Victor Hugo
Mémoire : Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresgnée par " là ".
Dénonce injustice à faire mourir un enfant plutôt que vieux. Accusation plus précise : " M. Bonaparte " explicitement nommé
- Se livre à interrogation sur son propre avenir, raisons de cette mort. Absence de justification. > > deux vers de récit puis suite du discours > réaction du narrateur et ami.
C. Le jugement de l'auteur (vers 49 à 60)
Le narrateur livre sa réponse, qui semble être comme adressée à la grand-mère.
- v. 49 : insiste sur la nature de la réponse : d'ordre politique - v. 50 à 57 : Mise en cause violente de Napoléon III. Critique plusieurs points :
Goût du luxe
Politique " sauve famille, église et société " > Rappel de certains titres de livres.
Idolâtrie
- v. 58 : conclusion faussement logique "c'est pour cela que " > semble établir le lien entre comportement de Napoléon III et la mort de l' enfant.
- 3 derniers vers : généralisation
Texte qui se veut dénonciateur, recours à l'émotion et au pathétique.
II. Le registre pathétique, l'émotion
A. Forte présence du champ lexical du chagrin.
Concerne principalement la grand-mère et a une conséquence sur les personnes présentes.
" pleurs " v. 4, " navre " v. 26, " sanglots " v. 40, " pleurer " v. 41, tremblant ", " deuil " v. 48. > émotion et bouleversement affectif des personnes présentes provoqués par la ponctuation (nombreuses phrases exclamatives et interrogatives).
B. La simplicité du lieu
Emotion naît du contraste entre la simplicité du logis et la dureté de la scène représentée, à deux reprises au moins :
- v. 2-3 : Accumulation adjectifs > sens très fort, insiste sur le caractère humble du logis ; milieu modeste, étranger à la violence
- v. 19-20 : Renforce l'image de la vie paisible, bien rangée.
C. Le comportement de la grand-mère
Se comporte avec beaucoup de tendresse et de sollicitude, comme s'il était malade : v. 14, 31
S'oppose à l'idée de la mort : " cependant " v. 20
D. L'image de l'enfant mort
- v. 1, éléments descriptifs > soulignent horreur d'une mort pitoyable
- Ton neutre d'une constatation > naît de cette économie de moyens à évoquer la mort
- Ponctuation contribue à créer émotion naissant du silence
- " doigt dans le trou de ses plaies " > mort injuste qui frappe l'innocence v. 10-11
E. L'image de l'enfant vivant
Contraste : passé heureux, prometteur > fait naître l'émotion, la révolte. v. 8 " toupie en buis ", v.27 à 30 : Grand-mère > souligne l'injustice de cette mort. Indicateur temporel : " ce matin "
F. L'expression de l'incompréhension
Elle est exprimée sous forme d'allusion ou de façon directe.
- v. 28 à 30, v. 34 à 35 > exclamation soulignant l'injustice et l'incrédulité, souligne le fossé entre le passé heureux et le présent de la mort.
- v. 39 : met en relief injustice qui condamne la jeunesse, laisse en vie la vieillesse.
- v. 30 à 31 : interrogation. Souligné par enjambement, renforce l'indignation.
- v. 42 : situation de la grand-mère ; interpellation du narrateur et des amis > met en relief la volonté de savoir, soulignée par la répétition de " expliquer ". Reste sans réponse, sauf celle du poète.
III. L'aspect argumentatif, la dénonciation
Le poète répond avec un engagement politique. La dénonciation naît du pathétique qui contribue à mettre l'injustice en avant. Mais le poète cherche la responsabilité, de manière progressive :
Dans le récit, nous avons " on ", relativement général, ensuite " ils ", puis " M. Bonaparte ". > Tout d'abord l'idée de responsabilité collective de la population, ensuite l'idée de dissociation de la grand-mère, puis la responsabilité directe. Sujet de l'infinitif " tuer ". Il existe un registre ironique.
Association inattendue entre "
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