DEVOIR CNED

Document 1

Le premier document est un article de presse de type informatif. Il a été rédigée par Jacky Durand et Catherine Mallaval, sous le titre « Les dessous des régimes « sans », et publiée par Libération le 6 avril 2016.

Cet article est à propos de la montée des régimes excluant les aliments contenant du gluten. Nous avons, par exemple, plusieurs témoignages de professionnels de l'alimentation, expliquant le développement de ce nouveau marché .

Tout d’abord, le régime restrictif est résumé aux sans gluten, sans sucre, sans lactose etc . Le terme sans regroupe les aliments ne comportant pas les molécules qui provoquent des allergies ou bien des intolérances . De nombreuses personnes adoptent ce régime dit sans, elles peuvent être allergiques, peuvent avoir une mauvaise digestion ou bien pour un effet de mode. Ce qui pousse la société a mettre en place un nouveau business dans l'industrie agroalimentaire avec les produits dits sans gluten. On observe qu’une forte demande est belle et bien présente sur le marché.

Nous avons pour exemple, dans le document 1, avec deux fois plus d’allergies alimentaires en Europe qu’il y a dix ans ( 17 millions de personnes allergiques actuellement ) et la popularité de ces régimes auprès des personnes non malades les ventes du sans gluten ont augmentées de 42% en 2014 en France selon l’IRI.

Plusieurs spécialistes mettent en avant certaines hypothèses afin d'expliquer ce nouvel effet de mode. Selon Olivier Assouly, cette nouvelle pratique viendrait de la remise en cause des produits industriels, dont la qualité est négligée .

Ensuite, Jean-Michel Lecerf, endocrinologue qui dénonce ces régimes restrictifs. Selon lui, cette nouvelle pratique a été mise en place par les personnes ayant peu de connaissances en la matière. Il admet que l’industrie alimentaire a souvent recours à l'ajout de matières superflues mais que le réel problème est la pauvreté. Ce sont les gens les plus pauvres qui souffrent le plus de problèmes de santé liés à leur alimentation tels que l’obésité. Il explique qu’il existe aussi une augmentation des allergies qui est liée à l’augmentation et la diversité de nouveaux aliments, et peut-être aussi à la diminution du recours à l’allaitement maternel . Ce mode de vie pourrait entraîner une exclusion sociale .

Enfin pour Bruno Verjus, chef de table à Paris explique que les personnes qui adoptent ce style de vie sont les personnes aisées qui utilisent un prétexte d’allergie alimentaire pour répondre aux normes de la société .

Document 2

Le second document est un article de presse du type argumentaire. L' intitulé de celui-ci est « Les produits « sans gluten » ne sont pas meilleurs pour la santé » qui a été publié par la revue Sud-Ouest en janvier 2016.

Le but de cet article est de montrer que les produits sans gluten ne sont pas beaucoup plus sains que les aliments contenant du gluten.

Tout d’abord, nous pouvons parler d’un effet de mode qui pousse les gens à adopter ce régime restrictif. Nous avons pour exemple, que les « sans gluten » c’est 5 millions de Français qui y ont recours par préférence alimentaire contre 1% de la population qui y est réellement intolérante. Elle a été d’abord véhiculée par certaines célébrités qui sont adeptes du bien mangé, autrement dit au paraître, la beauté tout ce qui concerne le physique .

Ensuite, nous remarquons que les aliments sans gluten sont vendus deux à quatres fois plus cher. Pourtant, supprimer le gluten n’est pas si simple afin d’ obtenir le même goût que les aliments avec du gluten plusieurs additifs sont ajoutés. Il est souvent remplacé par des sucres ou des dérivés qui eux favorisent la prise .Ce qui ne permet pas d’avoir une meilleure santé sur du long terme .

Document 3

Le troisième document est un article de presse de type informatif. L’intitulé de cet article est « L’obsession du manger sain » par Pascale Santi et publié par Le Monde en mars 2012.

Cet article évoque la survenue d'un trouble de l'alimentation (TCA), l'orthorexie dans nos sociétés de plus en plus préoccupées par le « bien manger » en Europe.

Tout d’abord, l’article évoque plusieurs informations concernant la maladie: l'orthorexie .

