Correction de Bac blanc

ation des vers de 7 syllabes qui peuvent évoquer les 7 notes de la gamme en musique. Dans son Art poétique, Verlaine déclare: "De la musique avant toute chose".

Le poète devient musicien.

- Le toucher: ""douces" (v.12)

- L'odorat "sent bon" (v.4)

- Le goût: "comme du lait" (v.16)

3)La convocation des règnes végétal, animal et minéral

- Le règne végétal: "les haies" (v.1), "les arbres" (v.5), "vert tendre" (v.6).

- Les animaux: "poulains", ""brebis"

- Le règne minéral est évoquée à travers une métaphore filée: "L'échelonnement des haies/ Moutonne à l'infini" (v.1 et 2) ou "mer claire" (v.2 et 3). Le poète décrit un paysage de campagne en assimilant ce décor à la mer (les haies ressemblent aux "moutons" de la mer puisque nous trouvons une opposition "mer/claire" vers 2 et 3 pour qualifier ce paysage).

- De tous les éléments, c'est l'eau qui semble dominer: "mer", "brouillard", "onde": liquidité apaisante que l'on retrouve, en jouant un peu sur les mots dans"vague" (qui veut dire ici "flou")

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II/ Un tableau vivant

1) Un espace organisé selon une géométrie équilibrée

- Les "haies" indiquent la succession d'éléments de taille régulière et dessinent un horizon.

- Les "arbres" et les"moulins" (v.5) renvoient à des éléments verticaux.

- "L'onde" (v.14) qui désigne la pluie, pourrait désigner des traits verticaux mais évoque elle aussi une rondeur, une circularité "roulée en volutes".

- L'harmonie est rendue par l'utilisation des rimes embrassées des quatrains: harmonie qui suggère le côté agréable du paysage.

Ainsi, le poète se fait peintre.

2) Le mouvement

- Les "moulins" suggèrent un mouvement tournant.

- Les animaux:

- Ils donnent du mouvement à ce paysage avec "l'agilité des poulains" (v.8) ou encore "de grandes brebis" (v.11).

- Le poète utilise des verbes d'action au vers 7 "s'ébattre et s'étendre".

- La mer:

- les "haies" qui "moutonnent" laissent imaginer une mer en pleine action et pourtant elle est "claire", associée au brouillard qui connote la douceur.

- si l'onde "déferle", c'est "roulée en volutes" (v.13-14)

Tout est donc adouci.

- Un paysage décrit de façon "vague", un peu imprécise, à travers des impressions et des sensations: utilisation de l'article indéfini "des" dans les expressions "des arbres", "des moulins" (v.(5). Le lecteur ne sait pas combien d'arbres ou de moulins le paysage contient. Impression de flottement, de "flou artistique".

3) Un monde neuf, renouvelé, paisible

- L'indice temporel "tout à l'heure" ainsi que l'emploi de l'imparfait "déferlait" (v.13) indiquent que les éléments perturbateurs appartiennent au passé, et que le déchaînement des éléments a laissé place à une paix qui participe au repos du poète.

- Assimilation de la nature à une Mère nourricière, douce, protectrice.

- Jeunesse: "jeunes