Critique Lion
Commentaire d'oeuvre : Critique Lion. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar deeban92 • 3 Mai 2017 • Commentaire d'oeuvre • 1 573 Mots (7 Pages) • 1 258 Vues
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De : Garth Davis
Date de sortie : 22 Février 2017
(25 Novembre 2016 aux Etats-Unis)
Durée : 1h58min
Genre : Biopic, Drame, Aventure
Nationalité : Américain, Australien, Britannique
LES ACTEURS PRINCIPAUX :
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LION
Lion est le premier long-métrage de Garth Davis, qui a notamment réalisé des épisodes de la série Top of the Lake de Jane Campion. Les producteurs Iain Canning et Emile Sherman ont proposé à Davis de réaliser le film alors qu'ils étaient au festival de Sundance, en 2013, pour la projection de la série. "On a suivi notre instinct. On avait le sentiment que Garth, même s'il n'avait pas encore réalisé de long métrage, était exactement le metteur en scène qu'il nous fallait", précise Sherman. "Il a vrai regard de cinéaste et il sait donner une formidable ampleur esthétique au film."
On peut dire que les producteurs ont eu raison de se fier à leur instinct et d’avoir confié la réalisation de ce « nouveau slumdog millionaire » à Garth Davis, ainsi, à peine quelques mois après sa sortie, le film comptabilise six nominations aux Oscars parmi d’autres nominations et prix : Oscar du meilleur film, du meilleur acteur dans un second rôle, de la meilleure actrice dans un second rôle, du meilleur scénario adapté, de la meilleure photographie et de la meilleure musique.
Lion est l’adaptation cinématographique d’une histoire vraie, celle de Saroo Bierley, auteur du roman « Je voulais retrouver ma mère » ( « A long way home », en anglais ). Avant de lire un petit synopsis de l’histoire, voici quelques anecdotes de ce film déjà culte :
- Acteur rare
Dev Patel choisit ses projets avec retenue ; ainsi il a mis huit mois pour se préparer à jouer dans Lion : le temps de suivre un régime alimentaire strict, de faire du sport afin de développer sa musculature, d'adopter un accent australien convaincant et de se laisser pousser la barbe pour qu’il puisse coller parfaitement au physique du véritable Saroo Brierley. Garth Davis a poussé Dev dans ses retranchements pour voir jusqu’où il était prêt à aller, Davis avait besoin d’une vraie grandeur d’âme, il dit par la suite que Dev était son homme ! En ce qui concerne, le rôle de Guddu, le frère de Saroo, Abishek repéré dans un village, tout souriant, par Davis qui le caractérise comme solaire et plein d’énergie, a son premier rôle lumineux de par sa personne et son jeu d’acteur. À la recherche du jeune Saroo
L'une des plus grandes difficultés consistait à dénicher un garçon capable de camper Saroo à l'âge de 5 ans. L'équipe indienne a travaillé en étroite collaboration avec des écoles et des parents d'élèves dans tout le pays, et a fait passer des essais à des milliers d'enfants. Ces essais filmés étaient visionnés par Garth Davis et son équipe en Australie, avant qu'ils ne se rendent en Inde pour rencontrer les enfants en chair et en os. Garth Davis avait une idée très précise de ce qu'il recherchait : "Je savais le genre d'émotions que je voulais susciter avec ce personnage et, tout au long de l'histoire, j'ai ressenti l'esprit de ce gamin", indique le réalisateur. "Du coup, je savais ce que je recherchais mais le résultat qu'on voulait obtenir nous ne donnait pas mal de fil à retordre. En général, les enfants peuvent se révéler bons comédiens à partir de 8 ans. En revanche, il est plus difficile de trouver un enfant de 5 ans qui sait bien jouer la comédie". La rencontre avec le jeune Sunny Pawar était à ce titre miraculeuse : "Il me fallait un garçon qui possédait naturellement 80% du jeu d'acteur que j'allais lui demander, un enfant dont le regard était habité et dont on sentait qu'il avait déjà vécu. Avec Sunny, on était comblé. C'était un gamin pas comme les autres. C'était absolument sidérant de voir qu'il insufflait à son jeu quelque chose qu'on ne lui demandait pas". Lion est alors le premier film de Sunny Pawar, qui ne parlait pas anglais au début du tournage, a créé une belle histoire avec Nicole Kidman à l’écran et dans la réalité.- Engagement solidaire
La société de production de Lion, See-Saw Films, s'est intéressée à la question des disparitions d'enfants en Inde, qui se chiffrent à plus de 80 000 chaque année, et espère sensibiliser l'opinion publique à la nécessité d'aider les organisations sur place.
- Longue production
La production de Lion a été lancée en 2013, et le tournage devait avoir lieu en août 2014. Celui-ci a toutefois été repoussé au mois de janvier 2015 et a débuté avec les images de Calcutta – images magnifiques et exceptionnelles sur le pont Howarah connu pour son trafic dense de jour comme nuit mais qui a été fermé en pleine nuit pour les besoins du film, où s'est installée l'équipe pendant six semaines. Le tournage australien a eu lieu quelques mois plus tard, en avril. La partie indienne du tournage s'est avérée éprouvante physiquement : les acteurs et les techniciens devaient composer avec la forte densité de la population et la pollution de Calcutta, ainsi que la poussière et la chaleur d'Indore, à l'ouest du pays.
- Quête de la vérité
Déterminé à être au plus proche de la vérité, Garth Davis s'est rendu à Calcutta et dans le village natal de Saroo pendant la phase de développement du projet. Il a également assisté à la première rencontre entre la mère biologique de Saroo, Kamla, et sa mère adoptive, Sue. Quelques scènes ont été tournées sur place et les proches du jeune homme étaient les bienvenus sur le plateau ; la famille Brierley a ainsi été invitée sur le tournage du film, en Tasmanie.
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SYNOPSIS : [pic 6]
Une incroyable histoire vraie, l’odyssée bouleversante d’un jeune homme en quête de son origine : Saroo, un enfant indien de cinq ans, qui habite le quartier de Ganesh Talai dans la ville de Khandwa dans l'État du Madhya Pradesh, accompagne son grand frère Guddu à la gare de Khandwa. De là, ils prennent un train pour une autre ville. A l'arrivée, Guddu dit à son petit-frère qu'il va chercher du travail et lui demande d'attendre à la gare. Mais Guddu ne réapparaît pas. Saroo se réfugie dans un train en stationnement et s'endort. Quand il se réveille, il est dans un wagon en route pour Calcutta, à 1600 kilomètres de chez lui. Les voitures sont vides et les portières sont bloquées. Ce n'est qu'à l'arrivée en gare de Howrah à Calcutta dans l'Etat du Bengale-Occidental qu'on ouvre enfin les portières pour laisser des passagers monter. Saroo en profite pour sortir en se faufilant. Perdu dans les rues de la grande ville, il erre en compagnie d'autres enfants et doit à apprendre à survivre seul dans cette grande ville. Ne sachant ni lire, ni écrire, ni le nom de son village, ne parlant pas Bengali mais Hindi ; il est recueilli dans un orphelinat, et il est finalement adopté par un couple d'Australiens qui prenne soin de lui loin de son pays natal.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien bien inséré dans la société australienne, mais il pense toujours à sa famille en Inde. Un jour, il entreprend de faire des recherches scientifiques et géographiques à l'aide de Google Earth en parcourant des photos satellites dans l’espoir de reconnaître son village, pour retracer sa jeunesse et retrouver sa famille, grâce à quelques bribes de souvenirs d'enfance.
Je vous laisse découvrir la finalité de cette histoire... Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ? [pic 7][pic 8]
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