Veille Commercial export vin / Pays Bas

In 2019 the top importers of Wine were United States ($5.95B), United Kingdom ($4.25B), Germany ($3.06B), China ($2.3B), and Canada ($1.88B).

In 2019 the top exporters of Wine  were France ($11.1B), Italy ($7.25B), Spain ($3.12B), Australia ($2.16B), and Chile ($1.94B).

https://www.vitisphere.com/actualite-93589-la-demande-de-vin-aux-pays-bas-ne-se-resume-plus-au-prix.html

Ainsi, le millésime 2021 pour les producteurs de vins néerlandais s’annonce d’ores et déjà très décevant en termes de quantité, avec en cause les fortes inondations de cet été qui ont affecté les provinces du Sud, comme celle du Limbourg, où sont situés les vignobles locaux. 

Source : Dirk Schouten, 11/10/2021, EenVandaag

En effet, d’après les associations, une augmentation supplémentaire des charges serait désastreuse pour de nombreuses entreprises après l’année difficile que vient de passer le secteur. La crise du coronavirus et les mesures prises pour l'endiguer ont durement impacté les producteurs et les importateurs de vins et spiritueux.

Les programmes électoraux des différents partis politiques ont suggéré d'introduire dès à présent des mesures d’augmentation des taxes sur l'alcool. Certains partis désirent augmenter les accises sur l'alcool. D'autres pensent à d'autres mesures sur les prix, comme l’instauration d’un prix minimum sur l’alcool.

notre secteur travaille depuis des années à la promotion de la consommation responsable. Avec succès, car le nombre de consommateurs dans l’excès a diminué. Nos membres y apportent une contribution importante. Il serait maintenant tout à fait fâcheux et contre-productif d’augmenter à nouveau les droits d'accises ou de prendre de nouvelles mesures sur les prix

Source : Communiqué de presse SpiritsNL, 03/08/2021, www.spiritsnl.nl

« La croissance du marché néerlandais est vraiment impressionnante » déclare Brice Eymard, directeur du CIVP, l’association professionnelle des viticulteurs de Provence. En effet, les chiffres publiés par l’organisation sont excellents : « en 2009, seulement un peu plus de 3 200 hectolitres de rosé ont été vendus aux Pays-Bas. L'an dernier, c'était plus de 30 000 hectolitres. Cela passe de 426 000 bouteilles par an à 4 M de bouteilles par an. Les exportations vers les Pays-Bas ont ainsi été multipliées par 9,3. En comparaison, les exportations mondiales de rosé depuis la France ont quintuplé entre 2009 et 2020 ». En valeur, la hausse est d’autant plus spectaculaire : « de 1 à 17,3 M EUR en onze ans » toujours entre 2009 et 2021.

Sur l’année 2020, les Pays-Bas ont nettement permis aux producteurs de rosé français de se maintenir face à la crise pandémique. En effet, les exportations de rosé vers le pays ont augmenté de moitié l’année dernière. Les restrictions sanitaires confinant les Néerlandais à domicile ainsi que l’augmentation du nombre de points de ventes aux Pays-Bas peuvent expliquer cette croissance. «

le consommateur néerlandais a tendance à acheter des bouteilles plus chères qu’avant ce qui explique la hausse en valeur. « Avant, vous achetiez une bouteille de rosé à 3 ou 4 EUR maximum. Maintenant, vous payez souvent 5 à 8 EUR. Les Néerlandais veulent plus de qualité ».

Le CIVP se montre dès lors optimiste pour la suite : « les premiers chiffres que nous recevons sont encourageants. Nous voyons une tendance positive et les exportations semblent continuer à croître, également vers les Pays-Bas ». Pour l’année 2021, les Pays-Bas devraient confirmer leur rôle moteur pour les exportations de rosé français.

 Source : Frank Renout, Ellen den Hollander, 29/05/2021, www.ad.nl

21 avril 2021   D’après plusieurs acteurs du secteur, avec la crise, les Néerlandais recherchent de plus en plus de vins de qualité, biologiques, européens ou porteurs d’histoire.

