Descriptif Oraux 2011 Bac De Français

ure du recueil (1857-1861)-Le Spleen dans Les Fleurs du Mal | Titre OI 1 :CharlesBAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, 1857 : Spleen et IdéalTexte 1 : Correspondances (IV)Texte 2 :Le poison (XLV)Texte 3 : Une charogne (XXVII)Texte 4 :Don Juan aux Enfers (XV) | -Eugène DELACROIX, Naufrage de Don Juan, La Barque du Dante, toiles exposées au Salon de 1841.-Charles BAUDELAIRE, Le Spleen de Paris, Petits poèmes en prose, (1864). |

Titre de la séquence 3 : Etude de Dom Juan ou le festin de pierreObjets d’étude :. Le théâtre : texte et représentation. La réécriture d’un mythe. Convaincre, persuader et délibérer : le dialogue. Un mouvement littéraire et culturel : le baroqueProblématique choisie : étudier les liens entre l’esthétique, les courants de pensée et la société du XVIIe siècleEtudes transversales et/ ou thématiques :-Les courants de pensée au XVIIe siècle-La réécriture de Don Juan-La composition de la pièce-La transgénéricité de la pièce et les éléments baroques de la pièce-La mise en scène du dénouement | Titre OI 2 : DOM JUAN DE MOLIÈRE (1665)Texte 1 : I. 1Texte 2 : I. 2 : de « DOM JUAN. –Eh bien ! je te donne la liberté de parler (…) » à « DOM JUAN. – (…) pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. »Texte 3 : II. 4 : du début à « DOM JUAN. – (…) J’ai un petit ordre à donner ; je viens vous retrouver dans un quart d’heure. »Texte 4 : III. 1 : de « SGANARELLE. – Mais laissons là la médecine (…) » à : « SGANARELLE. – (…) Croyez ce que vous voudrez : il m’importe bien que vous soyez damné ! » | -Molière, Dom Juan : II. 1 ; IV. 3,4,6,7 ; V. 2 à la fin de la pièce.-E. E. Schmitt, La nuit de Valognes, Magnard Lycée, 2004-Mise en scène d’Armand Delcampe à l’Abbaye de Villers-la-Ville en 1999 -Mise en scène de Daniel Mesguich de 2003, au Théâtre du Gymnase, à Marseille- Travail sur la réécriture du personnage de Don Juan.- Molière, Tartuffe ou l’imposteur, IV, 5, 1669- Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, I, 8, 1784- Hugo, Hernani, III, 1, 1830- Ionesco, Les Chaises, extrait, 1952 |

Titre de la séquence 4 : Débattre et combattre : dialogues polémiquesObjet d’étude : -L’argumentation : convaincre, persuader et délibérerProblématique choisie : Etudier le dialogisme des textes argumentatifsEtudes transversales et / ou thématiques :-L’ironie : manuel de méthodes p. 110-112 | Groupement de textes 2 : à partir des textes proposés dans le manuel de littératureTexte 1 : Pascal, Les Provinciales (1656-1657)Texte 2 : Voltaire, Correspondance (1755)Texte 3 : Jean-Jacques Rousseau, Correspondance (1755)Texte 4 : Voltaire, Traité sur la tolérance, XVII (1763) | -J.J. Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), extrait pris dans le manuel de littérature.-Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835-1840), idem.-Albert Camus, L’homme révolté (1951), ibidem. |

Titre de la séquence 5 : La mise en question du roman au XXe siècleObjets d’étude : -Le roman et ses personnages, visions de l’homme et du monde-L’argumentation : convaincre, persuader et délibérer : le dialogueProblématique choisie : Analyser la nature humaine à travers le prisme de la guerre et du monde moderne. Etudier de surcroît le pouvoir de l’art oratoire, ainsi que l’esthétique d’une écriture chirurgicale et déceptiveEtudes transversales et / ou thématiques : -Historique du genre romanesque -Les structures narratives-Vision du monde : « La nuit et la mort » | Titre OI 3 : Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline, (1932), ed. Folio, n°28. En ce qui concerne les extraits qui ont fait l’objet d’une lecture analytique, vu leur longueur, ils peuvent être divisés en plusieurs passages. Nous avons simplement voulu conserver l’unité du discours narratif.Texte 1 : Chapitre II : de « Le colonel, c’était donc un monstre ! » à « (…) quand le courant d’en face lui passerait entre les deux épaules. », p. 13-15Texte 2 : Chapitre X : de « Je ne fis qu’un bond pour aller me réfugier dans ma cabine. » à « Cette hésitation me sauva. », p. 119-122Texte 3 : Chapitre XVI : de « Une fois seul, ce fut bien pire. » à « Je n’ai jamais pu me tuer moi. », p. 198-200Texte 4 : Chapitre XXX, de « J’allais maintenant le voir un peu moins souvent (…) » à « Le temps passait quand même. », p. 333-335 | -Voltaire, Candide, extrait du chapitre III, (1759)-Driss Chraïbi, La civilisation, ma Mère ! … Ed. Folio. |

Le professeur : M. LUCIANI Le chef d’établissement : M. MONTANT

TEXTES DES LECTURES ANALYTIQUES

SEQUENCE 1

TEXTE 1 : Jean de Sponde, Sonnets (1597)

Tout s’enfle contre moy, tout m’assaut, tout me tente,

Et le Monde, et la Chair, et l’Ange révolté,

Dont l’onde, dont l’effort, dont le charme inventé

Et m’abisme, Seigneur, et m’esbranle, et m’enchante.

Quelle nef, quel appuy, quelle oreille dormante,

Sans péril, sans tomber, et sans estre enchanté,

Me donras-tu ? Ton temple où vit ta Saincteté,

Ton invincible main, et ta voix si constante ?

Et quoy ? Mon Dieu, je sens combattre maintes fois

Encore avec ton Temple, et ta main, et ta voix,

Cest Ange révolté, ceste Chair, et ce Monde.

Mais ton Temple pourtant, ta main, ta voix sera

La nef, l’appuy, l’oreille, où ce charme perdra,

Où mourra cest effort, où se rompra ceste onde.

TEXTE 2 : Arthur Rimbaud, Poésies, (1870).

Le Dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,

Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme:

Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Octobre 1870.

TEXTE 3 : Victor Hugo, Les Châtiments, Livre II, 3, SOUVENIR DE LA NUIT DU 4

L’enfant avait reçu deux balles dans la tête.

Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;

On voyait un rameau bénit sur un portrait.

Une vieille grand’mère était là qui pleurait.

Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,

Pâle, s’ouvrait ; la mort noyait son œil farouche ;

Ses bras pendants semblaient demander des appuis.

Il avait dans sa poche une toupie en buis.

On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.

Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?

Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.

L’aïeule regarda déshabiller l’enfant,

Disant : -Comme il est blanc ! approchez donc la lampe !

Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! –

Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.

La nuit était lugubre ; on entendait des coups

De fusil dans la rue où l’on en tuait d’autres.

-Il faut ensevelir l’enfant, dirent les nôtres.

Et l’on prit un drap blanc dans l’armoire en noyer.

L’aïeule cependant l’approchait du foyer

Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.

Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides

Ne se réchauffe plus aux foyers d’ici-bas !

Elle pencha la tête et lui tira ses bas,

Et dans ses vieilles mains prit les