
1/ Production d’un discours « naturaliste »
L’entrée de femmes dans un métier masculin va souvent de pair avec une attribution d’une qualité traditionnellement relié à la femme. (Ex : grutière, un métier qui nécessite de la précision).
2/ Le même métier, mais des tâches différentes
Quand des métiers s’approchent d’une forme de mixité, une hiérarchisation symbolique est toujours présent dans le poste des activités (ex : médecin, chirurgien ou neurologue généralement homme contre pédiatre pour femme)
Les femmes se conforment à la représentation qu’elles ont d’elles-mêmes => elles intègrent ses stéréotypes de sexes.
III- Ségrégation horizontale et verticale
3.1 Ségrégation horizontale
= concentration des emplois féminins dans certains secteurs, certaines professions (=différenciation des emplois et des métiers). Cette ségrégation professionnelle diminuent pour les emplois les plus qualifiés (cadre, médecin, magistrat,…). Elle se maintient et se renforce pour les emplois les moins qualifiés (aide la personne).
3.2 Ségrégation verticale
C’est la différenciation des carrières, le fait que les femmes sont moins présentes que les hommes dans les postes élevés de la hiérarchie de travail.
Inégalités de carrière
Les femmes cadres représentaient 23% des cadres, il y a 20 ans, elles sont 34% aujourd’hui. Mais elles occupent souvent des postes avec moins de responsabilité
Inégalités salariales
La loi du 23 mars 2006 relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
= A temps plein, les hommes gagnent 16% de plus que les femmes. Tous temps de travail confondus, l’écart est de 31%. Il s’agit du plafond de verre.
3.3 Les femmes davantage présentes dans les marges de l’emploi
=Enquête emploi 2010 : 30% des femmes et 7% des hommes sont à temps partiel.
= Les raisons du temps partiel (2010) :
-32.9 % : « pour s’occuper de la famille »
-30.4% « n’a pas trouvé d’emploi à temps plein »
Socialisation professionnelle et conflit de génération
2/ Pour les jeunes les postes (voltigeur-aiguilles, voltigeur fond-de-voie, chef de la manœuvre, chef de bosse) sont sur le même piédestal alors que pour les anciens, ces postes sont hiérarchiques.
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