Pour le média Missethoreca, les consommateurs néerlandais boivent moins de vin mais de meilleure qualité et ont plus de connaissances sur le sujet. L'authenticité et la connaissance de l'histoire du vin jouent un rôle de plus en plus important dans le choix des consommateurs. Face au développement de cette tendance, les cépages spéciaux « incarnant une histoire et des valeurs » sont recherchés. En outre, les vins européens se portent mieux que les vins du nouveau monde. Les vins néerlandais profitent également de cette tendance. En termes de type de vin, on note que les vins biologiques, sans sulfites et végétaliens sont eux aussi de plus en plus demandés aux Pays-Bas. Pour plusieurs acteurs de secteur, cette tendance vers plus de qualité devrait se confirmer. Joris Snelten (Delta Wines) estime par exemple que la demande en qualité va de pair avec la sensibilisation autour des effets néfastes de l’alcool. Roderick Ros de Wijnimport J.Bart s'attend également à ce que les Néerlandais continuent de chercher des vins de meilleure qualité et soient aussi prêt à payer plus au sortir de la crise sanitaire. De même, Peter van Houtert (Verbunt Verlinden) assure que dans le domaine du vin les Néerlandais veulent mettre l'accent sur la qualité plutôt que sur la quantité.

Source : Missethoreca, 04/12/2020, www.missethoreca.nl

 En 2020, les ventes de bières sans alcool ont augmenté de 8,5 %, celle des bières de spécialité sans alcool de 65,9 %.

« l’augmentation est entièrement due au fait que les consommateurs apprécient consommer une bière sans alcool à leur domicile »  et non seulement dans un lieu de restauration ou bar.

Le développement de la bière sans alcool s’inscrit également dans le cadre de l’Accord national de prévention visant à réduire la consommation d’alcool. Lucie Wigboldus met en lumière l’aspect « responsable » permettant tout de même de profiter « de bons moments lorsque l’on boit une bière sans alcool ». Dans ce contexte, les brasseurs ont par ailleurs investi « beaucoup d’énergie » dans le développement de cette boisson et dans sa promotion auprès des consommateurs néerlandais. 63 % des panneaux d’affichage pour la bière alcoolisée le long des terrains de sports ont par exemple été remplacés par des panneaux d’affichage pour de la bière sans alcool.

Sources : Gerard Molenaar, 22/01/2021, www.entreemagazine.nl ; Entree Magazine, 26/01/2021, www.entreemagazine.nl

Les Néerlandais montrent un intérêt accru pour les vins « du vieux monde », issus de pays de tradition viticole comme la France, l’Espagne et l’Italie. La clientèle des restaurants néerlandais reste toutefois « ouverte » à la découverte de nouvelles appellations et de nouveaux cépages.

Par ailleurs, les sommeliers semblent particulièrement intéressés par les vins biologiques, la durabilité ou les vins « nature » et doivent répondre à une demande croissante en vins sans ou à faible teneur en alcool.

Capitale : Amsterdam

Population

Population totale : 17.441.139

Accroissement naturel : 0,6%

Densité : 518 habitants/km²

Population urbaine : 92,2%

Population des principales métropoles : Amsterdam (1.114.800) ; Rotterdam (829.900) ; La Haye (803.900) ; Utrecht (382.600) ; Eindhoven (298.800) ; Leiden (270.300) ; Dordrecht (221.300) ; Groningen (213.700) ; Tilburg (213.100) ; Haarlem (204.600)

Origines ethniques : La population se compose de plus de 76% de néerlandais d'origine, avec environ 9% originaire de l'UE et 15% d'origine non européenne (turque, marocaine, surinamienne...). (Statistics Netherlands).

Langue officielle : Langues officielles : Néerlandais et frison.

Autres langues parlées : Langues commerciales : anglais, allemand et espagnol. Aux Pays-Bas, la langue officielle est le néerlandais, cependant, il est important de noter l'utilisation de plus en plus courante de l'anglais, de l'allemand et de l'espagnol pour les affaires.

Langue(s) des affaires : La majorité de la population parle anglais, qui est la langue la plus utilisée pour les échanges.

Religion : Catholiques romains 28%, protestants 19%, musulmans 5%, autres 6%, aucune 42% (2015).