Il s’agit d'un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine.

Les individus qui en sont atteints sont vraiment obsédés par ce qu'ils vont manger en vue de se nourrir le plus sainement possible.

Nous avons pour exemples dans le document 1, selon le psychiatre Gérard Apfedorfer, le patient part du principe qu’une alimentation exclusivement bénéfique à la santé l’empêchera d’être malade ou de vieillir, de mourir et que les aliments sont soit bons soit mauvais .

D’après Claude Fischler, membre du comité scientifique de l’Observatoire des habitudes alimentaires (OCHA), beaucoup d’orthorexiques ont un régime très restrictif sans gluten ce qui développent une certaine paranoïa vis-à-vis de l’industrie agroalimentaire.

Cependant d’un point de vue officiel et selon des critères bien définis des troubles mentaux l’orthorexie n’est pas considérée comme TCA par les psychiatres .

La notion de pathologie est donc discutée mais en revanche l’isolement social des orthorexiques est bien présent et leur obsession peut les amener à avoir peur de manger constat effectué par le chef de nutrition de l’institut Pasteur de Lille Jean Michel Lecerf : cela devient alors de l’anorexie véritable TCA .On constate que 10% des Français considèrent avoir un problème avec la nourriture d’après une étude du Credoc en 2007.

Enfin, dans ce contexte, le docteur Michel Lecerf craint la disparition de la notion de partage lors des repas en faveur de la maîtrise nutritionnelle de notre alimentation .

Document 4

Le dernier document est un article de presse de type informatif. L’intitulé de cet article est « Le véganisme, sacerdoce à ronger » écrit par Sarah Finger », et publié par Libération en juillet 2015.

Cet article traite d'un régime restrictif, du végétalisme quotidien des populations qui y adhèrent et des idées qu'ils défendent en France.

Tout d'abord, nous pouvons apercevoir sur le document de nombreux fruits et légumes déposés sur une table qui met en évidence le vaginisme . En effet, l'idée reçue des végans est assez similaire pour tout le monde. Les personnes pensent que leur alimentation se résume à des fruits et des légumes. Le véganisme est un mouvement né en Angleterre dans les années 50, un mode vie excluant au quotidien tout produit d’origine animale dans le but de dénoncer la maltraitance et l’exploitation animale.

Nous pouvons parler du cas de Olkan Elijah qui est végane depuis cinq ans, il explique la difficulté de consommer des produits excluant toute trace d’origine animale.

D’autant plus, qu'il existe un manque de compréhension de la part des non-véganes.

Par exemple, manger au restaurant est parfois compliqué quand tous les plats de la carte contiennent de la viande et du poisson , assister aux repas de famille est devenu un réel défi. Cette situation pousse les végans à rester isolés.

Ensuite , durant la Végan Wow de Montpellier La plupart des véganes sont alliés à cette cause de la même manière qui est : en ayant regardé des documentaires sur les conditions de traitement et d’abattage des animaux destinés à la consommation et à la fabrication de produits industriels.

Enfin, Olkan regrette le manque d’investissement général de la population vis-à-vis de la cause animale et constate une certaine agressivité de ses proches sur le véganisme .

Tandis que, Joëlle qui est végan explique d'être enthousiaste car elle remarque d'énormes progrès à travers plusieurs personnalités qui se proclament désormais végétariens.

Elle explique qu’un nombre de jeunes se sont joint aux rangs des végans et cela grâce aux diffusions par internet démontrant les conditions animal etc .

2. Développement personnel

Le phénomène de restriction alimentaire est de plus en plus présent que ce soit dans les journaux, les magazines ou encore les réseaux sociaux via les influenceurs. De plus en plus de types de restriction alimentaire existent : du régime véganisme aux régimes sans gluten, nous faisons face à de plus en plus de méthodes, la majorité testé et utilisé par les individus sans avis médical. Nous nous demandons ainsi Peut-on faire confiance à ces régimes et sont-ils aussi sains et bénéfiques pour le corps ?

Pour commencer nous analyserons les motivations des individus à entamer ce genre de restriction alimentaire, par la suite nous traiterons la dangerosité et les conséquences